samedi 29 avril 2017

Même martelé en permanence un mensonge ne sera jamais une vérité historique
Publié le 29 Avril 2017


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Hitler n'a JAMAIS été élu
par un vote démocratique.
 
 
Même martelé en permanence un mensonge ne sera jamais une vérité historique

Il faut y revenir tant cela parasite voire pollue le débat politique déjà suffisamment difficile sans qu'il soit nécessaire d'en rajouter.

Justifier l'indispensable combat contre le f-haine par l'argument d'une arrivée d'Hitler au pouvoir par les élections est une contre-vérité historique chargée de sous-entendus permettant de disculper les responsables réels de cette accession et de faire comme l'a fait de façon aussi mensongère que politicarde Bertrand Delanoé, le moyen de faire endosser aux communistes allemands la part qui revient pour une part immense au SPD.

Hitler n'a JAMAIS été élu par un vote démocratique, c'est le capital allemand qui l'a porté au pouvoir.

Il a été appelé à la chancellerie par le vieil Hindenburg lequel a été élu président de la République de Weimar en 1932 par une coalition portée entre autres par le SPD (équivalent SFIO-PS de l'époque en Allemagne et toujours le SPD d'aujourd'hui).

C'est Hindenburg qui va nommer Hitler après des magouilles de couloir avec Schleicher et Von Papen. Cela après des négociations qualifiées d'intenses entre la direction du NSDAP et Hindenburg via les barons du capital allemand.

La nomination de Hitler fait suite à des tractations menées par Hjalmar Schacht*ancien responsable de l'économie de guerre sous l'Empire. Il est nommé président de la Reichsbank par le socialiste Ebert, celui de la répression de la Révolution allemande de 1919 et de l'alliance avec les corps francs,.

Avec quelques autres caciques du capitalisme allemand, il demande par lettre à Hindenburg de nommer Hitler à la chancellerie comme « chef du groupe national le plus nombreux ». C'est donc bien le capital allemand qui à appelé Hitler au pouvoir et non des élections. CQFD.

Pour le Capital c'est le moyen de détourner le peuple des communistes et de les rallier à la République de Weimar !... Pour la coalition ayant porté Hindenburg à la Présidence de la République, les communistes qui se relèvent après la sanglante répression et les massacres de 1919 représentent l'horreur absolue.

Les dirigeants allemands, qui ont perdu la confiance des citoyens à cause de leur politique de « déflation » laquelle a conduit les allemands dans la misère, espèrent qu' Hitler saura s'opposer à la menace d'une " prise de pouvoir bolchevique ", rétablir l'autorité de l'État.

Le 4 janvier 1933, Schacht organise une rencontre entre le chancelier Franz von Papen et Adolf Hitler dans une villa mise à disposition par le banquier Kurt von Schröder.

À la suite de celle-ci, von Papen soutient la nomination de Hitler comme chancelier sous réserve que lui-même soit vice-chancelier. Deux autres nazis entrent au gouvernement. Ce seront Wilhelm Frick, ministre de l'Intérieur du Reich, et Hermann Göring, ministre sans portefeuille, par ailleurs ministre de l'Intérieur du Land de Prusse.

Von Papen et les conservateurs espèrent ainsi se servir d'Hitler et du NSDAP pour enrayer " la menace communiste ". UN NSDAP qui lors des élections législatives du 6 novembre 1932 a perdu deux millions de voix sur un total de 17 millions en quatre mois et lui ont valu 33,1% des suffrages au lieu de 37,3% en juillet.

De la façon la plus légale mais non élu par une majorité, et faute de majorité absolue au Parlement, Hitler forme un gouvernement largement ouvert aux représentants de la droite classique.

 
Dès le lendemain de son investiture à la Chancellerie, Hitler dissout le Reichstag et prépare de nouvelles élections pour le 5 mars 1933.

Dans le même temps, Josef Goebbels responsable de la propagande du NSDAP , trace « les grandes lignes de la lutte armée contre la terreur rouge ».

Durant la campagne électorale, les S.A. héritière des Corps Francs de la répression de 1919 au coté du SPD, avec l'aide de Goering au gouvernement et ministre de l'Intérieur de la Prusse terrorisent l'opposition (au moins 51 assassinats).

Depuis son ministère, Goering réorganise la police, fait révoquer les fonctionnaires hostiles, place des nazis aux postes essentiels...

Ces nouvelles élections le voient de nouveau reculer alors que le Parti communiste progresse en voix lui interdisant toute majorité. Hitler fait planer le spectre de la « révolution bolchevique » mais celle-ci tardant à éclater, il décide de l'inventer.

