lundi 27 août 2018


LE VOILE DES MUSULMANES
Daniel Paquet                                            dpaquet1871@gmail.com

« Tu mentionnes Fairouz dans ton article, c’est un clin d’œil que tu me fais », s’interrompt tout d’un coup M. Char, en lisant mon exercice quotidien.  Nous étions en 1996 au Département des communications de l’Université du Québec à Montréal (UQÀM), où Antoine Char m’enseignait le métier.  Il est journaliste libanais d’origine, mais tout à fait québécois de culture.
-         Mais qui connaît cette chanteuse, ici? Me rétorque-t-il?   Il aurait fallu étoffer ton papier.

http://t3.gstatic.com/images?q=tbn:ANd9GcRDeEsyoPdaRcDzu8oTKi3XPpVcpDQUDwLGJdM_O-EUewbCplkemgAujourd’hui, je connais mieux mon sujet.  Fairouz, c’est comme Céline Dion; en fait, elle est la plus grande chanteuse vivante du Moyen-Orient et du monde arabo-musulman.  Vous voulez l’écouter, mais vous pouvez le faire au moyen d’Internet.  Sélectionnez « youtube Fairouz 2010 » et vous serez bercés par une voix chaude et mélodique.  « Habibi », elle parle d’amour.  À l’issue de la guerre du Liban, sa mère-patrie, elle avait chanté devant plus de 100 000 personnes dont les opinions avaient creusé bien des tombes encore quelques mois auparavant.
(Photo Internet : Fairouz)
Si vous habitez Montréal, vous pourrez rencontrer des centaines d’immigrants d’origine maghrébine et/ou du  Proche-Orient, parmi lesquels des Palestiniens qui se feront un point d’honneur de vous parler de la diva libanaise.  Non seulement elle a révolutionné les mœurs (elle ne porte pas le voile), mais encore elle a introduit dans sa musique beaucoup d’instruments occidentaux.  Elle chante même sur des airs de musique classique européenne.
Donc, elle ne porte pas le voile…  Ce n’est pas de la provocation ou par esprit de contradiction.  D’ailleurs, les musulmanes pratiquantes qui portent le voile ne sont pas généralement des ilotes, sous la férule de « mâles » rétrogrades.  Lors d’un voyage à Paris, j’ai eu l’occasion de rencontrer des femmes qui portaient tout le costume, si on peut s’exprimer ainsi; un peu à la façon des femmes québécoises qui prenaient « le voile » au Québec, dans un passé pas si lointain.
Après une conversation sympathique, une des musulmanes a esquissé le geste de soulever son voile en disant ravie et amusée : « pour lui, je le lèverais comme ça! » Elles veulent parler aux hommes, y compris avec les hommes du monde occidental et elles n’ont pas de retenue ou de crainte de le faire.  Les plus jeunes abandonnent le voile; allez-vous promener dans l’arrondissement St-Léonard, toujours à Montréal, où beaucoup d’Arabes habitent.
Sommes-nous disposés à ce dialogue?  Que fait le gouvernement fédéral canadien – eh oui, il faut en parler- dans la tempête palestino-israélienne où l’État d’Israël (même si on lui reconnaît le droit d’exister), s’est mis depuis sa fondation en 1948 à jouer le rôle de gendarme régional pour l’Occident, à commencer pour l’administration USA; ses dirigeants aspirent à un État surdimensionné, complètement hors-bornes; un État-nation ignorant les Arabes et les Druzes qui y habitent depuis des siècles. 
Tout ce qui pouvait être mis en branle pour détruire les rêves du peuple arabe de Palestine à vivre pacifiquement s’est soldé par des guerres locales, comme dans la bande de Gaza (sur la Méditerranée) par exemple.  C’est devenu un ghetto de réfugiés comme on en voit des dizaines à la télé, malgré la volonté farouche des habitants d’avoir un État fonctionnel : territoire, économie, compensations pour les dépossédés, capitale à Jérusalem-Est …  L’Organisation des Nations Unies (ONU) a adopté bien des résolutions sur le sujet, mais tant la direction d’Israël et l’administration US les ignorent.
Le Canada est le principal soutien des extrémistes de la droite israélienne.  Éventuellement, les travailleurs canadiens, dont ceux du Québec, sauront, comprendront et jugeront.  Dans le gros bon sens des Québécois : Arabes, Juifs, ou autres, il n’y a pas de différence, en autant qu’ils veuillent vivre en paix.  Mais, pour le grand Capital, les milieux fascisants, les dirigeants de l’Organisation du Traité de l’Atlantique Nord (OTAN), tant qu’il y aura guerre larvée dans cette partie du monde, aussi longtemps ils pourront toujours tirer les marrons du feu, contrôler et s’accaparer des ressources naturelles, dont le pétrole ; menacer la sécurité des autres États; et ralentir la démocratisation de la vie des peuples de cette importante partie du monde.
Fairouz vient nous chanter quelque chose, s’il-te-plaît!  Ici, au Québec, nous sommes de plus en plus nombreux à croire que ces peuples ont beaucoup à apporter à l’humanité, à notre pays et à Montréal.  Déjà, nous disons merci : choukran jazilan! à nos amis Arabes et Danke schaine! à nos amis Juifs.

