mardi 29 janvier 2019

Le dessin animé chinois Karl Marx fait rêver…

Quand on apprend que l’ancienne direction du  PCF (enfin elle est plus que jamais au pouvoir) a vidé les caisses du parti en sondages, en raouts pour intellectuels qui désertent malgré un buffet commandé chez les riches traiteurs et de surcroît soumettent la “communication” du parti à une maison de publicité du nom de “Josiane”, dont la production est assez médiocre si on se fit au logo assez moche qu’ils nous ont sorti . Un logo i ne devrait pas dépasser le temps des fêtes de la Noêl, des gens comme moi ce disent c’est le bouquet. Pour moi le communisme c’est une ou plusieurs civilisations, et la véritable publicité est celle qui sait s’emparer des lignes forces d’une civilisation en voyant comment la rue innove. Il est clair que Josiane n’est pas ma tasse de thé de ce point de vue du moins au vue du logo, l’absence d’intervention des militants, le mépris de ce qui a surgi au dernier congrès et son probable étouffement est en gestation dans cette “communication” là. Alors voyons comment d’autres civilisations, la Chinoise s’en sortent pour recréer le lien entre connaissance et marxisme pour le grand public. j’aime bien les critiques, en particulier celle qui dénonce le primat du manga japonais sur ce type d’initiative.L’autocritique est une valeur que nous aurions du conserver.  (Notes et traduction de Danielle Bleitrach)
La date: les années 1830. Le lieu: la ville allemande de Trèves. Un jeune et beau Karl Marx prend part à un bal donné  par la noble famille von Westphalen. Tout le monde dans la pièce regarde de travers ce prétendant de la classe moyenne – tout le monde sauf la belle Jenny von Westphalen.
Hypnotisée par Jenny, une figure de princesse aux cheveux auburn, aux yeux roses et à la robe bleu clair, Marx l’invite à danser pendant que le frère de Jenny regarde la scène  avec colère.
«Il veut que j’épouse un noble, mais je ne t’ai que toi dans mon cœur», dit Jenny à Marx alors qu’ils discutent dans le jardin après le bal, les mains entrelacées.
«Quand vas-tu te marier?» lui dit Marx. «Dis-moi quand tu décideras pour que je puisse t’épouser?
C’est une scène du dernier film chinois animé – un biopic du philosophe allemand, documentant le tout, de son éducation à sa vie amoureuse en passant par son écriture des textes fondateurs du communisme.
Une scène du premier épisode de "The Leader" montre Karl Marx en train de tomber amoureux de sa future femme Jenny von Westphalen.
Une scène du premier épisode de “The Leader” montre Karl Marx en train de tomber amoureux de sa future femme Jenny von Westphalen. Photo: Bilibili
Intitulée «The Leader», l’émission en sept épisodes est la dernière production de l’appareil de propagande du Parti communiste, qui utilise de nouveaux types de médias pour renforcer son attrait idéologique auprès des jeunes générations en Chine. Le premier épisode a été regardé plus de 2,8 millions de fois en moins d’une journée.
Bien que tous les Chinois étudient le marxisme à l’école, les responsables ont reconnu que les conférences politiques rigides n’étaient plus intéressantes pour ceux qui ont grandi avec un marché du divertissement en plein essor.
Marx vous apprend à séduire une fille, il faut prendre des notes:
– Commentaire en ligne
Pour concurrencer les drames d’époque , les jeux vidéo et les films hollywoodiens , le parti s’est allié aux forces commerciales pour transformer ses idéologies en jeux télévisés , en chansons pop et maintenant, en dessins animés.
Le premier épisode de 23 minutes de “The Leader”, publié lundi sur le site de diffusion en continu d’animation le plus populaire du pays , Bilibili , couvre l’enfance et la jeunesse de Marx.
Sur Bilibili, les fans de dessins animés ont posté des milliers de commentaires dans le système «bullet screen».
Sur Bilibili, les fans de dessins animés ont posté des milliers de commentaires dans le système «bullet screen». Photo: Bilibili
Ce n’est pas tout sur la romance, cependant. On voit que Marx contracte des dettes pour couvrir son compte, se livre à de vifs débats philosophiques avec ses camarades de l’université de Bonn et, dans un moment d’épiphanie, abandonne Kant pour Hegel.
Les producteurs de “The Leader” ont déclaré avoir tenté de faire paraître à la fois Marx et son co-fondateur communiste, Friedrich Engels, plus abordables et moins sérieux pour un public jeune, selon le site d’informations officiel https//:www.thepaper.cn  
Cela a fonctionné pour certains. Sur Bilibili, le système «bullet screen» qui superpose les commentaires de l’auditoire sur la vidéo semble être positif pour le philosophe rêveur.
“Ce Marx est si mignon.”
“Marx t’apprend à séduire une fille, il faut prendre des notes.”
Le jeune et beau Marx décrit dans "Le Guide" contraste avec le vieux Marx barbu que connaissent la plupart des Chinois.
Le jeune et beau Marx décrit dans “Le Guide” contraste avec le vieux Marx barbu que connaissent la plupart des Chinois. Photo: AP / Greg Baker
Mais tout le monde n’a pas été aussi impressionné. Sur Bilibili, de nombreux fans de dessins animés ont déploré le manque de qualité de la production par rapport aux dessins animés japonais .
Certains se sont également plaints du fait que le site de streaming permettait aux abonnés payants de regarder le prochain épisode avant tout le monde.
«Les capitalistes doivent donc regarder en premier?» A commenté un utilisateur de Bilibili.
Chen Daoyin, politologue basé à Shanghai, dit que dans l’ensemble, l’anime sera un moyen efficace d’éduquer les jeunes à la version du marxisme par les dirigeants chinois .
«Les adolescents seront plus enclins à accepter le marxisme s’ils apprennent à connaître Marx en tant que personne, en premier lieu», a déclaré Chen. “Le but ultime est de leur faire reconnaître l’idéologie officielle du parti et sa légitimité à gouverner.”
"Je dois surmonter tous les obstacles pour rechercher la vérité", proclame la jeune Marx dans le premier épisode de "The Leader".
“Je dois surmonter tous les obstacles pour rechercher la vérité”, proclame le jeune Marx dans le premier épisode de “The Leader”. Photo: Bilibili
Tout écart par rapport à l’ interprétation officielle du marxisme est soumis à une répression sévère.
Depuis l’été dernier, les autorités chinoises sévissent contre les étudiants marxistes qui font campagne contre les violations des droits des travailleurs et le fossé grandissant de la richesse dans le pays.
Un certain nombre d’étudiants d’universités d’élite, qui se sont engagés à suivre le philosophe allemand en soutenant la classe ouvrière, ont été arrêtés après avoir participé à une manifestation dans une usine dans le sud de la Chine et formé leurs propres groupes de travail marxistes sur le campus.
Viola Zhou
Viola est une productrice multimédia chez Inkstone. Auparavant, elle avait écrit sur la politique chinoise pour le South China Morning Post.
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    Daniel Paquet
    
