mercredi 29 mai 2019

Les Elections européennes... Et après! Bonbons roses, Gilets jaunes et la guerre mondiale...

Les Elections européennes... Et après!

Bonbons roses, Gilets jaunes et la guerre mondiale...

Nos nombreux adversaires et nos nombreux faux amis se régalent en nous répétant en boucle que notre liste communiste L'Humain d'abord, à quelques décimales près, passait derrière la liste animaliste, et loin derrière la liste pour laquelle la majeure partie de l'humanité se compose de sous-humains (Rassemblement national).
C'est voir par le petit bout de la lorgnette, car Ian Brossat, de l'avis des camarades et même de la presse bougeoise, a mené une très belle campagne et a redonné une couleur un peu plus rouge révolutionnaire aux nombreux roses bonbons qui n'acceptent pas le renouveau du 38e congrès.
Nous avons perdu cette bataille, mais nous gagnerons la lutte des classes. Il faut donner du temps au temps pour que la nouvelle équipe issue du 38e Congrès puisse s'affirmer dans le Parti et faire ses preuves.
La campagne de Ian était très belle, mais on doit tout de même se poser quelques questions : 
1) Notre liste PCF aux Européennes avait beaucoup de qualités, mais elle incluait aussi beaucoup de nos roses bonbons réformistes dont les positions avaient été rejetées par le 38e Congrès, comme les Pierre Laurent, Patrick Le Hyaric, Francis Wurtz, etc., champions du rejet du socialisme et des pays socialistes passés et présents. Si bien que notre liste était un peu confusioniste, genre "tous ensemble", même si on n'est d'accord que pour partager nos désaccords.
Ce confusionisme de notre liste nous a-t-il fait gagner ou perdre des votes? Difficile à dire, mais il a floué l'image du Parti. Il nous a empêché de nous positionner clairement sur une des questions principales qui se pose à l'Union Européenne : Comment se dissocier de l'impérialisme étasunien et se solidariser avec la Chine socialiste dans la guerre mondiale économique, politique, idéologique, et militaire de plus en plus chaude qui les oppose.
Jean-Claude Delaunay l'a bien dit : "Il faut soutenir la Chine et le peuple Chinois contre les assauts impérialistes". Delaunay ajoute : " La direction du PCF se doit d'intervenir dans ce conflit en soutenant ouvertement la Chine et en appelant la population française à prendre parti." (http://lepcf.fr/Il-faut-soutenir-la-Chine-et-le-peuple-chinois-contre-les-assauts-imperialistes)
Ian Brossat n'a pas pu, ou n'a pas voulu le faire, vu que la question est tabou! Car la lutte interne entre les roses bonbons réformistes du PCF et des révolutionnaires dans la nouvelle équipe élue au 38e Congrès est loin d'être réglée.
Nos adversaires, nos faux amis, Ian Brossat et même Fabien Roussel, notre nouveau secrétaire national, nous disent à l'unisson qu'il faut rassembler la gauche qui est éparse pour ne pas sombrer complètement. La nostalgie de Mitterand, de l'Union de la gauche, des collectifs anti libéraux et du Front de Gauche refait surface. C'est tout juste si certains esprits chagrin ne regrettent pas d'être allés aux européennes seuls alors que Pierre Laurent souhaitait une liste d'union de cette gauche aux contours difficilement définissables.
Il me semble en effet qu'il faut de toute urgence un rassemblement, mais pas n'importe lequel. Quand Ian Brossat nous dit que nous n'avons pas d'adversaires à gauche, ce n'est pas clair.
Il me semble qu'il faut rassembler de toute urgence tous les camarades, de la base au sommet, du Parti Communiste et hors du Parti Communiste, qui sont en paroles et en actes, pour le socialisme et pour les pays socialistes passés et présents, dirigés par des Partis Communistes. Cela n'inclut donc pas les roses bonbons. Cela n'inclut pas non plus les trotskystes et autres gauchistes qui veulent la Révolution partout et toujours sans en avoir jamais réussi une seule...
Et en ce sens, Delaunay n'est pas flou comme notre liste. 
Bien entendu, autour de ce rassemblement des révolutionnaires pro-socialisme, et sur des objectifs précis comme la lutte contre les projets austéritaires macroniens, nous devons rassembler le plus largement possible, tout en ne nous laissant pas dominer. Que des Gilets jaunes aillent se receuillir devant le Mur des Fédérés, martyrs de la Commune, au Père Lachaise est encourageant.
Enfin, il ne suffit pas, bien sûr, de se solidariser avec les pays socialistes; il faut aussi proposer un projet clair d'un socialisme aux caractéristiques de la France en s'appuyant sur un bilan de ce qui a été accompli et de ce qui a échoué en France et dans le monde.
Ainsi nous pourrons renverser, en France, le système économique actuel qui ne se laissera sûrement pas "dépasser" par les réformettes de nos roses bonbons!