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vendredi 17 août 2018


CON LEI PARTIRO – APRÈS MOI LE DÉLUGE

Seul devant Dieu et le peuple des Croyants

Daniel Paquet

MONTRÉAL – Et notre humble serviteur, notre guide suprême, Donald Trump, s’approcha de l’autel, fixa ses ouailles et sussura pour leur bonheur ces lignes dignement choisies : « Molti sorridono o alzano le spalle solo a pensare al presidente americano Trump (un peu de culte de la personnalité, ça ne fait pas de tort!), che ogni giorno si inventa qualcosa : dagli emigranti illegati ai dazi, dall’incontro con Putin a quello con il leader nord-coreano.  Ma se poi incontri un americano e osi toccare il suo presidente, subito cercherà di convincerti che Trump è un grande, l’unico capace di relanciare gli USA e che le sue decisioni portano risultani positivi per gli americani, che lo ringraziano per aver ridotto le tasse. » (Colantonio, Teddy, Migranti, è scontro Salvini-Difesa sugli sbarchi, Il Cittadino Canadese, Montréal, 11 Luglio 2018, p. 4).

Comme le veut l’expression consacrée, le monde court à sa perte.   Mais…

Rendons grâce à Dieu.  Voilà qui est juste et bon.

Donald Trump :  Le message du Très-Haut est de détruire ces Barbares modernes qui vivent dans le péché et le vice, vautrés dans « leur pétrole ».  Haro sur les Syriens, sur les Kurdes, sur les Afghans, sur les Irakiens, sur les Libyens, etc.  Que vive pour l’éternité la clique sioniste et leur arsenal nucléaire.  Et les Iraniens ne perdent rien pour attendre.
« Environ 4150 dossiers de ressortissants iraniens sont en attente pour des vérifications de sécurités de sécurité (…) et quelque 975 autres candidats sont en instance pour une résidence permanente, selon l’Agence des services frontaliers du Canada. » (La Presse canadienne, L’attente des Iraniens dépasse la moyenne, Métro, lundi 11 juin 2018, Montréal, p. 6).

Et les Russes?  Ils ne sont pas mieux… « En présence d’Hassan Rohani, le président iranien, dont le pays aspire à intégrer l’organisation (du commerce international), M. Poutine a indiqué que Moscou continuait de soutenir l’accord sur le nucléaire conclu en 2015 et visant à empêcher Téhéran d’acquérir l’arme nucléaire en échange de la levée des sanctions économiques visant le pays. » (Agence France-Presse, Xi et Poutine unis face au G7, Métro, Montréal, lundi 11 juin 2018, p. 8).

L’officiant Trump sait que le Seigneur brandira son bras vengeur contre les « Perses ».  En attendant, « Donald Trump a parfois suggéré que les alliés de l’OTAN « devaient » de l’argent à l’Alliance.  Cela crée une confusion alors que l’engagement de 2% concerne les budgets de défense, à distinguer des contributions au budget de l’OTAN.  L’OTAN a vu le jour au début de la guerre froide… »

La guerre froide, c’est la création des firmes multinationales (le nec plus ultra de la grande bourgeoisie); le paradis sur terre des abonnés de la revue Forbes… en général s’entend) : « Netflix au Canada est un des grands joueurs de la distribution de contenu culturel et comptait 5,9 millions d’abonnés canadiens à l’été 2017.  Mais il ne paye pas les taxes au gouvernement canadien alors que nos canaux distributeurs locaux eux y sont obligés.  Avec une simple hausse de tarifs imposés à ses adhérents au Canada, cette multinationale s’enrichirait d’environ 70 millions par an sans que le gouvernement n’aille chercher son dû au complet.  Or, la ministre du Patrimoine refuse de reculer sur son accord avec cette multinationale et les laisse profiter d’un avantage fiscal considérable face à nos entreprises locales. » (Boutin-Sweet, Marjolaine, Chambre des Communes, Députée fédérale d’Hochelaga, Montréal, 12 juillet 2018).

