samedi 17 juin 2017


LE TEMPS PERDU NE SE RATTRAPE GUÈRE

Introduction aux nouvelles aventures… de?

Daniel Paquet                                    dpaquet1871@gmail.com

MONTRÉAL – Il nous faut une introduction, car voici le premier chapitre d’une série de chroniques qui explorera le temps, les hommes et l’espace.  En général, l’action se déroulera à partir de la perception que se fait un petit garçon revêche et rageur de la vie et de ce qui l’entoure, lui.

D’abord rendons à César ce qui appartient à César.  Plusieurs amis de La Nouvelle Vie Réelle ont conclu  que les articles y paraissant sous la plume de l’auteur sont intéressants, mais qu’il manque l’opinion de ce dernier; soit le commentaire de fond.  Alors, un matin, un certain matin, à la charnière d’un printemps froid et pluvieux, et d’un été aux chaleurs humides et précoces; une idée s’est dessinée.  Premièrement, nous ne pouvons nous compromettre avec les exactions d’un certain personnage, accessoirement président d’un grand pays « libre et démocratique », et deuxièmement, il faut aller au-delà des lieux communs et des tabous excessifs émanant d’une certaine meute journalistique conformiste, dont les conceptions et clichés ont pour source des officines proches des milieux financiers dirigeants s’entredéchirant pour le contrôle du pouvoir et de l’argent.  On parle ici des « think-tanks » dont les idéologues réactionnaires occupent l’avant-scène de la pensée, et plus généralement des fondements sociologiques et psychologiques de la société occidentale.

D’où la nécessité de rédiger des chroniques fondées sur l’héritage « made in U.S.A. ».  Concrètement, remontons à Mark Twain.

« Né en 1835, Mark Twain grandit à Hannibal, petit village de la rive droite du Mississipi.  À dix-huit ans, il s’engage comme pilote sur le fleuve, là il amasse les connaissances qui lui permettront plus tard d’écrire Tom Sawyer.  Il a vingt-six ans quand éclate la guerre de Sécession.  Né dans le Sud, il refuse de se battre pour le maintien de l’esclavage et s’enfuit dans  les montagnes de l’Ouest où il se fait chercheur d’or, mais sans succès.  Il devient alors journaliste et publie  Tom Sawyer en 1876, suivi huit ans plus tard de Huckleberry Finn.  Mort le 21 avril 1910, il est considéré comme un des meilleurs écrivains américains. » (Les aventures de Tom Sawyer, Collection folio junior, Paris, 2005, page 4).

Notre projet consiste à dévêtir l’époque capitaliste-impérialiste actuelle des oripeaux quotidiens que revêt un personnage qui vit en prenant toute la place du pays précité.

Bien sûr, il ne peut être l’acteur principal et hégémonique de toute l’actualité, mais sa vision du monde  compense pour son ignorance et sa veulerie.  Qui est-ce?  Mais bien : Don « Trump » Sawyer  qui vit ici Les nouvelles aventure de… eh bien de Don « Trump » Sawyer!

Il n’a probablement pas vécu l’Occupation nazie en Europe, mais il nous en parlera avec tout son recul, face aux événements historiques.  A-t-il la sagesse des penseurs de l’Antiquité grecque?  Nous l’analyserons.  Comment juge-t-il les révolutions françaises, dont celle de 1848; ou encore la Commune de Paris de 1871? Là encore, nous pourrons recueillir son témoignage.   Comment entrevoit-il les guerres initiées au Moyen-Orient et alimentées par les agences US, dont la CIA?   État islamique, est-ce réellement un État et que vient faire l’Islam dans ce corset militariste et « anti-arabo-musulman »?

Plus près de nous, que faut-il conclure de la sauvagerie des soi-disant rebelles anti-gouvernementaux au Venezuela et en Syrie?

Plus prosaïque, à quoi rime, selon lui, les découvertes récentes sur l’origine de l’homo sapiens?

Accepte-t-il que son voisin du nord, le Canada, prenne ses distances vis-à-vis des politiques du gouvernement des  U.S.A.?  Et, quelle devrait être notre réaction quand un membre du parlement  U.S. est pris pour cible par un tueur « fou »?  D’après lui, est-il  justifié dans sa campagne contre ses détracteurs, contre le directeur du FBI par exemple?  Et puis, les relations avec ses opposants internationaux, telle la Russie de Poutine, ça mènera où?

Ça fait beaucoup de questions pour un seul « jeune » homme; un réquisitoire?  Non, elles évoquent le souvenir à la douane états-unienne de l’aéroport international Pierre-Elliot Trudeau (alors Dorval), il y a plus de 30 ans.  Le douanier n’était pas affable en ayant appris du titulaire du passeport canadien  qu’il transitait par New York pour se rendre en  République démocratique allemande (Allemagne de l’Est).  En contrebas de son crâne blanc, dénudé et brillant, on pouvait voir les rides se creuser sur le front du fonctionnaire et ses tempes aller et venir.  C’était sinistre et inquiétant.

Le président est à l’image de ses trop nombreux supporters.  Mr. Don « Trump » Sawyer ne suscite par la crainte.  Il exprime ce qui s’entrechoque dans les cerveaux « malades » de millions de citoyens des États-Unis.  Rappelez-vous qu’il s’en est fallu de peu pour que les États-Unis ne se joignent pas aux rangs des forces antinazies lors de la deuxième guerre mondiale et qu’ils ont accueilli allègrement bon nombre de fugitifs de la Wehrmacht et des SS sur leur sol après la chute du Reich allemand.  Et ces gens ne sont pas demeurés inactifs à leur arrivée en territoire  US et… latino-américains.  Aux États-Unis, c’est la base électorale militante de l’actuel locataire de la Maison-Blanche.  Peu importe ce qu’il dit, même s’il ne le pense pas ou qu’il est prêt à changer d’idée, ils applaudiront.  Ils haïssent tous ceux qui ne sont pas comme eux : les Noirs, les Latinos, les Musulmans, etc.   Et n’allez pas croire qu’ils ont en odeur de sainteté les Québécois francophones!

Quant aux soi-disant Démocrates (par exemple le clan Clinton), ils ne font pas mieux, mais ils le font mieux; au point que nombre de Canadiens –incidemment- regrettent leur bon vieux Barack Obama; et au lieu de critiquer les politiques en cours, ils s’attardent à vilipender le principal maître des USA  sur sa façon d’être, d’agir et de dire les choses; alors que la présidence n’est pas  un concours de beauté, mais bien une charge publique à critiquer.

Vous aurez compris que La Nouvelle Vie Réelle ne redoute pas la personnalité          du titulaire du poste, mais bien plutôt l’offensive tous azimuts, y compris médiatique et antipopulaire, de l’impérialisme américain (Coca-Cola, Alcoa, Google, les banques et autres sociétés financières, etc.). 

L’issue de cette lutte se dessinera dans notre nouvelle chronique.   D’ici là : allez Don, dans le coin  à genoux et récite-nous deux Pater Noster  et un Je vous salue Marie!   

 

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