--
Hervé FUYET
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dimanche 26 mai 2019


Publié le 26/05/2019 par PCF
Elections européennes : déclaration du PCF
Au soir de ce scrutin, la domination des forces réactionnaires, marquée par le score élevé du Rassemblement national qui arrive en tête, deux ans après le séisme de 2017, doit interpeller toutes les forces de gauche. Cette situation est très grave pour l'avenir de la France. L'aspiration à un changement de politique, pourtant largement majoritaire en France et en Europe, ne s'exprime pas pour le moment en faveur d'une issue politique de progrès social et démocratique.

La responsabilité première de la progression du RN incombe à Emmanuel Macron qui a tout fait depuis plusieurs mois pour installer un face-à-face avec le parti de la haine. Non seulement LREM connaît un échec, mais en faisant ce choix ainsi qu'en mettant en œuvre une politique néolibérale, profondément antisociale, le Président de la République aura offert au RN un regain de crédit politique. Ce jeu cynique a un prix catastrophique : il met en danger la République au moment même où des formations autoritaires et xénophobes viennent d’obtenir des résultats préoccupants dans plusieurs pays d’Europe. Nous n’en sommes que plus inquiets de la place qu’ont pris, dans la campagne électorale, les propos démagogiques ou mensongers, les discours racistes et les appels à la stigmatisation des réfugiés.
Les estimations connues à cette heure indiquent une forte hausse de la participation par rapport à ce qui était attendu. Cela n'efface pas pour autant la crise démocratique dans laquelle s’enfonce, depuis des années, notre pays. Plusieurs dizaines de millions d’électeurs.trices, notamment dans les catégories populaires comme parmi les jeunes et dans l’électorat de gauche, ne se sont pas sentis concernés, laissant ainsi la droite, qu’elle soit macroniste ou LR, et l’extrême-droite rafler l’essentiel des sièges au Parlement européen.
Malgré la très belle campagne de Ian Brossat et de ses colistier.e.s, la participation des militant.e.s du PCF et de République et Socialisme, ainsi que de citoyen.ne.s de tous horizons, le score de notre liste Pour l'Europe des gens contre l'Europe de l'argent est en deçà de nos espérances. Les propositions que nous avons portées, notre travail de terrain pour promouvoir les exigences populaires, notre respect de toutes les forces de gauche constituent un atout pour construire une alternative de gauche à la politique d’Emmanuel Macron.
Du fait d’un mode de scrutin inique, qui élimine toute liste ayant obtenu moins de 5 %, notre résultat ne nous permet pas d’envoyer des députés au Parlement européen. Ces élus manqueront pour conduire les combats plus que jamais indispensables pour construire l’Europe des gens contre l’Europe de l’argent. Ce combat ne s’en poursuivra pas moins, avec nos partenaires du Parti de la gauche européenne et du groupe de la Gauche unitaire européenne, dans les luttes et les batailles qu’il faudra mener contre le néolibéralisme et le nationalisme qui menacent l’Europe et la France.
La grande leçon de ce scrutin est donc le besoin de reconstruire la gauche, afin d’ouvrir une issue à la grave crise que vit notre pays.
Au total, les différentes listes s’en réclamant, qui étaient divisées sur la question européenne, atteignent à peine un tiers des suffrages exprimés. Il convient maintenant de travailler au rassemblement. C’est le sens de l’appel solennel que nous lançons ce soir à l’ensemble des forces de gauche, à leurs électrices et à leurs électeurs.
Notre pays est en proie à une colère profonde devant les inégalités que provoquent des politiques au service exclusif de la finance et du capital. Rien n’est plus indispensable que d’empêcher son dévoiement en proposant à notre peuple une perspective de progrès social et de justice, d’égalité et de fraternité retrouvées, de démocratie et de défense des équilibres écologiques menacés par un capitalisme cupide. C’est la seule manière de faire renaître un espoir majoritaire et de pouvoir battre, en même temps, le président des ultra riches et ses faux adversaires d’extrême droite.
Dans le respect de notre diversité, nous devons, nous pouvons construire un large rassemblement sur des propositions de gauche en rupture avec les politiques néolibérales. Nous pouvons construire et obtenir des avancées importantes et attendues avec les salarié.e.s en lutte dans les entreprises, leurs organisations syndicales, de nombreux citoyen.ne.s mobilisés dans le mouvement des gilets jaunes et les actions pour le climat, le mouvement associatif. Nous pouvons mettre en échec le projet gouvernemental de contre-réforme des retraites, comme les reculs démocratiques contenus dans les réformes institutionnelles en préparation, gagner ensemble une augmentation générale des salaires et des pensions, une sécurité sociale étendue, un plan d’urgence pour les services publics, le retour sur les privatisations imposées aux Français à commencer par celle d’ADP, une lutte déterminée contre l’évasion fiscale et pour une autre utilisation de l'argent public, des banques et des entreprises. Le PCF prendra toute sa part dans ce travail de reconstruction de la gauche. Nous proposons à toutes les forces de gauche et écologistes de se rencontrer rapidement pour échanger sur les initiatives à prendre et nous appelons nos concitoyens à s'appliquer dans cette reconquête.
Passons ensemble à l’action. Commençons ainsi à esquisser l'union populaire qui pourra demain changer le destin du pays et de l'Europe. C’est avec détermination que le Parti communiste français s’engage dans la bataille pour la transformation sociale.
Tag(s) : #Electionseuropeenne2019#PCF#Communiste