    

    lundi 28 janvier 2019


    Le témoignage de Goebbels sur les dangers du bolchevisme 


    je viens de relever les propos immondes d’un antisémite comme il y en, hélas, beaucoup qui utilisent la question palestinienne pour exprimer leur antisémitisme viscéral.

    A l’inverse de cette ordure, je n’ai jamais limité Auschwitz aux seuls Juifs, mêmes s'ils, avec les soviétiques, furent ceux qui eurent le plus grand nombre de morts; le fait est que l’antisémitisme ne s’arrête jamais là et s’attaque aux malades mentaux, aux roms, et aux homosexuels, parce qu'il considère qu’il y a des êtres qui ne sont pas dignes de vivre.  Et ça ne s’arrête jamais qu'à une seule espèce.

    C’est parce que j’ai tiré cette leçon de ce que j’ai vécu dans ma prime enfance que je suis devenue communiste et que je mène un combat résolu contre ces tarés même quand ils utilisent les victimes du gouvernement d’extrême-droite israélien. Ils déshonorent cette cause. En outre il est invraisemblable quelle que soit la colère que l’on éprouve contre Israêl de comparer ce qui se passe à Gaza avec ce qui s'est passé à Auschwitz, il faudrait trois cent ans de massacre interrompu pour atteindre le résultat de l’extermination.