Pour Dieu… pardon :  pour M. Trump!  Il faut ignorer cette satanée gauche qui clame que, « plus on sort de Montréal, plus on compte d’appels en lien avec l’extrême droite. » (Mauvieux, Simon, L’extrême droite davantage signalée, Métro, Montréal, week-end 6-8 juillet 2018, page frontispice).e

OUVRAGES DE RÉFÉRENCE :

Hourani, Albert, Histoire des peuples arabes, Éditions du Seuil, Londres, 1993
Rogan, Eugene, Histoire des Arabes, Perrin, New York, 2009



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mardi 14 août 2018


LA LANGUE GRECQUE


Daniel Paquet
                                           dpaquet1871@gmail.com

Aujourd’hui à Athènes (et dans toute la Grèce) existent deux langues : la langue dite savante, plus proche du grec ancien, qui est utilisée dans les textes officiels et le grec moderne, ou démotique, qui est la langue courante, parlée et écrite, et celle de la littérature grecque moderne.  (Éditions Assimil, Le grec sans peine, Poitiers, 1982, 368 p.)
La langue parlée de nos jours en Grèce est directement issue du grec ancien dont l’origine remonte au troisième millénaire avant Jésus-Christ.  Les plus anciens témoignages littéraires que nous possédons, l’Iliade et l’Odyssée d’Homère, ont été rédigés probablement au VIIIe ou IXe siècle avant J.-C.  Les savants datent [la langue] du XVe ou du XVIe siècle avant notre ère.
Le grec a donc été parlé sans discontinuer depuis plus de 3500 ans au sud de la péninsule balkanique.  C’est l’un des rameaux de la vaste famille linguistique appelée indo-européenne qui regroupe la plupart des langues employées par les peuples vivant ou ayant vécu entre l’Oural et l’Atlantique depuis l’aube des temps historiques.
La particularité du grec, c’est d’avoir été pendant plusieurs siècles, sinon la « langue universelle » de l’Antiquité classique du moins la langue d’échange la plus répandue dans le bassin méditerranéen ainsi qu’au Proche-Orient, et cela à dater des conquêtes d’Alexandre le Grand (fin du Ive siècle avant J.-C.).
À cette époque et jusqu’à la conquête de la Grèce par les Romains (début du IIe siècle avant J.-C.) on assiste à la formation de la « langue commune » ou Koinè, qui traduit en fait la prééminence du dialecte attique (celui d’Athènes et de ses environs) sur les autres parlers grecs (l’ionien et le dorien notamment).  Le plus célèbre « monument » de la Koinè est le texte des Évangiles.
Cette langue commune va évoluer tout au long de l’époque byzantine avec, pour trait dominant, l’élargissement du fossé qui sépare la langue officielle de l’État et des lettrés, de la langue populaire employée dans la vie de tous les jours.
Lorsque la junte militaire des Colonels prend le pouvoir en 1967, elle fait de la langue puriste, ou « kathàrevoussa », la langue de l’État et de l’enseignement. À l’inverse, la « dhimotiki » est  proclamée langue officielle en 1976, une fois la démocratie rétablie (1974). (Guide pratique de conversation, Grec moderne, Librairie Générale Française, Le livre de poche, Paris, 1989, 349 p.)


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mercredi 8 août 2018


DES BALADES POUR LA PAIX

Daniel Paquet         dpaquet1871@gmail.com

Si je vous dis que ma première invitée est Britannique, qu’elle est encore jeune et qu’elle a chanté au State olympique de Beijing en République populaire de Chine, à l’ouverture des Jeux de 2008; vous aurez sans doute deviné qu’il s’agit de Sarah Brightman.  Une voix pour la paix et le rapprochement entre l’Asie et l’Occident.  Ses chansons font rêver.  De formation classique, elle interprète tout de même des airs de musique « pop ».  Elle n’est pas recluse dans un seul style, mais ouverte aux influences diverses.