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Résultats élections européennes 2019


Retrouvez les résultats des élections européennes dès leur publication dans la soirée du 26 mai 2019. Suivez en direct le score des listes engagées dans la campagne pour élire les membres du Parlement européen. Découvrez le nombre de voix de chaque liste dans votre ville et partout en France, ainsi que les résultats dans chaque pays de l'Union européenne.
Les résultats des européennes en France



La répartition des sièges en France
2014

Estimation résultats
Prenez le pouvoir, liste soutenue par Marine Le Pen
RN
23.2%

Renaissance
LREM-Modem-Agir
21.9%

Europe écologie
EELV
12.8%

Union de la Droite et du Centre
Les Républicains
8.3%

La France insoumise
LFI
6.7%

Envie d'Europe écologique et sociale
Parti socialiste - Place Publique - Nouvelle Donne
6.7%

Le courage de défendre les Français avec Nicolas Dupon-Aignan. Debout la France ! - CNIP
DLF
3.6%

Listes citoyenne du Printemps européen avec Benoît Hamon soutenue par Génération-s et Dième-Diem 25
Génération-s
3.4%

Pour l'Europe des Gens contre l'Europe de l'argent
PCF
2.4%

Les Européens
UDI
2.6%

Parti animaliste
PA
2.2%

Urgence écologie
Génération écologie
1.9%

Ensemble pour le Frexit
UPR
1.2%

Lutte ouvrière - contre le grand capital, le camp des travailleurs
LO
0.8%

Ensemble Patriotes et Gilets jaunes : pour la France , sortons de l'Union européenne !
Les Patriotes
0.7%

Alliance jaune, la révolte par le vote
AJ
0.6%

La Ligne claire
SIEL
Parti Pirate
PP
Parti révolutionne Communistes
PRCF-IC
Union des démocrates musulmans français
UDMF
Une France Royale au coeur de l'Europe
L'Alliance Royale
Démocratie représentative
DR
Parti des citoyens européens
PACE
Liste pour la reconquête
Dissidence française
Parti fédéraliste européen - Pour une Europe qui protège ses citoyens
PFE
Mouvement pour l'initiative citoyenne
MIC
Allons enfants
Allons enfants
Décroissance 2019
-
A voix égales
-
Neutre et Actif
-
Esperanto - liste commune équitable pour l'Europe
Europe Démocratie Esperanto
Évolution citoyenne
EC
Les Oubliés de l'Europe - Artisans, commerçants, professions libérales et indépendants
APCI
UDLEF (Union démocratique pour la liberté égalité fraternité)
UDLEF

Mise à jour : 26/05/2019 à 20h00 (Source : Ipsos, Sopra, Steria)
Retrouvez l'analyse politique de l'élection européenne par la rédaction Ouest-France


Hémicycle du Parlement européen
2019
2014
2009  Total751 sièges
Légende

Les partis en tête dans chaque pays
2019
2014
2009

Légende
Les résultats du Parlement européen

Tous les résultats détaillés de l'élection dans les pays de l'Union européenne

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Le nombre d'eurodéputés par pays