    Le gouvernement d'Israêl est coupable par sa politique d'apartheid, de la manière avec laquelle il refuse le droit des Palestiniens à un Etat; il est coupable non seulement face aux Palestiniens mais aux citoyens juifs qu'il entraîne vers la catastrophe. Il est coupable comme le sont et l’ont été les gouvernements français depuis des siècles, comme l’est celui des Etats-Unis, mais ces-gens là ne réclament pas comme des hyènes la mort des Français et des Américains, soit la nécessité de leur génocide. Il n'éprouvent pas comme les Dieudonné, Soral, Bricmont et leurs disciples ce besoin d'en finir avec "la juiverie", de la voir partout tout comme un alcoolique en proie au delirium tremens qui voit partout des bestioles ...

    Les antisémites ont ceci de particulier qu'ils ont une obsession maladive des Juifs, dont je ne sais pourquoi; et ils ne lui laissent jamais oublier qu'il l'est toujours même quand il est le fils d'un converti comme Marx et d'autres. Un Juif appartient à une espèce dont la trace ne s'efface jamais, La manière dont ils en usent avec les Juifs est caractéristique, elle revient à me confondre - par exemple -,en tant que française communiste avec les colonialistes qui ont torturé en Algérie et qui ont enseigné la torture à toute l’Amérique latine, mais quand il s’agit des Juifs, les antisémites n’ont plus de retenue et ils les mettent tous dans le même panier… C’est une maladie de l’intelligence qu’ils tentent de masquer derrière l’anti-impérialisme, tout comme le nazisme qui se prétendait socialiste…Une maladie bien utile pour le capital, parce que comme le disait Politzer pendant qu'on s'occupe du capitalisme juif on fout une paix royale aux autres. Les gouvernements arabes l'ont compris depuis longtemps; et les États-Unis aussi cachant leurs crimes derrière Israêl...

    Et les antisémites osent même s'attaquer aux morts qui n’y sont pour rien en ne s’interrogeant jamais sur le rôle qu’ont joué les Français collabos dans la création d’Israêl… Face à l’antisémitisme même les morts ne sont pas à l’abri… Aucune cause fut-elle la plus juste du monde ne résiste à pareil voisinage...

    Et pour que vous sachiez que l'on peut vaincre l'antisémitisme comme toutes les autres formes d'inhumanité qui transforme un individu en espèce nuisible, et ce, à partir d'une seule de leur caractéristique, voici ce que Goebbels écrit dans son journal sur le rôle (nocif selon lui) du communisme sur l'antisémitisme "viscéral" de Polonais, d'Ukrainiens, de Russes, et d'autres peuples considérés comme antisémites congénitalement...

    Voici donc ce que Goebbels écrit dans son journal le 19 octobre 1941 (1):

    "le bolchevisme a petit à petit émoussé l'instinct antisémite des peuples de l'Union soviétique; nous devons d'une certaine manière tout reprendre à zéro". Il répondait ainsi à un de ses collaborateurs en Ukraine qui le 18 octobre face aux fusillades de masse et la manière dont les Juifs, et les communistes, encore vivants étaient jetés dans des fossés et recouverts de chaux; et qui réclamait du matériel de propagande pour expliquer aux populations locales des mesures dont elles ne comprenaient pas la dureté.

    Quel dommage n'est-ce pas , heureusement que la fin du socialisme et la dégénérescence de certains partis communistes aient pu régénérer ce noble instinct..."

    Danielle Bleitrach

    (1) Florent Brayard, Auschwitz, enquête sur un complot nazi. UH, Seuil. 2012




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    histoireetsociete | January 28, 2019 at 12:43 am | Categories: extrême-droite, HISTOIRE | URL: https://wp.me/p1EACY-hVE


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    dimanche 27 janvier 2019

    La Banque d’Angleterre refuse de rendre 1,2 milliard de dollars en or au Venezuela (Bloomberg)

