vendredi 25 janvier 2019


Venezuela :  entre fascisme et socialisme

Daniel Paquet                                                          dpaquet1871@gmail.com


MONTRÉAL - Le Venezuela, dont on ignore en général - au Canada-, les us et coutumes, si ce n’est qu’on y parle probablement l’espagnol, est un pays qui tente de secouer le joug de l’impérialisme néo-colonial U.S.  Trente millions de personnes y habitent; Caracas en est la capitale.  Jusque dans les années 1990, il faisait partie du bloc états-unien.  Le pétrole, c’est l’épine dorsale de son économie.   Jusqu’ici, il entretient d’excellents liens d’amitié et de coopération économique mutuelle avec Cuba.

Depuis le décès d’Hugo Chavez (chef révolutionnaire) surtout, le bras subversif des magnats nord-américains et la Central Intelligence Agency (CIA), s’appuyant sur l’extrême-droite locale, complaisante et omniprésente dans les mass-médias nationaux, cherche à déstabiliser le pouvoir de gauche pour réintégrer le pays dans le giron ‘yankee’.

Le Venezuela est en état de crise.  Le mercredi 18 mai 2016, « des ‘protestataires’ tentaient de se rendre au siège de l’organisation électorale du pays afin de demander (d’exiger! -ndlr) la tenue d’un référendum pour déloger le président impopulaire [sic!], Nicolas Maduro. » (Associated Press, Journée sous haute tension au Venezuela, Métro, Montréal, jeudi 19 mai 2016, page 14).

Le président a déclaré l’état d’urgence avec ‘des pouvoirs par décret pour une durée de 60 jours.’ (Ibidem, page 14).  Quant au chef de l’opposition, Henrique Capriles, il a appelé le pays à rejeter les pouvoirs supplémentaires. » (Ibidem, page 14).

Le pétrole et les ressources naturelles que l’on retrouve dans les pays en voie de développement; et dont ces derniers veulent en faire le bien commun des États nationaux, engendrent colère et dépit chez les investisseurs occidentaux; ça se reflète dans les marchés boursiers.

Brian Belski, grand stratège de BMO Marchés des capitaux ‘mise principalement sur les institutions financières, pour leur stabilité et leur consistance, les grandes industrielles, avec leur fabrication en Amérique du Nord, et les sociétés de télécommunications, qui offrent des dividendes stables sur des bénéfices croissants. (Durivage, Paul, La chasse est ouverte, La Presse, Montréal, vendredi 28 août 2015, page 2).

« Chez Addenda Capital, le co-chef des placements, Jean-François Pépin, soutient que les marchés boursiers restent ce qu’il y a de plus intéressant pour les investisseurs à ce stade-ci compte tenu du faible niveau des taux d’intérêt. [Mais], il y a un excédent d’offre de pétrole et le pétrole est un pilier d’exportation au Canada’. »  Le Venezuela en est frappé de plein fouet… 




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