samedi 3 juin 2017

Médias du Capital ? Le peuple n’a plus confiance et se tourne vers le net… Bienvenu sur Initiative-communiste.fr

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Alors que l’intense propagande médiatique guerrière d’une part et celle pour pousser les principaux partis du système aux législatives (En Marche, LR, PS & FN) d’autre part ne cessent de faire rage, force est de constater que les traditionnels du système capitaliste inspirent une défiance de plus en plus grande à une masse de plus en plus considérable de nos concitoyens.
C’est ce que montrent de façon éclatante les sondages : le public a de plus en plus confiance en au détriment des médias traditionnels. Il est vrai qu’ – et www.initiative-communiste.fr le démontre – offre la possibilité aux travailleurs avec des moyens financiers limités de faire entendre leur voix pour peu qu’ils s’organisent pour unir leurs forces. C’est ce que permet le PRCF qui, avec son journal , propose une information de qualité triple A : actu, analyse & action. En quelques années seulement, www.initiative-communiste.fr s’est imposé comme l’un des tous premiers sites internet politiques en France.

Initiative Communiste : une audience en pleine croissance

Avec 111 000 visites chaque mois selon la mesure d’audience indépendante de Trafficestimate.com et la 4e place des sites politiques en France d’après Alexa, Initiative Communiste s’impose comme un des tous premiers sites internet d’infos politiques en France. Et ce alors que les militants communistes du PRCF ont à souffrir une censure totale de la part des grands médias du système.
Ce résultat, c’est avant tout le fruit d’un engagement, d’une mobilisation, d’une organisation collective. Avant tout, avec le PRCF qui permet de rassembler les énergies pour permettre la construction d’un outil de résistance médiatique. Mais également du soutien de tous ceux qui, des abonnés à Initiative Communiste aux simples internautes participant à la diffusion sur les réseaux sociaux des informations et analyses d’Initiative Communiste, sont également indispensables pour lever la chape de plomb de la censure. Pour disposer d’une information par et pour les travailleurs, c’est à chacun de se mobiliser, de s’organiser. S’abonner à Initiative Communiste, soutenir le PRCF et le rejoindre, participer à sa diffusion, sur le ou aux portes des entreprises, c’est participer à faire entendre la voix des travailleurs. À l’inverse d’un système capitaliste qui s’évertue à les faire taire sous le bâillon de ses médias privés totalitaires.

Défiance généralisée envers les médias

Et de reporterre.net à Legrandsoir.info en passant par les-crises.fr ou agoravox.fr, de nombreux autres sites internet, qu’ils soient édités par des équipes 100% bénévoles comme Initiative Communiste, ou une rédaction professionnelle, démontrent qu’une information alternative et indépendante de masse est encore possible sur le net.
Alors bien sûr, le système médiatique du Capital n’est pas sans réagir. Car cette possibilité d’information alternative met un grain de sable, celui de la contradiction, dans une machine de propagande bien huilée. Et les résultats du référendum de 2005 ont démontré que cette hégémonie médiatique n’est pas suffisante pour garantir un bourrage de crâne à 100%.
Le traitement scandaleux réservé au mouvement social pour le retrait de l’euro-Loi Travail n’aura pas été pour améliorer la confiance des Français dans ce système médiatique détenu en totalité par des milliardaires ou contrôlé par leurs relais politiques du PS ou des LR, lorsqu’il s’agit du service public (les évictions brutales qui se succèdent de France Inter avec les affaires Guillon et Portes, à France 2, le démontrent).
Et la propagande continue en faveur du banquier Macron ne sera pas pour changer les choses.
Les chiffres des sondages sont édifiants  :
  • Seul 43% des sondés déclarent avoir confiance dans « les médias » contre 51% en 2015. un record depuis 2008 selon le baromètre Edelman au niveau mondial
  • Toujours selon ce baromètre, seuls 33% des français font confiance aux médias, 5 points de moins qu’en 2015. 25% des français seulement font confiance au gouvernement.
Le baromètre SOFRES des médias réalisé pour La Croix montre un net recul de la confiance dans les médias institutionnels, même si elle demeure plus importante à celle concernant l’information diffusée par internet. Les Français dénoncent des journalistes dépendant des pressions « de l’argent » 59% et du pouvoir (67%). Dans ces conditions, un nombre croissant de personnes s’informent principalement par internet (+5 points ) 25%) tandis que la télévision et la presse écrite connaissent une réelle érosion (respectivement -6 point et 48% et-1 point et 6%). Il faut cependant noter que les sites internet de la presse écrite et des chaines de télévision occupent la principale place sur internet (45%)
De fait, la conséquence est surtout une désaffection des Français qui sont de plus en plus nombreux à ne plus s’intéresser aux informations (36%).