Le 4 février 1933 il interdit les journaux du DKP et du SPD. Le 24 février, une descente de police au siège du Parti communiste allemand permet à Goering d'annoncer la saisie de documents annonçant ladite révolution... Mais ces documents ne seront jamais publiés et pour cause.

Mesurant que toute cette agitation ne suffira pas pour obtenir la majorité de suffrages et des sièges pour les nazis, Hitler monte une provocation en faisant incendier le Reichstag par ses SA le 27 février en accusant du crime les communistes. Le lendemain, il publie un décret restreignant les libertés individuelles pour organiser les élections le 5 mars.

L'opposition muselée, il obtient 44% des sièges ( mais -4.6% des voix). Resté minoritaire, il fait immédiatement arrêter les 81 députés communistes (+2.6% des voix).

Ce putsch lui donne alors 51% des sièges.

Hitler renomme Schacht président de la Reichsbank le 17 mars 1933

Le 20 mars Himmler annonce l'ouverture du camp de Dachau où les communistes, rejoints rapidement par les socialistes seront les premiers internés.

Voilà les faits.

Ce sont ceux qui lui ont fait la courte échelle et l'ont légitimé et qui en France ou ailleurs ont usé des mêmes pratiques (permettant ici d'arriver à Pétain et Vichy), qui font circuler cette fable de l'accession par les élections.

Tous les ouvrages sérieux le confirment, et même Wikipédia pourtant reine de l'à peu près historique ne fait pas d'impasse sur ce point décisif de l'histoire contemporaine.

Non, il faut sans cesse y revenir, Hitler n'a pas été porté au pouvoir par une élection démocratique ou pas. C'est une coalition anticommuniste menée par le capital industriel et financier allemand, avec l'accord de la coalition ayant installé Hindenburg qui en est responsable. Que le SPD allemand ait été un des pivot de cette coalition explique le mensonge de B Delanoé.
 
*Schacht,  après une rencontre lors d'un diné avec Hitler est attiré par le programme de ce dernier, sentant qu'il peut jouer un rôle et assurer ainsi sa propre carrière, il se rapproche du NSDAP entre 1930 et 1932, sans pour autant adhérer au parti nazi. Quelques mois avant l'accession d'Adolf Hitler au pouvoir, il aide le nazi Wilhelm Keppler à tenter de recueillir la signature de 20 industriels et banquiers pour une pétition réclamant à Hindenburg la nomination de Hitler comme chancelier (parmi ceux-ci, Fritz Thyssen et le banquier Kurt Freiherr von Schröder signent la pétition)

PRIÈRE DE MARCHER VERS L’ARRIÈRE

Consigne générale donnée  à bord des autobus municipaux

Daniel Paquet                                            dpaquet1871@gmail.com

MONTRÉAL – Voici une nouvelle triste qui ne semble pas chagriner beaucoup de Canadiens : l’homme d’affaires Kevin O’Leary a abandonné la course à la direction du Parti conservateur du Canada pour appuyer le Québécois Maxime Bernier.  Le manque d’appuis de celui-ci au Québec (12%) explique son retrait de la course.  La nouvelle est succincte et relativement brève.  Il faut dire qu’elle passera assez inaperçue dans la belle Province, d’autant plus qu’effectivement le Parti conservateur, même avec le chouchou de l’establishment conservateur, Maxime Bernier, ne l’emporterait pas au Québec, dopé avec à peine 19% des suffrages contre 44% pour le Parti libéral de Justin Trudeau pour le prochain scrutin; qui arrive de plus en plus à échéance (en 2019).  Notons, selon 24H (du jeudi 27 avril  2017) que ce Montréalais d’origine (on parle toujours de M. O’Leary) avait été vertement critiqué pour son unilinguisme.[1] C’est donc « un Maxime Bernier tous sourires qui s’est présenté aux côtés de son rival Kevin O’Leary à Toronto », celui, bredouille, étant sans véritables appuis au Québec.[2]  C’est d’ailleurs dans un entrefilet que le quotidien Métro présente l’information.  « La carrière politique de Kevin O’Leary aura duré… 90 jours.  Son entrée dans la course à la chefferie conservatrice avait té fracassante.  Sa sortie mercredi l’aura été tout autant.  Et son appui à Maxime Bernier pourrait maintenant propulser ce dernier en tête de la course. »[3]

