samedi 26 janvier 2019


Maktoub!  Ce qui sera un jour

Fairouz, belle Fairouz chante pour la paix!

Daniel Paquet                                                  dpaquet1871@gmail.com

« Le but des institutions sociales en Utopie est de fournir d’abord aux besoins de la consommation publique et individuelle, puis de laisser à chacun le plus de temps possible pour s’affranchir de la servitude du corps, cultiver librement son esprit, développer ses facultés intellectuelles par l’étude des sciences et des lettres.  C’est dans le développement complet qu’ils font consister le vrai bonheur. » (More, Thomas, L’utopie, Libro, 1997, La Dispute, page 65).

« La nature, qui nous inspire la charité pour nos frères, ne nous commande pas d’être cruels et sans pitié pour nous-mêmes.  Voilà ce qui fait affirmer aux Utopiens qu’une vie honnêtement agréable, c’est-à-dire que la volupté est la fin de toutes nos actions; que telle est la volonté de la nature, et qu’obéir à cette volonté, c’est être vertueux.  La nature, disent-ils encore, invite tous les hommes à s’entraider mutuellement, et à partager en commun le joyeux festin de la vie. (…)
Les Utopiens ont la guerre en abomination, comme une chose brutalement animale, et que l’homme néanmoins commet plus fréquemment qu’aucune espèce de bête féroce.  Contrairement aux mœurs de presque toutes les nations, rien de si honteux, en Utopie, que de chercher la gloire sur les champs de bataille. Ce n’est pas à dire pour cela qu’ils ne s’exercent avec beaucoup d’assiduité à la discipline militaire; les femmes elles-mêmes y sont obligées, aussi bien que les hommes; certains jours sont fixés pour les exercices, afin que personne ne se trouve inhabile au combat quand le moment de combattre est venu. (…)
En faisant la guerre, les Utopiens n’ont d’autre objet que d’obtenir ce qui les aurait empêchés de  la déclarer, si leurs réclamations avaient été satisfaites avant la rupture de la paix. » (Ibidem, page 80-102).

Sous d’autres cieux, existe « l’homme de Cour [qui] est sans contredit la production la plus curieuse que montre l’espèce humaine. (…)
En effet, un courtisan est tantôt insolent et tantôt bas; tantôt de l’avarice la plus sordide et de l’avidité la plus insatiable, tantôt de la plus extrême prodigalité, tantôt de l’audace la plus décidée, tantôt de la plus honteuse lâcheté, tantôt de l’arrogance la plus impertinente, et tantôt de la politesse la plus étudiée. (…)
… le Souverain (le commis d’office des barons de la finance, des chevaliers d’industrie, et des rois du commerce export-import…) lui-même n’est que leur homme d’affaires; quand il fait son devoir, il n’a d’autre emploi que de songer à contenter leurs besoins, à satisfaire leurs fantaisies; trop heureux de travailler pour ces hommes nécessaires dont l’État ne peut se passer.   Ce n’est que pour leur intérêt qu’un Monarque doit lever des impôts, faire la paix ou la guerre, imaginer mille inventions ingénieuses pour tourmenter et soutirer ses peuples. » (Baron d’Holbach, Essai sur l’art de ramper, à l’usage des courtisans, Librio, 2014, Paris, page 7).

« En échange de ces soins, les courtisans reconnaissants payent le Monarque en complaisances, en assiduités, en flatteries, en bassesses, et le talent de troquer contre des grâces ces importantes marchandises est celui qui sans doute est le plus utile à la Cour. » (Ibidem, page 7).

Le lecteur se posera la question :  ‘mais à quoi bon ces discours qui datent de la grande révolution française de 1789?’

Allez le demander aux réfugiés de 2015, victimes des agressions et des destructions de l’Organisation du traité de l’Atlantique Nord, dont le Canada fait partie.  « La persécution et les conflits qui déchirent des pays comme la Syrie et l’Afghanistan ont gonflé le nombre de réfugiés et de personnes déplacées à 65,3 millions l’an dernier a fait savoir le Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (UNHCR). (…)
Les 60 millions de personnes déplacées dénombrées en 2014 constituaient le record précédent, depuis la Deuxième Guerre mondiale. » (Associated Press, 65 millions de réfugiés en 2015, Métro, Montréal, mardi 21 juin 2016, page 9).