On pourrait l’imaginer dans les contreforts d’une colline; à ses pieds une vallée anglaise typique et verdoyante.  On entend le galop d’un destrier.  Il porte le chevalier, recouvert de sa cotte-de-maille; il accourt rejoindre –la paix retrouvée après la croisade- sa dulcinée à qui on a déjà appris son retour; émue elle fait les cent pas aux créneaux du château.  Le chœur a entonné un hymne à l’amour : Scarborough Fair.  Un air traditionnel anglais.  C’est l’impatience des retrouvailles après des mois, voire des années de séparation.  « Then she’ll be a true love of mine. »
En italien suit : Figlio Perduto (Lost Son).  Voix puissante sur une composition de M. Ludwig Van Beethoven : la lutte dans le cœur des hommes entre ce qu’il chérit et le mirage qui peut l’emporter vers la mort.  C’est un crescendo plein de force, libre et saisissant.
(On retrouve ces deux chansons sur le disque La Luna, Nemo Studios, Angel Records, Printed in Canada en l’an 2000).
[Incise]  Pour ceux qui parlent l’espagnol, il est très plaisant de comparer cette interprétation avec celle du groupe espagnol « Mocedades ».  Dans cette langue, la chanson s’appelle « Cuando tu Nazcas ».  Elle date de 1983 et elle emprunte les rythmes disco. Ce n’est plus une prestation classique, mais bien une chanson populaire.  C’est d’ailleurs le genre de ce groupe, peu connu au Canada, mais ayant une très bonne place dans le cœur et l’esprit des peuples d’Espagne et d’Amérique latine.
(Mis 30 mejores Canciones, Sony Music Entertainment, Miami, 2003)
D’ailleurs, dans cette compilation, le titre le plus connu est sans doute “Eres tu”, une grande chanson d’amour poétique, chantée également en espagnol.
Brisons les armes
Revenons à Sarah Brightman. Un de ses plus beaux disques est « Harem », enregistré  en 2002/2003.  La guerre bat son plein en Afghanistan et en Irak.  La chanteuse assume et produit un disque où se côtoient l’Occident et l’Orient.  D’ailleurs une partie du disque a été fait au Liban et en Égypte. L’Orchestre symphonique de Prague a aussi été mis à contribution; les cordes en témoignent.
Dans une de ses plages, The War is over, elle proclame :  « In morning dew, a glorious scene came through like war is over now.  I feel I’m coming home again.  Pure moments of thought.  In the meaning of love, this war is over now.  I feel I’m coming home again to you.”
(Harem, Angel, EMI Music Canada, 2003)
Dans la même veine, notons la magnifique chanson de la jeune interprète Tina Arena.  Née en Australie de parents Italiens, elle fait carrière en France.  Elle s’est fait connaître dans la version anglophone de Notre-Dame-de-Paris, montée  à Londres, en Grande-Bretagne.
Elle serait cataloguée, selon l’époque, comme chanteuse « commerciale », mais elle a chanté en 2005, un hymne à la paix.  On parle de « Je m’appelle Bagdad ».  Sur des airs orientaux/arabes, elle est bien droite –on l’a vue à la télévision- et entonne sous la complainte d’un piano lugubre, accompagnée d’un chœur qui renforce la douleur. Cette douleur, c’est la chute de la capitale irakienne.  Elle chante : « Je m’appelle Bagdad, et je suis tombée sous le feu des blindés […] Mes contes des mille et une nuits n’intéressent plus personne.   Ils (les agresseurs, dont les USA, ndlr) ont tout détruit. »
(Un Autre Univers, Sony BMG Music Entertainment, France 2005)
Quand il faut partir
Chanson préparant un grand voyage, un départ après un dur effort, c’est bien « Time to Say goodbye ».  C’est peut-être l’aria qui a fait connaître le plus Sarah Brightman du grand public, que ce soit au Canada ou ailleurs dans le monde.  Elle l’interprète avec Andrea Bocelli.
Cette fois, le chant est lyrique et classique.  D’ailleurs, l’enregistrement, connu avant tout, a été réalisé avec l’Orchestre symphonique de Londres (G.-B.)  Ce sont les paroles qui annoncent un grand voyage, qui se fait le porte-étendard de l’amour, du cri vers l’être que l’on ne veut pas quitter, mais il n’y a pas de résignation.  Le voyage emmènera les deux amants. On prépare les bagages ; l’aventure, l’inconnu  nous attendent : « Time to Say Goodbye, paesi che non ho mai. Veduto e vissuto come te, adesso si li vivro, su navi per mari, che io los o, no no non esistono piu, It’s Time to Say Goodbye. »  (Time to Say Goodbye, Places that I’ve  never seen or experienced with you, now I shall, I’ll sail with you, upon ships across the seas, seas that exist no more, I’ll revive them with you.)