    Patricia Laya, Ethan Bronner
    (titre original : “Le Venezuela veut récupérer 1,2 milliard de dollars en or de la Banque d’Angleterre” – NdT]
    Le régime vénézuélien de Nicolas Maduro, désespéré de récupérer ses fonds qui s’amenuisent à l’étranger, a été bloqué dans sa tentative de retirer 1,2 milliard de dollars en or de la Banque d’Angleterre, selon des sources proches de la question.
    La décision de la Banque d’Angleterre de rejeter la demande de retrait intervient après que des hauts responsables américains, dont le secrétaire d’État Michael Pompeo et le conseiller à la sécurité nationale John Bolton, ont fait pression sur leurs homologues britanniques pour qu’ils aident à couper le régime de ses avoirs à l’étranger, selon l’un d’eux, qui a demandé à ne pas être identifié.
    (…)
    Les responsables américains tentent maintenant de diriger les actifs du Venezuela à l’étranger vers Guaido pour l’aider à renforcer ses chances de prendre effectivement le contrôle du gouvernement. Les 1,2 milliard de dollars d’or représentent une grande partie des 8 milliards de dollars de réserves de change détenues par la banque centrale vénézuélienne.
    L’endroit où se trouvent le reste est inconnu. La Turquie, cependant, est apparue récemment comme une destination pour l’or vénézuélien fraîchement extrait. Les États-Unis dirigent un effort international visant à persuader la Turquie – qui est l’un des principaux bailleurs de fonds de Maduro, avec la Russie et la Chine – de cesser de servir d’intermédiaire pour ces expéditions d’or.
    Récupérer l’or à la Banque d’Angleterre est une priorité majeure pour le régime Maduro depuis des semaines. À la mi-décembre, Calixto Ortega, président de la banque centrale vénézuélienne, a conduit une délégation à Londres qui, selon deux personnes au courant de la question, cherchait à y avoir accès.
    Mais ces pourparlers n’ont pas abouti et les communications entre les deux parties se sont rompues depuis. Les responsables de la banque centrale de Caracas ont reçu l’ordre de ne plus essayer de contacter la Banque d’Angleterre. Ces banquiers centraux se sont fait dire que les employés de la Banque d’Angleterre ne leur répondront pas, pour des raisons de conformité, a déclaré un responsable vénézuélien, qui a demandé à ne pas être identifié.
    La Banque d’Angleterre a refusé de commenter son traitement des actifs vénézuéliens, affirmant qu’elle “fournit des services bancaires – y compris des services de garde d’or – à un grand nombre de clients” et “ne commente aucune de ces relations“.
    Interrogé vendredi sur le sort des actifs vénézuéliens à l’étranger, Pompeo a refusé de répondre, tout comme un porte-parole du Conseil national de sécurité. Le Trésor a publié un communiqué dans lequel il déclarait que les États-Unis ” utiliseront leurs outils économiques et diplomatiques pour s’assurer que les transactions commerciales du gouvernement vénézuélien, y compris celles impliquant ses entreprises publiques et ses réserves internationales, sont compatibles ” avec sa reconnaissance de Juan Guaido comme président intérimaire du Venezuela.
    Un attaché de presse de Maduro s’est refusé à tout commentaire.
    Depuis des années, l’or constitue une part cruciale des réserves de change du Venezuela. Hugo Chavez, le regretté leader socialiste et mentor de Maduro, a converti une grande partie de la richesse pétrolière du pays en or, en partie à cause de son dédain pour le dollar américain. (…)
    La première règle en ce moment même est d’empêcher le gouvernement Maduro de liquider les actifs internationaux du pays et de les voler “, a déclaré Ricardo Hausmann, professeur d’économie à Harvard et critique de longue date de Maduro qui s’est entretenu avec Guaido, dans une interview vendredi.
    Patricia Laya, Ethan Bronner
    Traduction “lorsque tous les coups sont permis, c’est valable dans les deux sens, non ?” par VD pour le Grand Soir avec probablement toutes les fautes et coquilles habituelles

    samedi 26 janvier 2019


    Maktoub!  Ce qui sera un jour

    Fairouz, belle Fairouz chante pour la paix!

    Daniel Paquet                                                  dpaquet1871@gmail.com

    « Le but des institutions sociales en Utopie est de fournir d’abord aux besoins de la consommation publique et individuelle, puis de laisser à chacun le plus de temps possible pour s’affranchir de la servitude du corps, cultiver librement son esprit, développer ses facultés intellectuelles par l’étude des sciences et des lettres.  C’est dans le développement complet qu’ils font consister le vrai bonheur. » (More, Thomas, L’utopie, Libro, 1997, La Dispute, page 65).