Allemagne

96 sièges (12,8%)



France

74 sièges (9,9%)



Italie

73 sièges (9,7%)



Royaume-Uni

73 sièges (9,7%)



Espagne

54 sièges (7,2%)



Pologne

51 sièges (6,8%)



Roumanie

32 sièges (4,3%)



Pays-Bas

26 sièges (3,5%)



Belgique

21 sièges (2,8%)



Grèce

21 sièges (2,8%)



Hongrie

21 sièges (2,8%)



Portugal

21 sièges (2,8%)



République tchèque

21 sièges (2,8%)



Suède

20 sièges (2,7%)



Autriche

18 sièges (2,4%)



Bulgarie

17 sièges (2,3%)



Danemark

13 sièges (1,7%)



Finlande

13 sièges (1,7%)



Slovaquie

13 sièges (1,7%)



Lituanie

11 sièges (1,5%)



Irlande

11 sièges (1,5%)



Croatie

11 sièges (1,5%)



Lettonie

8 sièges (1,1%)



Slovénie

8 sièges (1,1%)



Chypre

6 sièges (0,8%)



Estonie

6 sièges (0,8%)



Luxembourg

6 sièges (0,8%)



Malte

6 sièges (0,8%)



Les résultats par pays


Allemagne
Autriche
Belgique
Bulgarie
Chrypre
Croatie
Danemark
Espagne
Estonie
Finlande
France
Grèce
Hongrie
Irlande
Italie
Lettonie
Lituanie
Luxembourg
Malte
Pays-Bas
Pologne
Portugal
République tchèque
Royaume-uni
Roumanie
Slovaquie
Slovénie
Suède


Les résultats des grandes villes de l'Ouest en France


Alençon
Angers
Bouguenais
Bressuire
Brest
Bruz
Caen
Carquefou
Cesson-Sévigné
Challans
Cherbourg-en-Cotentin
Cholet
Concarneau
Couëron
Deauville
Flers
Fougères
Guérande
Hennebont
Hérouville-Saint-Clair
La Baule-Escoublac
La Chapelle-sur-Erdre
La Flèche
La Roche-sur-Yon
Landerneau
Lanester
Lannion
Laval
Le Mans
Lisieux
Lorient
Morlaix
Nantes
Niort
Orvault
Ploemeur
Quimper
Redon
Rennes
Rezé
Saint-Brieuc
Saint-Herblain
Saint-Lô
Saint-Malo
Saint-Nazaire
Saint-Sébastien-sur-Loire
Saumur
Vannes
Vertou
Vitré





Les résultats par département


01 - Ain
02 - Aisne
03 - Allier
04 - Alpes-de-Haute-Provence
05 - Hautes-Alpes
06 - Alpes-Maritimes
07 - Ardèche
08 - Ardennes
09 - Ariège
10 - Aube
11 - Aude
12 - Aveyron
13 - Bouches-du-Rhône
14 - Calvados
15 - Cantal
16 - Charente
17 - Charente-Maritime
18 - Cher
19 - Corrèze
2A - Corse-du-Sud
2B - Haute-Corse
21 - Côte-d'Or
22 - Côtes-d'Armor
23 - Creuse
24 - Dordogne
25 - Doubs
26 - Drôme
28 - Eure-et-Loir
27 - Eure
29 - Finistère
30 - Gard
31 - Haute-Garonne
32 - Gers
33 - Gironde
34 - Hérault
35 - Ille-et-Vilaine
36 - Indre
37 - Indre-et-Loire
38 - Isère
39 - Jura
40 - Landes
41 - Loir-et-Cher
42 - Loire
43 - Haute-Loire
44 - Loire-Atlantique
45 - Loiret
46 - Lot
47 - Lot-et-Garonne
48 - Lozère
49 - Maine-et-Loire
50 - Manche
51 - Marne
52 - Haute-Marne
53 - Mayenne
54 - Meurthe-et-Moselle
55 - Meuse
56 - Morbihan
57 - Moselle
58 - Nièvre
59 - Nord
60 - Oise
61 - Orne
62 - Pas-de-Calais
63 - Puy-de-Dôme
64 - Pyrénées-Atlantiques
65 - Hautes-Pyrénées
66 - Pyrénées-Orientales
67 - Bas-Rhin
68 - Haut-Rhin
69 - Rhône
70 - Haute-Saône
71 - Saône-et-Loire
72 - Sarthe
73 - Savoie
74 - Haute-Savoie
75 - Paris
77 - Seine-et-Marne
78 - Yvelines
79 - Deux-Sèvres
80 - Somme
81 - Tarn
82 - Tarn-et-Garonne
83 - Var
84 - Vaucluse
85 - Vendée
86 - Vienne
87 - Haute-Vienne
88 - Vosges
89 - Yonne
90 - Territoire de Belfort
91 - Essonne
92 - Hauts-de-Seine
76 - Seine-Maritime
93 - Seine-Saint-Denis
94 - Val-de-Marne
95 - Val-d'Oise
971 - Guadeloupe
972 - Martinique
973 - Guyane
974 - La Réunion
976 - Mayotte