Puisque nos parlons de voyage, imaginez que surgit des brumes un formidable aéronef russe Antonov. (Pour ceux qui ne sont  pas versés en aéronautique, c’est pratiquement l’avion –en service- le plus prodigieux ; le gouvernement canadien a eu recours à ses services à l’occasion).  Donc, notre « tapis magique » fend le brouillard et sous les regards ébahis, il s’approche de la piste de décollage.  La musique et la voix de Sarah Brightman le dirigent dans « Naturaleza Muerta ».   Son pilote entraînera son étalon moderne et gigantesque vers le bout de la piste, lentement, royalement, en attendant qu’une fenêtre d’accalmie se montre à l’horizon (Espera, espera !) pour annoncer l’élan et l’accélération irrésistible qui propulsera l’appareil bien au-delà des nuages.  Pop up ! nous volerons vers le soleil.  Qu’est-ce que la nature et l’environnement peuvent être   beaux…
(Time to Say Goodbye, Angel, EMI, 1997, made in Canada)
Enfin, Sarah Brightman a aussi puisé au répertoire anglais et états-unien, créé pour des spectacles et des émissions de télévision et a interprété de belles chansons rassemblés dans le CD “The Songs that got Away”.  (The Really Useful Record Co, 1989, made in Canada).
Elle possède  une large palette.  Sous un autre registre, elle est soucieuse de sa santé, ne boit pas et travaille beaucoup, innove et tente de nouvelles expériences musicales avec beaucoup de joie.  Elle n’est pas sclérosée par les habitudes et la routine.
Et elle est vraiment si belle.
Toujours avec des mots semblables
Je ne sais pas trop pourquoi, mais dans un « flash » d’inspiration débordante, aux petites heures de la nuit, il me vint à l’’idée de conclure cet article en rappelant au lecteur qu’à l’instar de Sarah Brightman, il y a eu aussi des groupes anglo-saxons qui ont dit tout haut :  « Yes, I love you », dans un anglais clair et limpide.
Je pense ici à « The Moody Blues » dans « Nights in White Satin » où le chanteur Justin Hayward, soutenu par l’Orchestre symphonique de Londres (G.-B.), pouvait dire à tout un peuple, -nous sommes dans les années 1970-  que malgré les façons de penser et de vivre, nous les aimons.  Ne pourrait-il pas désigner ainsi le peuple états-unien, alors engagé dans la guerre contre les « diables » de communistes au Vietnam ?  (Greatest Hits, Polygram Records, 1989, made in Canada).
C’est une grande chanson et d’une profonde actualité.  Elle parle de cette nuit qui ne finit pas, de vérité et d’amour sans restrictions.  Que pouvons-nous dire de plus à un peuple dont les autorités justifient toutes les guerres par la menace : d’abord communiste et ces jours-ci « terroriste ».  Elles dupent leurs commettants et appellent quasi à la croisade pour une goutte d’or noir, alors qu’au bout du compte, c’est un peu eux que le pouvoir en place assassine, sans vergogne…
Ceux qui ne comprennent pas l’anglais pourraient demeurer sur leur appétit, certes.
Alors La Vie Réelle, a revisité « Les grandes succès de Stéphane Venne », une chanson a retenu l’attention ; elle a été créée par Nicole Martin en 1981, comme thème musical du film Les Plouffe.
Elle dit : « Il était une fois des gens heureux ».  D’une voix poignante, elle clame en pensant à ces années de tumulte qui furent celles de la deuxième guerre mondiale, alors que les jeunes hommes du Québec, comme ceux d’autres pays étaient mobilisés dans la guerre au nazisme allemand, en Europe : « À table, il y eut des chaises vides, aux yeux virent les rides, il ne resta plus rien de vrai […]  Il était une fois des gens heureux, c’était en des temps plus silencieux, parlez à ceux qui s’en souviennent.  Ils savent encor’ les mots des romances anciennes, où ça disait toujours ‘le monde est beau, le monde est beau ‘ »
(Le temps est bon, Musicor, Disque Citation, 1998, Canada)
L’Afghanistan, l’Irak et (l’Amérique latine menacée): rien n’a jamais été aussi impérieux et noble pour la classe ouvrière et les communistes aux mille chansons que la lutte pour la paix.  N’était-ce pas le cœur des chansons de Jean Ferrat ?