Ce qui rassemble tous ces candidats à la chefferie, c’est notamment leur crainte de l’immigration qui attire des milliers de ressortissants étrangers au Canada chaque année, et parmi eux, notoirement, un grand nombre de progressistes, voire de socialistes.  Ce qu’abhorrent les grands milieux d’affaires canadiens.  Toutefois, les électeurs canadiens ont encore frais dans leur mémoire les ‘frasques’ de Maxime Bernier alors qu’il était ministre dans  un cabinet conservateur antérieur : son soutien (indéfectible !) aux troupes canadiennes à Kandahar en Afghanistan s’était soldé, ô apothéose, par la distribution de petits gâteaux Vachon, dans un élan du cœur extatique; sa présence à une cérémonie officielle accompagné d’une jeune femme au décolleté plongeant.  Jeune femme d’ailleurs chez qui il passera la nuit en égarant des documents sensibles du gouvernement canadien devant servir à sa préparation pour un sommet de l’OTAN en Europe.  Bref, ça ne fait pas sérieux; pire encore cette jeune femme a eu des liens avec des membres des Hell’s Angels.  Voilà le portrait du bonhomme!  Pour ce qui est du futur chef conservateur, l’identité sera révélée le 27 mai  à Toronto.

The Globe and Mail de Toronto confirme cette réalité.  “There is another reason to question whether Mr. Bernier is the best choice to lead the Conservative Party: He believes immigration policy  ‘should not aim to forcibly change the cultural character and social fabric of Canada, as radical proponents of multiculturalism want.’ That message will not go down well in the immigrant –heavy urban ridings around Toronto and Vancouver where federal elections are decided.”[4]  Quant au quotidien torontois, il raille subprebticement M. O’Leary mais en arrive à la conclusion que: “the race was upended by Mr. O’Leary’s Trump-like arrival ; his exit upends things once more.  Depending on how candidates and members react, either M. Bernier is now a shoe-in, or the race has been thrown wide open.”[5]

Cette demi-vérité s’explique par l’hésitation du journal à donner à ce moment-ci  son soutien à  un ou l’autre de la dizaine de candidats toujours dans la course.  Mais aussi, il ne veut pas lui-même voir une partie de son lectorat quitter le navire parce que ceux-ci ont jeté leur dévolu derrière Justin Trudeau et le jugent toujours apte à contrecarrer les visées de Donald Trump pour le Canada.

Car, ne l’oublions pas si le Premier ministre du Canada est un gros joueur au Canada, notamment face aux gouvernements provinciaux et territoriaux et… municipaux, il n’en demeure pas moins qu’il fait figure de débutant à l’égard des États-Unis.   « La menace du président Trump de se retirer de l’Accord de libre-échange nord-américain serait une tactique de négociation qui ferait quand même peur aux entreprises québécoises. »[6]

La même journée, une information contraire au retrait émanait des U.S.A.  « Au terme d’une journée où Washington a laissé planer la menace de l’abolition pure et simple, par décret, de l’Accord de libre-échange nord-américain (ALÉNA), le président Donald Trump a assuré… aux dirigeants du Mexique et du Canada que son pays n’en sortirait pas. (…)  Au lieu de cela, le président mexicain Enrique Peña Nieto et le premier ministre canadien Justin Trudeau ‘ont convenu de procéder rapidement, selon les différentes procédures internes, à la renégociation’ de l’accord commercial ‘ au bénéfice des trois pays’.  Donald Trump a plusieurs fois tenu l’ALÉNA responsable des pertes d’emploi  aux Etats-Unis. »[7]

C’est un des pans du programme économique du président états-unien qui entend ramener la prospérité dans son pays, tant pour les ouvriers que pour la petite-bourgeoisie.  Ainsi « avec son plan de réforme fiscal présenté (le 26 avril), il entend imposer des coupes draconiennes dans les impôts payés par les entreprises, dans le cadre d’une révision qui stimulera, selon son administration, la croissance économique et la création d’emplois, au profit de la classe moyenne. »[8]

 

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[1] O’Leary jette l’éponge, Montréal, page 8
[2] La Presse Canadienne, O’Leary abandonne, Montréal, jeudi 27 avril 2017, page 3
[3] Vastel, Marie, Une fin de course inattendue, Le Devoir, Montréal, le jeudi 27 avril 2017, page 1
[4] Ibbitson, John, Conservatives have some thinking to do, Thursday, April 27, 2017, page A4
[5] Éditorial, O’Leary : He didn’t come back, for you, page A10
[6] Dumont,Marie-Ève et Larin, Vincent, Agence QMI, La menace de Trump, une tactique de négociation, 24H, Montréal, le jeudi 27 avril 2017, page 11
[7] Associated Press et La Presse Canadienne, Les États-Unis resteront dans l’ALÉNA, dit Trump, Métro, Montréal, jeudi 27 avril 2017, page 1
[8] AP, Trump dévoile son plan de réforme fiscale, Métro, Montréal, jeudi 27 avril 2017, page 8

