vendredi 25 janvier 2019


La République populaire de Chine

Le capitalisme et ses impairs

Daniel Paquet                                                       dpaquet1871@gmail.com

D
epuis quelques années déjà (ça remonte  surtout aux Jeux Olympiques de Pékin), les mass média capitalistes tirent à boulets rouges sur la République populaire de Chine;  a fortiori depuis le constat qu’en 2020, ce grand pays asiatique égalera militairement  l’impérialisme US et son bras militaire: l’OTAN, et les 61 pays occidentaux (dont le Canada) qui la composent ou s’agglomèrent autour de  cette alliance offensive et sans contrôle populaire.  Bref, on ne vote jamais sur les décisions adoptées par l’État-major de l’organisation essentiellement belliciste.

Les économistes de l’Ouest, principalement des États-Unis jubilent: « la Chine a vu la croissance de son PIB ralentir à 6,6 sur le trimestre d’avril à juin (2016), après + 6,7 % au trimestre précédent. (…)

Pékin s’était fixé pour 2016 un objectif compris entre 6,5% et 7%, mais le panel (des économistes, -ndlr) sondé par l’AFP (l’Agence France-Presse) ne table que sur une performance annuelle de 6,6%. » (Girault, Julien, Les efforts de relance restent vains, Le Devoir, Montréal, le jeudi 14 juillet 2016, page B4).  Avouez que dans les deux cas, la position chinoise ne connaît pas un si grand écart entre la réalité et les prévisions.

Somme toute, le Capital financier internationalisé prépare l’opinion publique à la fatalité qui veut qu’avec lui ce n’est certes pas le paradis, mais que tout autre changement –en profondeur - annonçant la victoire des communistes à l’échelle mondiale, ne saurait être guère mieux; regardez la Grèce avec un gouvernement ‘syriza’ « de gauche ».

« Depuis peu, les critiques s’abattent [aussi] sur la réforme des entreprises publiques chinoises, notamment sur le renforcement du rôle du Parti communiste dans leur gestion, qui semble être un pas en arrière sur la voie de l’ouverture au marché (i.e. une prise de distance qui semble se généraliser eu égard au capitalisme, -ndlr). (…)
La Chine bascule vers une économie fondée sur l’innovation, la connaissance et les services.  (…)
Au cours des trente dernières années, ces entreprises ont permis l’émergence de la Chine en tant qu’usine du monde; elles étaient le fer de lance du boom de la construction des infrastructures, particulièrement dans les secteurs où se créent des monopoles naturels (télécommunications, production d’énergie) et dans les secteurs stratégiques (acier, charbon, banques).  [Mais il faut bien concéder que] la demande de biens durables est à la baisse, et la Chine doit créer ses produits de haute technologie, en développant le secteur des services.  Les exportations étant en baisse, elle doit stimuler sa consommation intérieure. » (Sheng , Andrew; Geng, Xiao, Les entreprises publiques chinoises peuvent-elles se réformer?, Le Monde, Paris, le jeudi 14 juillet-vendredi 15 juillet 2016, page 7).

On pourrait peut-être mieux regarder la poutre qu’on a dans l’œil... 

« Selon le gouverneur de la Banque du Canada, Stephen Poloz : même si les exportations hors ressources ont offert une performance décevante ces derniers mois au Canada, elles devraient continuer à grimper de façon soutenue à plus long terme, comme elles l’ont fait ces dernières années. ‘Cela nous permet de garder espoir dans le récit de base.  […] Nous refusons d’imposer un virage à 180 degrés de nos prévisions en raison des quelques dernières données ponctuelles’, a expliqué M. Poloz. (…)
Le gouverneur a déjà indiqué que les hausses de prix (dans les régions de Vancouver et de Toronto, -ndlr) étaient démesurées par rapport aux données économiques fondamentales comme la création d’emplois, l’immigration et la croissance des revenus. »  (Blatchford, Andy, La croissance du PIB sera un peu plus modeste, Le Devoir, Montréal, le jeudi 14 juillet 2016, pages B1-B2).

« À partir de l’année 2017-2018, le montant des transferts augmentera en fonction de la hausse du produit intérieur brut (PIB) canadien, soit d’un minimum de 3% garanti, selon ce qui est prévu pour le moment.
D’après le ministre Barrette (Québec), une telle réduction des paiements de transfert fédéraux aurait été inquiétante pour des provinces déjà à court de ressources et qui doivent composer avec de nouvelles réalités en santé, notamment le vieillissement de la population. »  (La Presse canadienne, Ottawa réduirait la hausse des transferts en santé, Métro, Montréal, week-end 15-17 juillet 2016, page 2).



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