Mardi 28 avril 2020

Ce que vous devez savoir aujourd'hui


Bonjour,

Le Québec et l'Ontario ont présenté leur plan de déconfinement, mais les approches divergent.

Si le Québec y va de dates précises, l'Ontario n'a pas de calendrier arrêté.

Par exemple, l'assouplissement des mesures de confinement et la réouverture de l'économie se feront en trois étapes en Ontario. Mais aucune date n'a été déterminée pour implanter ces mesures.

D'ici là, la réouverture des écoles au Québec suscite plusieurs réactions, autant chez les parents que chez les syndicats d'enseignants.

Pour les parents, plusieurs zones d'ombre subsistent, notamment la capacité du personnel enseignant de faire respecter les consignes de distanciation physique.

La Fédération autonome de l'enseignement (FAE) déplore, elle, le flou, voire l'inexistence de recommandations entourant la protection de leurs membres contre la COVID-19.

Mais pour réussir son déconfinement, le Canada devra tester plus et mieux, avertissent des spécialistes. Au mois d’avril, l'ensemble des provinces et territoires ont testé en moyenne entre 15 000 et 25 000 personnes par jour. L'objectif de l'administratrice en chef de l'Agence de la santé publique du Canada, Dr Theresa Tam, serait de porter à 60 000 le nombre de tests quotidiens.



Une femme se promène avec de jeunes enfants dans une ruelle de Montréal. Photo : Radio-Canada/Ivanoh Demers 

En bref

 
Les Jeux olympiques de Tokyo 2020, reportés à l'été 2021 à cause de la propagation du nouveau coronavirus, seront annulés si la pandémie n'est pas maîtrisée d'ici là, a déclaré dans une entrevue le président du comité japonais d'organisation, Yoshiro Mori.
Les données de la Colombie-Britannique – 50 nouveaux cas ce week-end pour un total de 1998 personnes qui ont contracté la COVID-19 – semblent indiquer que la province se rapproche du moment où il sera possible de commencer à lever certaines des restrictions mises en place, a affirmé la docteure Bonnie Henry, médecin hygiéniste en chef.
Santé Canada confirme que 380 000 trousses de dépistage de la COVID-19, appelées écouvillons, ont fait l’objet d’un rappel urgent du 28 mars au 3 avril en raison d’un problème de contamination.
Une avocate de Montréal presse la Cour supérieure de forcer la Direction de la protection de la jeunesse (DPJ) à interpréter un arrêté ministériel de façon plus souple. Selon Me Valérie Assouline, au moins 4000 familles sont privées de leurs enfants, même si un tribunal leur a accordé des droits d’accès.
Pour lutter contre la pénurie de médicaments dans un contexte de pandémie, le Québec doit miser sur la synthèse des flux en continu, un procédé qui permet de produire de petites quantités d’ingrédients actifs à l’aide d’appareils de taille modeste. C'est ce que soutient le directeur du Département de chimie de l’Université de Montréal, André Charette.
L'Hôpital général du Lakeshore, dans la région de Montréal, a distribué au personnel des masques N95 à l'élastique asséché, fabriqués en 2006 et périmés depuis 2009. Le personnel signale plusieurs incidents de masques qui tombent durant des interventions, entre autres à l'urgence.
Un peu partout dans le monde, des compagnies développent des tests pour détecter les anticorps de la COVID-19. Pour le moment, aucun test sérologique n’est autorisé au Canada. Chantal Srivastava explique le b.a.-ba de ces tests et les réponses qu’ils peuvent vraiment nous donner à ce moment-ci.


Pour comprendre



L’effet de la COVID-19 sur le commerce au détail au Canada est catastrophique. 

On ne peut pas espérer une réouverture de l'économie qui ne se fasse pas dans l'ordre, écrit Gérald Fillion, animateur de RDI économie. Il faut un plan précis, des règles sanitaires adéquates et, oui, il faut reprendre progressivement les activités. La souffrance économique grandit, d’autres problèmes de santé peuvent se développer, les inégalités peuvent grandir. Mais, comment y arriver?


Vous avez vu?


Pascal Allard est chanteur country. Le confinement l’a forcé à dévoiler à son entourage son secret : il est ce qu’on appelle un analphabète fonctionnel. Émilie Dubreuil a recueilli son témoignage.



La fécondité est liée aux bonnes conditions de l'économie et à une confiance envers le futur, surtout dans les pays développés, selon des experts.

Plusieurs couples ont choisi de reporter leur désir d’avoir un enfant en raison de l’incertitude ambiante, tandis que d’autres futurs parents, qui ont recours à des traitements de fertilité, ont été contraints de suspendre leur démarche. Des experts soutiennent que la crise sanitaire entraînera une diminution du taux de natalité.


Pour en savoir plus :
Gérald Fillion répond à vos questions d’ordre économique sur la COVID-19.
Renseignez-vous sur la pandémie en parcourant notre dossier.
Débrouillage du signal de la chaîne RDI pour suivre l'évolution du coronavirus.


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