jeudi 27 avril 2017

Henri Krasucki à propos de "la marche de la mort" d'Auschwitz

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Lundi, 26 Janvier, 2015

Vidéo INA. L'ancien résistant et leader de la CGT raconte la marche de la mort d'Auschwitz à laquelle il a participé, c'est-à-dire l'évacuation du camp qui a accéléré la mort de la moitié des prisonniers qui ont dû marcher 80 km dans le froid sans s'arrêter.
Lisez gratuitement en numérique l'Humanité et l'Humanité Dimanche pendant un mois.
Ce grand témoin de l'histoire du XXe siècle explique qu'en tant que résistant et donc de "soldat sans uniforme", il s'attendait à la mort , ce qui lui permettait de garder une certaine dignité. Henri Krasucki affirme n'avoir jamais perdu sa confiance en l'homme grâce à tous les gens qu'il a vu essayer de survivre dans les camps. Mais il dit connaître le prix de la liberté et de la dignité.

mercredi 26 avril 2017

Le Front Populaire : de la lutte contre l’extrême droite à la victoire des travailleurs

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Le 26 avril 1936 se déroule le premier tour des élections législatives en France dans un contexte de crise du capitalisme et de menace fasciste. Ces élections vont marquer l’histoire du pays et du mouvement ouvrier par la victoire du Front Populaire, initié par l’ensemble de forces de gauche. Alors que les débats vont bon train à l’approche du second tour de l’élection présidentielle, un peu d’histoire ne fait jamais de mal.

La lutte contre le fascisme comme préalable

Le Front populaire émerge dans une période très violente : celle de la crise économique qui explose en 1929. Des millions de chômeurs, des sociétés qui vivent encore le traumatisme de la première guerre mondiale. Les idéologies réactionnaires et fascistes sont au pouvoir (Italie, Allemagne, Hongrie) ou aux portes du pouvoir (Espagne, Portugal) dans de nombreux pays du Vieux continent.
En France, l’instabilité économique est également politique avec des gouvernements régulièrement changés au gré des rivalités de pouvoir. L’extrême-droite (réactionnaires et fascistes) s’organise ouvertement et la violence politique et sociale se fait de plus en plus forte. Des affrontements réguliers ont lieu dans les manifestations contre les licenciements.
Des groupuscules d’extrême-droite, qui recrutent beaucoup chez les anciens soldats de la guerre 14-18, s’en prennent aux socialistes et aux communistes dans des meetings avec une partie du patronat qui, non seulement est complaisante, mais soutient ces organisations.
Le 6 février 1934 va marquer un tournant : les ligues d’extrême-droite manifestent et veulent prendre d’assaut le Parlement. Cet événement va marquer les consciences de la réalité de la menace fasciste en France. Les organisations ouvrières vont infléchir leur démarche, elles qui étaient divisées malgré la menace antidémocratique.

L’unité d’action contre l’extrême droite

Le Front populaire est donc une réponse en même temps qu’une nouvelle stratégie, impulsée dans le mouvement ouvrier par les communistes. Ces derniers abandonnent la stratégie dite de “classe contre classe” qui cherchait à faire entendre une position pure pour attiser l’affrontement en période de crise et ne procéder à aucune alliance.
Brochure du programme du Front populaire.
La stratégie du Front populaire procède d’une analyse partagée de nombreux communistes dans le monde pour faire face à la menace fasciste, afin de faire bloc et conquérir de nouveaux droits sociaux et démocratiques. Les communistes vont chercher l’union avec les socialistes voire même encore plus au centre avec un parti bourgeois, en l’occurrence le parti radical-socialiste. Il y aura d’abord un pacte d’unité d’action signé le 27 juillet 1934.

Les solidarités concrètes au cœur de la démarche

Au-delà des négociations entre directions de partis, c’est un processus qui va enclencher des actions pour faire valoir une unité face au fascisme et des propositions pour sortir de la crise. Il va rallier les syndicats (permettant d’ailleurs la réunification syndicale d’une CGT divisée depuis 15 ans en 1936), les intellectuels (réunis au sein du comité de vigilance des intellectuels antifascistes) et les associations (LDH).
Cette période est l’occasion pour les communistes de construire un ancrage populaire plus poussé avec davantage d’actions d’éducation populaire, par le sport notamment ou le développement des colonies de vacances pour les enfants, la solidarité active notamment à l’égard des chômeurs (soupes populaires, aides sociales).