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mardi 7 août 2018


Canada, le 7 août 2018

Honorable députée/é Mme / M

Objet :   Des Colombiens vivant au Canada dénoncent la grave situation de violation systématique des droits de la personne qui règne aujourd’hui en Colombie

Au nom des milliers de victimes du conflit armé et de victimes de l'État colombien, dont un bon nombre se trouvent en exil au Canada, nous, qui faisons partie des mouvements soussignés, résidents et citoyens canadiens, nous nous adressons à l'honorable Parlement canadien pour dénoncer la situation de violation systématique des droits de la personne qui est imposée aujourd’hui en Colombie.  Nous lançons un appel à l'honorable Parlement canadien, symbole de la tradition de lutte pour la défense des principes démocratiques et des droits de la personne, qui a distingué le Canada à l'échelle internationale, pour qu’il demande au nouveau gouvernement colombien, qui assumera ses fonctions aujourd’hui, le 7 août, de prendre réellement les mesures correctives qui s’imposent pour mettre fin à cette situation de violation systématique des droits de la personne.

-Seulement au cours des six premiers mois de 2018, 311 dirigeants sociaux ont été assassinés.

-Peu après le 17 juin dernier, date de l’élection présidentielle dont le gagnant fut M. Iván Duque, candidat ouvertement de droite, des groupes paramilitaires qui se sont donné les noms d’"Aigles noirs " et de "Forces d’autodéfense gaïtanistes de Colombie", ont commencé à proférer des menaces de mort contre des membres de mouvements politiques de l’opposition, des syndicalistes, des leaders sociaux, des dirigeants des communautés autochtones et afro-colombiennes et ont produit, à nouveau, des déplacement forcés dans une grande partie du territoire de la Colombie.

-Face à cette situation, nous demandons l’application de mécanismes d’observation internationale (tels que l’envoi d’une délégation internationale) sur le territoire colombien pour évaluer la situation réelle des populations des régions menacées par les groupes paramilitaires, ainsi que le niveau réel de sécurité des dirigeants menacés en ce moment et les garanties réelles dont dispose la population civile pour exercer ses droits économiques, civils et politiques dans le cadre de la Constitution et des lois de la démocratie colombienne.

-Aujourd'hui, la violation des droits de la personne, la criminalisation et la persécution de l'opposition politique sont redevenus systématiques et croissants, ce qui empêche l’existence de garanties réelles pour l'application du droit à la justice, à la vérité et aux réparations véritables aux victimes du long conflit armé colombien.

Les informations suivantes pourraient vous permettre de nous aider à corriger cette situation :

-Le paramilitarisme, qui a déjà été largement documenté, est le résultat de la stratégie de «guerre sale» que les forces gouvernementales (police et armée) appliquent en Colombie depuis 1964. En 2005, la Loi 975 ou «Loi de Justice et de Paix» a imposé, d’une part, la démobilisation des groupes paramilitaires, mais, d’autre part, une impunité généralisée pour les crimes de ces groupes : seulement 1,98% des 35 335 paramilitaires démobilisés ont été jugés pour les crimes atroces qu'ils ont commis. À ce moment-là, plus de 1 500 paramilitaires n'avaient pas remis leurs armes, et aujourd'hui environ 11 000 hommes armés agissent en Colombie sous les noms d’Aguilas Negras» et d’«Autodefensas Gaitanistas de Colombia», de la même façon que les groupes paramilitaires opéraient avant l’adoption de la Loi 975. Dans certaines régions, ces groupes visent à dominer les secteurs commerciaux par la pratique de l’extorsion économique, des menaces et des assassinats. Cette situation a été documentée et dénoncée au Forum international pour la paix en Colombie, tenu en novembre 2016 en Espagne, après la signature de l'Accord de paix avec le groupe de guérilla FARC.

-En 2008, l'extradition aux États-Unis de 23 chefs paramilitaires inculpés de narcotrafic n’avait été en fait qu’une stratégie pour empêcher ces personnes d’être jugées en Colombie pour crimes contre l'humanité. Mais, de l’étranger, et pour obtenir les bénéfices de la «Loi de justice et de paix», ils ont été obligés de dénoncer la stratégie politico-militaire utilisée pour voler les terres de millions de paysans, stratégie appliquée par les forces gouvernementales (police et armée) pour servir les intérêts de puissants secteurs économiques. Cette stratégie avait semé la terreur dans des régions entières de la Colombie, causant la mort et le déplacement de millions de personnes, dont des milliers se trouvent aujourd'hui au Canada.
Au cours des dix dernières années, les paramilitaires ont infiltré toutes les sphères du gouvernement de la Colombie. Entre 2007 et 2011, 133 membres actuels et ex-membres du Congrès colombien, ainsi que 7 ex-gouverneurs de départements et 35 ex-maires ont été l’objet d'enquêtes pour leurs liens présumés avec des paramilitaires. La plupart de ces personnes étaient membres du parti politique de l'ex-président Álvaro Uribe Vélez. Même si plusieurs d’entre eux ont été condamnés à des peines de prison, les idéologues qui ont organisé cette gigantesque campagne de terreur sont toujours en liberté et jouissent de la plus totale impunité.