Les résultats par régions


Auvergne-Rhône-Alpes
Bourgogne-Franche-Comté
Bretagne
Centre-Val de Loire
Corse
Grand-Est
Hauts-de-France
Île-de-France
Normandie
Nouvelle Aquitaine
Pays de la Loire
Provence-Alpes-Côte d'Azur
Occitanie
Guadeloupe
Martinique
Guyane
La réunion
Mayotte

Tout comprendre sur : Les résultats des élections européennes 2019 en France

Les élections européennes ont lieu en France le dimanche 26 mai 2019

Comme les autres citoyens de l’Union européenne (UE), les électeurs de France vont choisir les élus qui les représenteront pendant cinq ans au Parlement européen. 751 eurodéputés y siègent, dont 74 choisis par l’électorat de notre pays, parmi les listes présentées par les principaux partis et mouvements politiques nationaux. Mais aussi par des groupes nouvellement venus sur la scène nationale, comme par exemple les Gilets jaunes.


34 listes présentées au suffrage des électeurs

Au soir du 3 mai 2019, 33 listes de candidats ont été validées dans la course électorale. Une dernière liste a été validée quelques jours plus tard. Ce sont donc 34 listes qui se présentent pour le scrutin du 26 mai. C’est un record en France dans le cadre d’une circonscription unique. A titre de comparaison, il y avait seulement 20 listes en 1999.

Au final, il y a 2 686 candidats pour représenter les citoyens de l’Hexagone et d’Outre-Mer.


La fin des circonscriptions multiples

Contrairement au scrutin européen de 2014 et pour la première fois depuis 1999, le volet français de ces élections sera organisé dans une circonscription géographique unique. Le territoire français était auparavant divisé en huit grandes régions. Le projet de loi proposant cette modification a été introduit en janvier 2018, voté en mai puis promulgué au mois de juin suivant. Emmanuel Macron et le gouvernement, à l’origine de la modification, y voient une façon de susciter un plus grand intérêt chez les électeurs et de lutter contre l’abstention en mettant fin à un découpage géographique parfois jugé illégitime ou mal compris.


Les conséquences électorales du Brexit annoncé

S’il est impossible au moment de l’écriture de ce texte de savoir si et quand la sortie du Royaume-Uni de l’UE aura lieu, les institutions ont d’ores et déjà pris en compte le futur « Brexit ». Ainsi, les 73 sièges jusque-là occupés par les eurodéputés britanniques qui seront absents lors de la prochaine législature ont été redistribués. Certains ont été attribués à d’autres pays-membres pour palier des déséquilibres et « parvenir à une représentation plus égale en vue d’améliorer la légitimité du Parlement européen », a indiqué ce dernier dans sa résolution du 7 février 2018. La France s’est donc vu attribuer cinq sièges supplémentaires. Plusieurs dizaines d’autres sièges restent sciemment non-attribués dans l’attente d’un potentiel élargissement de l’UE à de nouveaux pays et à l’arrivée des parlementaires les représentant.

Cependant, le Brexit n’a pas encore eu lieu techniquement puisqu’il a été repoussé par un sommet européen extraordinaire jusqu’au 31 octobre. Des élections européennes vont donc se tenir en Grande-Bretagne et en Irlande du Nord, car les traités européens imposent à tout citoyen de l’Union européenne d’avoir des représentants au Parlement européen. Les eurodéputés britanniques siègeront tant que la sortie du Royaume-Uni n’a pas eu lieu.

Conséquence pour la France, seulement 74 eurodéputés sont élus au soir du 26 mai 2019 et cinq autres sont mis en réserve en attendant que les députés britanniques arrêtent de siéger. Ils deviendront pleinement eurodéputés une fois le Brexit acté.

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