Le rassemblement le plus large comme stratégie

Les communistes s’adressent également aux classes moyennes, aux travailleurs chrétiens se rapprochant ainsi des catholiques progressistes (action catholique ouvrière, jeunesse ouvrière chrétienne). Ils s’approprient également l’héritage de la Révolution française pour affirmer le caractère républicain du système politique.
Plus qu’une simple alliance électorale, c’est une démarche unitaire pour faire reculer le fascisme et obtenir de nouvelles conquêtes sociales. Ce programme sera élaboré à partir d’un comité national pour le rassemblement populaire en juillet 1935 : « Pain, Paix, Liberté » en sera le slogan.
C’est un programme de relance économique basé sur davantage de répartition des richesses mais aussi par de nouveaux droits pour les travailleurs. Il y a la volonté de contrôler davantage la Banque de France, alors quasi exclusivement privée (aux mains des 200 familles les plus fortunées de France), de créer un système d’aide aux chômeurs, de réduire le temps de travail et lancer une politique de grands travaux mais aussi la dissolution des ligues fascistes (dont un décret a été édité en janvier 1936).

Après la mobilisation dans les urnes, l’heure de la grève!

Élu au printemps 1936, le gouvernement dirigé par le socialiste Léon Blum est vite poussé par un mouvement de grève puissant et massif. Fin mai, des secteurs comme l’automobile, la métallurgie lancent le mouvement. Ils sont vite rejoints par des milliers d’autres : dans le milieu du spectacle, du commerce, la grève s’amplifie au point de devenir générale. Des millions de travailleurs vont occuper leurs lieux de travail (près de 10 000) de manière souvent festive pendant plusieurs jours. Les communistes, non présents au gouvernement, mais organisés au PCF et à la CGT vont être une force motrice de ces mobilisations.

C’est la question du travail qui va être centrale. En effet, alors que la crise a jeté des millions de personnes dans la misère, les plus riches continuent de s’engraisser. La mobilisation qui va mener le gouvernement à enclencher des négociations entre syndicats et patronat instaure les mesures suivantes :
Deux semaines de congés payés.
Réduction du temps de travail de 48 heures à 40 heures par semaine.
Augmentation des salaires : de 7 à 30% selon les secteurs et fin de la part variable du salaire.
Reconnaissance de nouveaux droits syndicaux dans les entreprises notamment la reconnaissance du délégué ouvrier, représentant ouvrier qui peut parler au nom d’un collectif de travailleurs.
Changements institutionnels au sein de la Banque de France avec présence de l’État.
Ce sont des avancées sociales inédites notamment parce qu’elles reconnaissent pour la première fois l’existence d’un temps de repos financé à partir des richesses produites. Elles montrent que le progrès social est une réalité dans un temps économiquement difficile.

Quel héritage du Front populaire ?

Il faut rappeler qu’il s’agit d’une mobilisation inédite, construite par une stratégie d’unité et de luttes avec le maximum de personnes,  qui a porté ses fruits. Elle donne du crédit à l’idée d’alternative à un capitalisme en crise qui laisse des millions de personnes à l’abandon. Les ouvriers prennent conscience de leur force. Le PCF et la CGT vont devenir incontournables dans la période qui suit.
Les conquêtes du Front populaire vont être un pilier important du futur programme du CNR durant la Résistance et des avancées démocratiques et sociales (délégués d’ateliers, congés payés, nationalisations, statut public de la Banque de France) en 1945 et plus largement une référence permanente du mouvement ouvrier.


Rédaction

mardi 25 avril 2017

1er Mai 2016 intervention CGT



La CGT: Faire barrage à l’extrême droite et lutter pour le progrès social et la démocratie
La CGT: Faire barrage à l’extrême droite et lutter pour le progrès social et la démocratie
Déclaration de la Commission exécutive confédérale
 