-Aujourd’hui, l'ex-président Uribe est formellement accusé par la Cour suprême de Justice de la Colombie de fraude procédurale, d’intimidation et de corruption de témoins qui ont dénoncé ses liens avec les groupes paramilitaires. En 2010, sous la présidence d’Álvaro Uribe Vélez, le Département administratif de la sécurité (DAS), qui relevait directement de lui, avait fait l'objet d'un scandale, qui avait déclenché la plus grande enquête judiciaire menée sur l’infiltration paramilitaire au sein de l’administration de l’État. L'écoute électronique de membres de l'opposition politique et la création du corps de police politique G3, avaient pour but de surveiller et d’intimider, sous le nom du groupe paramilitaire «Aigles noirs», des magistrats, des juges, des défenseurs des droits de la personne, des journalistes, des syndicalistes, des membres de partis de l'opposition politique, entre autres. Pour tous ces faits, des demandes d’enquête ont été soumises au service d’enquête du Bureau du procureur de la Colombie (Fiscalía), mais jusqu'à ce jour les responsables directs de ces crimes n’ont pas été jugés.

-Aujourd’hui, à nouveau, des militants de mouvements sociaux et de l'opposition politique sont menacés de mort par les groupes paramilitaires tels que les «Aigles noirs», entre autres les militants sociaux et politiques du mouvement politique «Colombia Humana», principale force d’opposition politique officielle de la Colombie. Nous croyons qu’il est nécessaire de dénoncer ces faits pour éviter la répétition d’évènements tels que l’extermination du parti de gauche «Union patriotique» durant les années 80 et 9, au cours de laquelle plus de 1 500 membres de ce parti ont été assassinés sur le territoire colombien par les paramilitaires avec la complicité des membres des forces de sécurité de l’État colombien, pour empêcher la diffusion démocratique de toute autre position politique (Voir la page de recherche documentaire VerdadAbierta.com).

-Le bureau du Haut-Commissariat des Nations Unies en Colombie a diffusé, de façon répétée, des rapports sur l’augmentation du nombre d'intimidations et de menaces de mort par lettres et messages de courriel contre des défenseurs des droits de la personne, des dirigeants sociaux et communautaires et des membres d’autres groupes marginalisés. Bien que des enquêtes aient été menées dans certains cas, la plupart des menaces restent impunies, et les autorités responsables de l’État rejettent en général rapidement les plaintes sans mener d’enquête. Seulement au cours des six premiers mois de 2018, 311 dirigeants sociaux ont été assassinés sans qu’aucun responsable ne soit connu jusqu’à ce jour. Les menaces des groupes paramilitaires intimident les défenseurs des droits de la personne, entravent leurs activités, les forcent à s'autocensurer et accroissent la méfiance de société civile envers l'État.

Les exécutions extrajudiciaires commises par les forces gouvernementales (police et armée) sont systématiques. Cette pratique constitue, selon le droit international, un crime contre l'humanité. Les cas connus sous le nom de «falsos positivos» (dans l’expression «faux positifs», le terme «positivo» signifie «objectif militaire atteint»), sont ceux de jeunes civils innocents que des soldats ont tués et déguisés en guérilleros dans le but de recevoir, en récompense, la prime instituée par le commandement de l’Armée en échange de «positivos» dans sa lutte aveugle et barbare contre les forces insurrectionnelles et ses crimes envers des millions de civils. Les soldats impliqués ont été libérés, mais aucun membre du commandement militaire n’a été déclaré responsable de ces assassinats. Au cours des huit années de mandat présidentiel d'Álvaro Uribe Vélez (2002-2010), plus de 10 000 exécutions extrajudiciaires ont été commises en Colombie, selon les données publiées par les ex-colonels de police Ómar Fabian Eduardo Rojas et Leonardo Benavides dans leur livre «Exécutions extrajudiciaires en Colombie 2002-2010».

Au Canada, nous, membres des organisations de victimes indiquées ci-dessous, soumettons la présente demande aux députés de l’honorable Parlement du Canada, dans l'espoir que des mesures seront adoptées en vue de la mise en œuvre d’actions positives allant dans le sens de notre demande.

Nous vous remercions de l’attention et de l’intérêt que vous accorderez à la situation de la Colombie.