    « La nature, qui nous inspire la charité pour nos frères, ne nous commande pas d’être cruels et sans pitié pour nous-mêmes.  Voilà ce qui fait affirmer aux Utopiens qu’une vie honnêtement agréable, c’est-à-dire que la volupté est la fin de toutes nos actions; que telle est la volonté de la nature, et qu’obéir à cette volonté, c’est être vertueux.  La nature, disent-ils encore, invite tous les hommes à s’entraider mutuellement, et à partager en commun le joyeux festin de la vie. (…)
    Les Utopiens ont la guerre en abomination, comme une chose brutalement animale, et que l’homme néanmoins commet plus fréquemment qu’aucune espèce de bête féroce.  Contrairement aux mœurs de presque toutes les nations, rien de si honteux, en Utopie, que de chercher la gloire sur les champs de bataille. Ce n’est pas à dire pour cela qu’ils ne s’exercent avec beaucoup d’assiduité à la discipline militaire; les femmes elles-mêmes y sont obligées, aussi bien que les hommes; certains jours sont fixés pour les exercices, afin que personne ne se trouve inhabile au combat quand le moment de combattre est venu. (…)
    En faisant la guerre, les Utopiens n’ont d’autre objet que d’obtenir ce qui les aurait empêchés de  la déclarer, si leurs réclamations avaient été satisfaites avant la rupture de la paix. » (Ibidem, page 80-102).

    Sous d’autres cieux, existe « l’homme de Cour [qui] est sans contredit la production la plus curieuse que montre l’espèce humaine. (…)
    En effet, un courtisan est tantôt insolent et tantôt bas; tantôt de l’avarice la plus sordide et de l’avidité la plus insatiable, tantôt de la plus extrême prodigalité, tantôt de l’audace la plus décidée, tantôt de la plus honteuse lâcheté, tantôt de l’arrogance la plus impertinente, et tantôt de la politesse la plus étudiée. (…)
    … le Souverain (le commis d’office des barons de la finance, des chevaliers d’industrie, et des rois du commerce export-import…) lui-même n’est que leur homme d’affaires; quand il fait son devoir, il n’a d’autre emploi que de songer à contenter leurs besoins, à satisfaire leurs fantaisies; trop heureux de travailler pour ces hommes nécessaires dont l’État ne peut se passer.   Ce n’est que pour leur intérêt qu’un Monarque doit lever des impôts, faire la paix ou la guerre, imaginer mille inventions ingénieuses pour tourmenter et soutirer ses peuples. » (Baron d’Holbach, Essai sur l’art de ramper, à l’usage des courtisans, Librio, 2014, Paris, page 7).

    « En échange de ces soins, les courtisans reconnaissants payent le Monarque en complaisances, en assiduités, en flatteries, en bassesses, et le talent de troquer contre des grâces ces importantes marchandises est celui qui sans doute est le plus utile à la Cour. » (Ibidem, page 7).

    Le lecteur se posera la question :  ‘mais à quoi bon ces discours qui datent de la grande révolution française de 1789?’

    Allez le demander aux réfugiés de 2015, victimes des agressions et des destructions de l’Organisation du traité de l’Atlantique Nord, dont le Canada fait partie.  « La persécution et les conflits qui déchirent des pays comme la Syrie et l’Afghanistan ont gonflé le nombre de réfugiés et de personnes déplacées à 65,3 millions l’an dernier a fait savoir le Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (UNHCR). (…)
    Les 60 millions de personnes déplacées dénombrées en 2014 constituaient le record précédent, depuis la Deuxième Guerre mondiale. » (Associated Press, 65 millions de réfugiés en 2015, Métro, Montréal, mardi 21 juin 2016, page 9).

    Comble de l’horreur, un comité d’enquête [de l’ONU] « a accusé État islamique de perpétrer un génocide contre la communauté yézidie de l’Irak et de Syrie, en plus de rapporter des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité.  Seulement dans le nord-ouest de l’Irak, l’ONU estime que les djihadistes ont tué au moins 5 000 hommes yézédis et qu’ils détiennent toujours 3 200 femmes et enfants.  Le rapport décrit des ‘marchés’ où les femmes et les enfants sont vendus au plus offrant. (…)

    Les forces irakiennes ont lancé un mai (2016) une offensive féroce pour arracher Falloujah (Irak) au groupe armé qui s’en est emparé il y a deux ans.  Des milliers de civils ont pris la fuite pour échapper aux violences, mais les djihadistes tuent fréquemment ceux qui essaient de s’enfuir. »  (Associated Press, Génocide d’EI contre les Yézédis, Métro, Montréal, week-end 17-19 juin 2016, page 13).