Les résultats du premier tour des élections présidentielles françaises confirment les risques pour la démocratie, les droits des salariés et des citoyens.
Ils sont les résultats des politiques libérales, des lois régressives, des remises en cause des droits, comme des renoncements des gouvernements successifs à œuvrer véritablement pour la justice sociale et la réponse aux besoins sociaux et environnementaux. Pour autant, depuis des mois, de nombreux salariés et citoyens contestent ces choix, s’opposent aux mauvais coups, tels la loi travail et la loi Macron et se mobilisent avec leurs organisations syndicales, notamment la CGT.
Pour la deuxième fois dans le pays, sous la Vème République, une candidature d’extrême droite, représentée par le front national, sera présente au second tour des élections présidentielles. C’est un danger pour la démocratie, la cohésion sociale et le monde du travail. Les gouvernements, qui depuis 2002 se sont succédés sans jamais répondre aux aspirations légitimes à plus de justice sociale, sans ouvrir de perspectives d’avenir meilleur, en portent une lourde responsabilité !
La CGT ne se résoudra jamais à accepter un tel scénario. Elle affirme que les salariés doivent, plus nombreux et plus fort, exprimer leurs attentes et leurs exigences revendicatives, faire grandir des mobilisations convergentes capables d’imposer un rapport de force pour gagner de nouveaux droits. Seul le progrès social favorise les solidarités, participe à combattre l’exclusion, les stigmatisations, les mises en concurrence.
L’utilisation des peurs, du terrorisme, les amalgames éhontés entendus lors de la campagne, la xénophobie, le racisme, le sexisme et l’homophobie, la préférence nationale ne résoudront pas les inégalités, le chômage et les bas salaires.
La CGT les combat et les combattra sans relâche ! Elle n’aura de cesse de faire barrage à l’extrême droite ! Pas une voix ne doit se porter sur sa candidate !
L’autoritarisme des gouvernements successifs, les engagements non tenus ou les reniements, le renoncement à une Europe sociale, les dénis de démocratie, l’utilisation à répétition du 49.3 et les politiques menées ont cultivé la désespérance et le fatalisme d’une partie de la population. Cela est renforcé par la casse de l’industrie et des services publics, la montée du chômage et de la précarité, l’abandon des zones rurales et périurbaines.
La CGT ne croit pas en l’Homme providentiel et c’est la raison pour laquelle, elle revendique une véritable démocratie et de véritables droits d’expression et d’intervention dans toutes les entreprises et les services. Elle propose des alternatives sociales comme, par exemple, l’augmentation des salaires, des pensions et minima sociaux, les 32 heures pour travailler toutes et tous, travailler mieux et moins.
La CGT appelle l’ensemble des salariés et des organisations syndicales à faire du 1er mai une journée de mobilisation, de lutte et d’expression revendicative exceptionnelle, une journée de rassemblement pour les droits des travailleurs, le progrès social, la liberté, l’égalité, la justice, la fraternité, la paix, la démocratie et la solidarité internationale.
Montreuil, le 25 avril 2017

Societe Radio-Canada Montreal August 10, 2007 Sign-Off



DEUX SOLITUDES AU CANADA, ARCHI-FAUX!

Qu’est-ce que le Québec dans cette lapalissade?

Daniel Paquet                                                  dpaquet1871@gmail.com

 

MONTRÉAL – Depuis mon adolescence et mon éveil à la chose politique, j’ai constaté que moult intellectuels québécois parlaient de deux solitudes au Canada, i.e. les Canadiens-anglais et les Canadiens-français.  Il fallait comprendre qu’il n’y avait aucun point d’ancrage entre les citoyens de ces deux nations.  En voyageant en Ontario, au Nouveau-Brunswick  et à Terre-Neuve, j’ai pu constater que les habitants de ces provinces anglophones avaient des soucis qui ressemblaient pas mal à ceux du Québec.

Ma pensée a mûri au constat que les Canadiens-français formaient un peuple à part.  Comme un grand nombre des jeunes de mon âge, j’ai adhéré aux thèses du Parti  québécois (PQ) et j’ai milité au sein des mouvements de gauche et de l’Association nationale des étudiants et des étudiantes du Québec (Aneeq) pour que soit reconnu le droit du Québec  à l’auto-détermination jusqu’à et y compris à la séparation; j’étais fier d’être un propagandiste en faveur d’une nation nouvelle.  Par contre, mon passage au  Parti communiste m’a convaincu que les Canadiens-anglais n’étaient pas généralement braqués contre les Québécois.  Mais peu d’anglophones comprennent cette frénésie indépendantiste.  D’ailleurs, il n’y a pas qu’au Canada anglais où on ne comprend pas cette « lubie »; alors que dans les années 1970, le Parti québécois comptait 350 000 membres; dans les années 2000, il n’a plus que 90 000 membres.

Si on ne peut parler de solitude, il faut cesser de trouver des réponses approximatives sur la place du Québec dans la confédération canadienne.  D’abord, il appert qu’on ne peut plus scientifiquement parler du Québec, comme patrie de la nation canadienne-française.

De facto, sur le socle de l’ancienne nation canadienne-française, les Premières nations  (Inuk et amérindienne),  les conquérants Anglos (Anglais, Écossais, Irlandais et même Allemands), l’immigration plus récente (Italiens, Grecs, Portugais, Latino, Arabo-musulmane, et al.), une nouvelle nation québécoise émerge.  Les Québécois habitent comme le nom l’indique sur le territoire du Québec; ils ont la tendance à parler une langue anglo-romane se fondant sur le français et les greffes des nouveaux arrivants (en espagnol, en italien et même en arabe) et partagent de plus en plus une psyché commune (et une économie propre).  C’est un processus qu’avait révélé en son temps et pour d’autres pays, l’ancien chef communiste géorgien Joseph Staline.  À tout seigneur, tout honneur!  