Veuillez agréer nos salutations sincères,

Pour répondre à la présente demande, veuillez nous contacter par courrier électronique à l’adresse suivante :

Les organisations signataires :

-Association de victimes de l'État colombien - Canada
-Association de victimes du conflit armé en Colombie au Canada - (ASOVICA) – Canada
-Comité pour la paix en Colombie – Madrid, Espagne
-Dialogue Afrodiaspora – Espagne
-Femmes réfugiées, exilées et migrantes – Chapitre Canada
-Forum international de victimes - Chapitre du Canada

samedi 4 août 2018


Les Nords-Coréens débarquent
Billet d’humeur
Daniel Paquet              lundi 17 avril 2017, 14h05 GMT                dpaquet1871@gmail.com

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MONTRÉAL - Hier, le groupe TVA, télévision privée québécoise, nous a lessivé les oreilles (ce qui n’est pas inusité) : les Nord-Coréens se préparent à nous entraîner dans la troisième guerre mondiale. 
La télé a invité un pseudo-spécialiste à nous livrer la quintessence de sa pensée sur le monde asiatique.  D’abord, il a affirmé, trouvaille de sa part, que le peuple nord-coréen vit dans l’indigence la plus extrême.  Ils crèvent de faim.  Tout l’argent va au régime qui s’équipe d’armes sophistiquées – nucléaires -  pour détruire l’Occident, dont les États-Unis (d’ailleurs victimes de tous les peuples de la terre pour une raison inconnue (!?). 
Résumons, depuis la fondation du pays, la population de ce pays asiatique n’a jamais connu le bien-être et l’aisance.  Ils ont tous souffert; ne sont-ils pas sous la domination communiste et qui dit communiste, dit : misère noire et souffrances indicibles.  Vous ne croyez pas le « spécialiste », alors allez-y voir par vous-mêmes !!  Après tout TVA a les moyens de se faire croire; il a les ressources – tout court-, fondées sur de juteux profits par rapport à ses coûts de mise en ondes en tout premier lieu.  Quant au contenu de ses émissions, les propriétaires ont appris à nous traiter comme des bourriques, à tel point que les auditeurs moyens trouvent leur navire amiral (à Montréal) comme trop « intellectuel »; ils savent nous faire admettre que 2+2= 3; alors si vous croyez qu’ils se trompent eu égard à la République démocratique populaire de Corée (Nord), alors vous errez.
Chez eux, il n’y a jamais d’erreur, sauf un déficit d’exactitude.  Par exemple, alors que la majorité des auditeurs de la chaîne de télévision attendait les bombardements vers les petites heures du matin le lendemain de la fête pascale, alors que nous dormions encore, la réalisation de cet acte « perfide » n’a pas eu lieu. Peut-être les Nord-Coréens ont choisi de nous envahir et de noircir le ciel d’une obscure nuée par des milliers de parachutistes.  Alors, en tirant les rideaux ce matin, j’ai soigneusement scruté le ciel : pas d’envahisseurs.  J’ai regardé sur la rue Hochelaga, pas de fantassins, ni de chars.  Que se passe-t-il?  Se seraient-ils dégonflés au dernier moment?  Après tout Donald Trump a mis l’Organisation du Traité de l’Atlantique Nord (OTAN) sur le coup, avec ses meilleurs soldats au monde…
C’est alors que j’ai compris ce que nous devions faire.  Nous avons un sursis, soit!  Allons acheter du riz et préparons-nous à le troquer contre la paix auprès des soldats Coréens du Nord qui après tout souffrent de la faim tout comme leurs compatriotes.  Acheter la paix, c’est ce que nous pouvons faire de mieux: une action citoyenne comme diraient les petits bourgeois.  On peut le reconnaître aux propos des citoyens « ordinaires » qui ont téléphoné à l’émission d’affaires publiques, recevant notre spécialiste au téléphone.  (Il ne pouvait pas se rendre sur le plateau, fêtant Pâques en famille).
Depuis l’attente et l’énervement paniqués des populations occidentales, des cas nombreux de psychose se sont déclarés; les hôpitaux psychiatriques sont pleins et les cliniques débordent.  Mais les dirigeants exultent : ça fera moins de monde à relocaliser dans les institutions, appelés à prodiguer les premiers soins au grand public. 
Morale : soyons reconnaissants d’être gouvernés par des dirigeants aussi empathiques et passionnés et possédant un grand cœur et une vision généreuse du monde, y compris des Coréens.  Un grand coucou aux gestionnaires du Groupe TVA.  Enfin, nous aurons la paix sur terre; la paix des cimetières, mais la paix tout de même.  Quant au riz, quelle trivialité! On ne parle pas de choses aussi communes quand les leaders de l’Union européenne, de l’Amérique du Nord s’entendent pour apporter le bien dans le monde.  Merci Donald!