Comble de l’horreur, un comité d’enquête [de l’ONU] « a accusé État islamique de perpétrer un génocide contre la communauté yézidie de l’Irak et de Syrie, en plus de rapporter des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité.  Seulement dans le nord-ouest de l’Irak, l’ONU estime que les djihadistes ont tué au moins 5 000 hommes yézédis et qu’ils détiennent toujours 3 200 femmes et enfants.  Le rapport décrit des ‘marchés’ où les femmes et les enfants sont vendus au plus offrant. (…)

Les forces irakiennes ont lancé un mai (2016) une offensive féroce pour arracher Falloujah (Irak) au groupe armé qui s’en est emparé il y a deux ans.  Des milliers de civils ont pris la fuite pour échapper aux violences, mais les djihadistes tuent fréquemment ceux qui essaient de s’enfuir. »  (Associated Press, Génocide d’EI contre les Yézédis, Métro, Montréal, week-end 17-19 juin 2016, page 13).

« … l’État, une fois devenue une puissance indépendante à l’égard de la société, crée à son tour, une nouvelle idéologie. (…)
Comme, dans chaque cas particulier, force est aux faits économiques (les ressources en  hydrocarbures) de prendre la forme de motifs juridiques pour être sanctionnés sous forme de lois, et comme il faut aussi, bien entendu, tenir compte de tout le système juridique déjà en vigueur, c’est la forme juridique qui doit désormais être tout et le contenu économique rien.  (…)
Des idéologies encore plus élevées, c’est-à-dire encore plus éloignées de leur base matérielle économique, prennent la forme de la philosophie et de la religion. (…)
De toutes les anciennes sources concernant les luttes au sein de la République romaine, Appien est le seul à nous dire clairement et nettement de quoi il s’agissait en réalité, à savoir de la propriété foncière. »  (Engels, Friedrich, Ludwig Feuerbach et la fin de la philosophie classique allemande, Éditions sociales, Paris, 1966, pages 76-77).

« C’est seulement dans la société communiste lorsque la résistance des capitalistes est définitivement brisée, que les capitalistes ont disparu  et qu’il n’y a plus de classes (c’est-à-dire plus de distinctions entre  les membres de la société quant à leurs rapports avec les moyens sociaux de production),  c’est alors seulement que l’État cesse d’exister et qu’il devient possible de parler de liberté. »  Alors seulement deviendra possible et sera appliquée une démocratie vraiment complète, vraiment sans aucune exception.  Alors seulement la démocratie commencera à s’éteindre pour cette simple raison que, délivrés de l‘esclavage capitaliste, des horreurs et des sauvageries, des absurdités, des ignominies sans nombre de l’exploitation capitaliste, les hommes s’ h a b i t u e r o n t  graduellement à respecter les règles élémentaires de la vie en société, rebattues durant des millénaires dans toutes les prescriptions morales, à les respecter sans violence, sans contrainte, sans soumission, s a n s  c e t  a p p a r e i l   s p é ci a l  de coercition qui a nom :  l’État.
L’expression ‘l’État s’éteint’ est très heureuse, car elle exprime à la fois la gradation du processus et sa spontanéité.  Seule l’habitude peut produire un tel effet et elle le produira certainement, car nous constatons mille et mille fois autour de nous avec quelle facilité les hommes s’habituent à observer les règles nécessaires à la vie en société quand il n’y a pas d’exploitation, quand il n’y a rien qui excite l’indignation, qui suscite la protestation et la révolte, qui nécessite la répression. » (Lénine, V.I., L’État et la révolution, Œuvres choisies, tome 2, Éditions du Progrès, Moscou, 1968, pages 356- 357).

Il n’y a rien de neuf dans ce domaine pour l’administration U.S., le principal porte-parole des milieux impérialistes qui embauchent des finissants très brillants, par exemple du Massachussets Institute of Technology à Boston,  pour définir les meilleures stratégies à adopter pour maintenir très fortes les positions du grand Capital.  Aussi, c’est quasi ‘clé en mains’ qu’ils préparent, élaborent ou récupèrent le programme de domination au Maghreb et au Proche-Orient.  Ce n’est pas la paix qui les intéresse, mais une certaine ‘stabilité’ dans le niveau de la guerre pour maintenir les échanges commerciaux et financiers à leur avantage; évidemment il ne saurait être question de perdre les juteux marchés de ventes d’armes.

Bien sûr, le peuple états-unien s’éveillera; le plus tôt possible serait le mieux, d’autant plus que maintenant il fait –et c’est triste- partie du problème.  Mais nous serons là quand il cognera à la porte du mouvement progressiste des peuples du globe.

D’ici là, vive le ‘Party of Communists U.S.A.’  Il est petit en nombre certes; mais un avenir riche et prospère appartient à la classe ouvrière et aux milieux modestes de la ville et de la campagne.

Et bien sûr, on aime le peuple des U.S.A.



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