Au Canada anglais, les immigrants ont plus rapidement adopté l’anglais comme cela s’est fait au Québec avant les années 1970 dont la situation a changé avec l’arrivée du Parti québécois au pouvoir et la promulgation de la loi 101 sur la langue française obligatoire pour les francophones et les immigrants dans les écoles du Québec. 

Cette transformation est concomitante à l’irruption du communisme dans la vie politique internationale, surtout avec la publication du Manifeste du Parti communiste en 1848 (à Londres), par Karl Marx et Friedrich Engels.  D’ailleurs, « le communisme n’est pour nous ni un état qui doit être créé, ni  un idéal sur lequel la réalité devra se régler.  Nous appelons communisme le mouvement réel qui abolit l’état actuel.  Les conditions de ce mouvement résultent des prémisses actuellement existantes. »[1]

En 2017, la question semble moins pressante;  et la lassitude politique de la population du Québec est confirmée par la débandade du Parti québécois, la stagnation du parti Québec solidaire (malgré le nouveau venu, l’ancien leader étudiant Gabriel Nadeau-Dubois) et  l’étiolement des différents mouvements et associations, y compris la dissolution à venir d’Option nationale.

D’autant plus que les travailleurs québécois, d’instinct peut-être, jaugent maintenant la puissance de Donald Trump sur l’économie canadienne et craignent moins Justin Trudeau.

« De là la nécessité pour le prolétariat des nations ‘dominantes’ de prêter un soutien – un soutien résolu et actif – au mouvement de libération nationale des peuples opprimés et dépendants.  Cela ne signifie évidemment pas que le prolétariat doive soutenir tout mouvement national, toujours et partout, dans chaque cas particulier et concret. Il s’agit d’appuyer ceux des mouvements nationaux qui tendent à affaiblir, à renverser l’impérialisme, et non à le renforcer et à le sauvegarder. »[2]

Il ne faut pas perdre de vue que s’il y a ralentissement de l’économie au Québec, les ouvriers de la construction, à titre d’exemple, avaient tendance à travailler temporairement, et en masse, dans l’Ouest canadien.  Quand le bâtiment va à Montréal, ce sont les ouvriers de la construction du Nouveau-Brunswick (notamment les Acadiens) qui viennent offrir leurs services.  Et comme on dit : quand le bâtiment va, tout va!

Pour ce qui est de la palette culturelle québécoise, la multiplicité des événements et festivals divers au Québec, prouve que les Québécois ont à cœur leur culture, y compris celle qu’ils ont héritée de leur pays d’origine. 

 

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[1] Marx-Engels, L’idéologie allemande, Éditions sociales, Paris, 1968, pages 53-54
[2] Staline, Joseph, Les questions du léninisme, Éditions en langues étrangères, Pékin, 1977, page 73

dimanche 23 avril 2017

#Présidentielle2017 – déclaration du PRCF sur les résultats du 1er tour de la présidentielle 2017