    « … l’État, une fois devenue une puissance indépendante à l’égard de la société, crée à son tour, une nouvelle idéologie. (…)
    Comme, dans chaque cas particulier, force est aux faits économiques (les ressources en  hydrocarbures) de prendre la forme de motifs juridiques pour être sanctionnés sous forme de lois, et comme il faut aussi, bien entendu, tenir compte de tout le système juridique déjà en vigueur, c’est la forme juridique qui doit désormais être tout et le contenu économique rien.  (…)
    Des idéologies encore plus élevées, c’est-à-dire encore plus éloignées de leur base matérielle économique, prennent la forme de la philosophie et de la religion. (…)
    De toutes les anciennes sources concernant les luttes au sein de la République romaine, Appien est le seul à nous dire clairement et nettement de quoi il s’agissait en réalité, à savoir de la propriété foncière. »  (Engels, Friedrich, Ludwig Feuerbach et la fin de la philosophie classique allemande, Éditions sociales, Paris, 1966, pages 76-77).

    « C’est seulement dans la société communiste lorsque la résistance des capitalistes est définitivement brisée, que les capitalistes ont disparu  et qu’il n’y a plus de classes (c’est-à-dire plus de distinctions entre  les membres de la société quant à leurs rapports avec les moyens sociaux de production),  c’est alors seulement que l’État cesse d’exister et qu’il devient possible de parler de liberté. »  Alors seulement deviendra possible et sera appliquée une démocratie vraiment complète, vraiment sans aucune exception.  Alors seulement la démocratie commencera à s’éteindre pour cette simple raison que, délivrés de l‘esclavage capitaliste, des horreurs et des sauvageries, des absurdités, des ignominies sans nombre de l’exploitation capitaliste, les hommes s’ h a b i t u e r o n t  graduellement à respecter les règles élémentaires de la vie en société, rebattues durant des millénaires dans toutes les prescriptions morales, à les respecter sans violence, sans contrainte, sans soumission, s a n s  c e t  a p p a r e i l   s p é ci a l  de coercition qui a nom :  l’État.
    L’expression ‘l’État s’éteint’ est très heureuse, car elle exprime à la fois la gradation du processus et sa spontanéité.  Seule l’habitude peut produire un tel effet et elle le produira certainement, car nous constatons mille et mille fois autour de nous avec quelle facilité les hommes s’habituent à observer les règles nécessaires à la vie en société quand il n’y a pas d’exploitation, quand il n’y a rien qui excite l’indignation, qui suscite la protestation et la révolte, qui nécessite la répression. » (Lénine, V.I., L’État et la révolution, Œuvres choisies, tome 2, Éditions du Progrès, Moscou, 1968, pages 356- 357).

    Il n’y a rien de neuf dans ce domaine pour l’administration U.S., le principal porte-parole des milieux impérialistes qui embauchent des finissants très brillants, par exemple du Massachussets Institute of Technology à Boston,  pour définir les meilleures stratégies à adopter pour maintenir très fortes les positions du grand Capital.  Aussi, c’est quasi ‘clé en mains’ qu’ils préparent, élaborent ou récupèrent le programme de domination au Maghreb et au Proche-Orient.  Ce n’est pas la paix qui les intéresse, mais une certaine ‘stabilité’ dans le niveau de la guerre pour maintenir les échanges commerciaux et financiers à leur avantage; évidemment il ne saurait être question de perdre les juteux marchés de ventes d’armes.

    Bien sûr, le peuple états-unien s’éveillera; le plus tôt possible serait le mieux, d’autant plus que maintenant il fait –et c’est triste- partie du problème.  Mais nous serons là quand il cognera à la porte du mouvement progressiste des peuples du globe.

    D’ici là, vive le ‘Party of Communists U.S.A.’  Il est petit en nombre certes; mais un avenir riche et prospère appartient à la classe ouvrière et aux milieux modestes de la ville et de la campagne.

    Et bien sûr, on aime le peuple des U.S.A.



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