Plus de la moitié des informations sont de simples copiés-collés de dépêches AFP

le blog les-crises.fr a mis en avant une étude de l’INA passée inaperçue  – portant sur 2,5 millions d’articles – qui démontre que près des deux tiers des informations publiées en ligne par la presse écrite sont des copiés-collés la plupart de dépêches AFP.
Dans L’information à tout prix (Ina Éditions), Julia Cagé, Marie-Luce Viaud et Nicolas Hervé quantifient le recours massif au copié-collé dans les médias en ligne et la vitesse de propagation d’une information. Comment, dans ces conditions, monétiser l’information ? Extraits.

Fragilité ?

Historiquement, les journaux ont été désireux de supporter ces coûts fixes élevés [en particulier les coûts relatifs à la taille de la rédaction, ndlr] car en contrepartie, ils espéraient des profits. Publier une information en exclusivité pour un journal papier lui assurait, au moins durant une journée, une augmentation de ses ventes et donc de ses revenus, car cette information n’était pas disponible dans l’exemplaire papier des journaux concurrents[+]. Autrement dit, l’information avait alors une valeur commerciale.
Ce n’est plus le cas aujourd’hui. Sur Internet, sitôt publiée, l’information est disponible presque immédiatement sur le site des journaux concurrents. Comment monétiser dès lors la production d’une information originale ? Quelles incitations les médias ont-ils encore à payer pour une rédaction pléthorique alors qu’ils pourraient se contenter d’un petit nombre de journalistes en charge de monitorer le web et de faire du copié-collé, voire de simples algorithmes et de
« journalistes robots » ? (p.13)
La taille moyenne des rédactions des médias d’information en France diminue de 1 % par an depuis 2013. Or 1 % de journalistes en moins, c’est 1,20 % de moins d’information originale produite. Toutes choses égales par ailleurs, si la diminution de la taille moyenne des rédactions devait continuer au rythme actuel, cela impliquerait qu’en 2020, ce seraient plus de 30 000 articles d’information entièrement originaux de moins qui seraient produits qu’en 2013.Or, au vu des changements actuels, 1 % de baisse par an est une estimation basse de la diminution de la taille des rédactions[+]. Un journal comme L’Express est passé de plus de 120 cartes de presse en 2013 à 40 aujourd’hui, soit un retour à la situation du journal… en 1965. L’Obs, qui a annoncé en juin 2016 un nouveau plan de départs volontaires, avait déjà vu le nombre de ses cartes de presse diminuer de 50 entre 2014 et 2015. Et c’est sans parler d’I-télé qui en 2016 a perdu plus de la moitié de sa rédaction suite au bras de fer qui a opposé les journalistes à un actionnaire intrusif et peu soucieux de déontologie, Vincent Bolloré pour ne pas le nommer. Certes, l’approche quantitative présente de nombreuses limites mais les tendances actuelles font peser une véritable menace sur l’information originale[+]. (p. 16-17) […]
Doit-on s’en inquiéter ? L’enjeu est double ici. On observe une homogénéisation croissante des contenus ; il est facile de la dénoncer, mais l’on peut également décider d’observer le verre à moitié plein et noter que l’un des corollaires de ce recours à la copie est que davantage d’information est mise à disposition du plus grand nombre gratuitement aujourd’hui[+].
Par ailleurs – et c’est ce qui nous semble ici le plus inquiétant –, la combinaison du recours à la copie et de la vitesse de propagation de l’information risque de tuer à terme les incitations des médias à produire une information originale, à faire perdre à l’information originale toute valeur commerciale. Or l’information originale est coûteuse à produire, et la copie mêlée à la réactivité fait de chaque site internet un substitut du site concurrent. Les médias n’arrivent ainsi plus à monétiser cette information si coûteuse à produire. C’est pourquoi il nous a semblé urgent de mettre à plat la réalité de la propagation de l’information en ligne, afin de souligner les difficultés qu’elle fait poser sur le futur de l’information et de nos démocraties.

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