Premier commentaire du PRCF sur le 1er tour de la présidentielle. 23 avril 2017
Même si l’abstention progresse un peu par rapport à la présidentielle précédente, les électeurs ont ignoré très majoritairement les appels au boycott lancés ici et là.
L’un des deux chouchous du grand capital, la marionnette de l’Empire fédéraliste européen, de l’ubérisation générale de la société, l’homme du très délétère slogan « ni droite ni gauche », E. Macron, est en tête, avec cependant un score très inférieur au quart de l’électorat inscrit. Il a surtout bénéficié d’un soutien massif et indécent de la part des financiers et de la presse et du capital et aussi, de toute une partie de l’appareil du PS et de la CFDT, de tous ceux qui ont imposé la honteuse loi Travail. Macron veut mettre en place un « parti démocrate » à l’américaine, 100 % capitaliste, qui, rompant avec les références du PS, fussent-elles hypocrites, à la gauche populaire, pourra mener une politique totalement décomplexée au profit du MEDEF, américaniser à fond notre vie politique, notre culture et même notre langue. Mais comme Renzi en Italie, Macron ne tarderait pas à trouver face à lui le mouvement ouvrier français qui n’a pas oublié le grand affrontement de classes contre la loi Travail ni enterré le Non populaire à la constitution européenne. Pas question de décerner à Macron un brevet d’antifascisme alors que c’est l’orientation maastrichtienne, patronale, guerrière et atlantiste des Sarkozy, Hollande, et de l’ensemble de ses ministres et ex-ministres de Hollande, dont Macron, qui, depuis des années, creuse le lit de l’extrême droite en France. D’autant que désormais, Macron est aussi soutenu par les pontes des LR, par le PS et bien entendu, par la Commission européenne et par Berlin, non pas bien entendu par « antifascisme », mais pour opérer au plus tôt le « saut fédéraliste européen » qu’ont déjà préparé Hollande et Merkel dans le dos de leurs peuples respectifs.
Le Pen est au second tour, fût-ce avec un score moins élevé que celui dont elle rêvait pour briguer efficacement l’Elysée. Les militants du PRCF agiront sur le terrain pour faire baisser le score du FN en milieu ouvrier car ce parti déshonore la France, divise la classe ouvrière, pousse à la guerre intercommunautaire et à la fascisation du pays, même si la marche à l’Etat policier a largement été orchestrée depuis des décennies par les LR et par les gouvernements PS (qui tentaient encore il y a peu d’interdire des manifs intersyndicales de masse !). En militant d’arrache-pied en milieu populaire pour diminuer les votes FN, il faut faire reculer au maximum ce parti de haine qui pourrit l’ambiance politique dans ce pays depuis des années et qui bloque l’alternative progressiste pour le plus grand bien du capital en dévoyant le patriotisme légitime d’une partie du peuple dans l’impasse mortelle du racisme.
Pour autant, alors que la droite (Fillon, Juppé, etc.) et le PS appellent déjà à voter Macron, le PRCF ne cautionnera pas par son vote ce candidat dont la politique ultra-maastrichtienne vise à dissoudre la nation, à accompagner les guerres US, à pulvériser tous les acquis sociaux… Donc à nourrir le FN qui se nourrit de toutes ces trahisons sociales et nationales pour usurper et dévoyer la référence à la nation.
Fillon est éliminé du second tour : juste punition pour l’indécence de ce candidat super-thatchérien et profiteur. Les LR et les partisans égoïstes et versaillais de Fillon vont connaître à nouveau des jours difficiles et c’est tant mieux pour les travailleurs et pour le mouvement populaire.
Indépendamment des électeurs sincères qui l’ont suivi, Hamon paie la facture d’un PS détruit par la politique servilement pro-MEDEF de Hollande et il arrive 5ème de cette élection. Les jaurésiens qui adhèrent encore au PS vont-ils enfin comprendre que ce parti belliciste, entièrement soumis à l’UE, à l’OTAN et au MEDEF, n’est plus, depuis longtemps, un lieu décent pour des progressistes véritables ?
Même s’il n’atteint pas le second tour, J.-L. Mélenchon obtient un score élevé qui est un point d’appui pour les progressistes et les travailleurs de ce pays. Il parvient à ce résultat malgré la campagne anticommuniste indécente menée contre lui par Hollande, Laurent Berger et Cie. Le PRCF est fier d’avoir fait le choix clair de l’intervention communiste active, « critique mais constructive et dynamique », pour soutenir cette candidature qui était la seule dans l’état actuel des rapports de forces, à pouvoir préserver et élargir l’espace progressiste indispensable aux résistances sociales. Certes, Mélenchon n’est pas communiste et ses positions sont restées plus qu’hésitantes sur le Frexit progressiste incontournable pour rouvrir la voie du socialisme en France. Mais JLM veut sortir de l’OTAN et c’est vital dans une période où le fascisant D. Trump marche aux affrontements militaires les plus dangereux de la Syrie à la Corée en passant par l’Ukraine. Il faut donc d’urgence, sans se démobiliser, travailler à défendre la paix avec tous les vrais démocrates. C’est dans cet esprit que le PRCF appelle tous les démocrates épris de paix à organiser ensemble des rassemblements, avant le second tour, contre Trump et sa marche à la guerre sur tous les fronts.
Plus que jamais le PRCF tend la main à tous ceux qui veulent agir pour reconstruire le vrai parti communiste, soutenir le syndicalisme de classe, construire le Front de résistance antifasciste, patriotique, populaire et écologique indispensable pour briser la fascisation, bloquer la marche de Trump à la guerre mondiale et sortir à temps la France de l’euro, de l’UE, de l’OTAN et du capitalisme.

Le message adressé par le PRCF au candidat Mélenchon : faire front contre la fascisation Le Pen Macron

Pôle de Renaissance Communiste en France – 23 avril 2017

Cher citoyen Melenchon,

Nous vous félicitons pour ce score élevé et qui aurait peut être été encore meilleur si le débat sur le Frexit progressiste avait pu être mené en toute décontraction.
Et nous vous félicitons aussi pour votre refus ce soir de tomber dans le piège d’un pseudo-front républicain derrière Macron qui veut dissoudre la République dans l’empire euro-atlantique du capital et des guerres de l’OTAN.
Tenez bon sur cette position. L’antifascisme ne passe pas par l’euro-désintégration de la France mais par l’union du drapeau rouge et du drapeau tricolore à la fois contre le FN et contre l’euro-dictature du capital.
Salut et fraternité !
Pour le PRCF Georges Gastaud et Antoine Manessis.