jeudi 28 février 2019


FIN SEUL DEVANT L’HUMANITÉ

Ou un Abrégé de l’histoire des peuples d’Amérique

Daniel Paquet                                                 dpaquet1871@gmail.com

MONTRÉAL – En hiver, alors qu’il fait -30 celsius dans les rues en bancs de neige de la métropole québécoise, un chauffeur de taxi nous prend pour le centre-ville.  C’était dans les années 1990.  Le jeune conducteur, avide, explique : « il n’y a rien de tel que Caracas… » (une belle planque pour les amateurs de lupanar).  Trente ans plus tard, une belle jeune vénézuélienne avec son enfant parle de son pays, le paradis perdu.  C’est déconcertant, d’autant plus qu’au Canada, nous ignorons tout sur cette région sud-américaine; alors « a beau mentir qui vient de loin.
Les grands pôles d’information expliquent que si les habitants vénézuéliens manquent de tout, c’est parce qu’ils sont sous la botte de dictateurs :  Chavez hier et aujourd’hui Maduro.  En fouillant un peu, on se rend compte que les mass-média du Vénézuéla sont sous le contrôle des riches et des archi-conservateurs de génération en génération.  Et eux, ils perdent gros dans leur bataille d’arrière-garde contre un peuple qui s’est instruit et qui se donne des infrastructures décentes et démocratiques.  Ils ont enfin le droit de parole.
Les communistes ne sont pas au pouvoir; c’est un autre parti politique de gauche qui tient les rênes.  Ce n’est pas parfait, certes; tout de même, les travailleurs du Vénézuéla considèrent très majoritairement qu’il ne revient pas aux milliardaires assoiffés de fortune des États-Unis de régler la question; et de manière militaire en plus.  Les banquiers et autres possédants nord-américains ont revu les recettes « gagnantes » pour reprendre le pouvoir.  En date, ils ont choisi de pousser un pion, jeune et obéissant, pour profiter de la crise économique (et alimentaire) afin de mousser la sympathie de la population à son égard.  Le Messie est revenu parmi nous.  Notons que la crise, ce sont les « vendus » et l’Oncle Sam qui l’ont fait éclore.
La riposte n’a pas été longue; la solidarité populaire ne s’est pas fait attendre.  Le Parti communiste de Cuba a alerté entre autres les communistes et les progressistes du monde entier pour qu’ils apportent leur soutien; eh oui, comme dans le temps de Fidel.  Malgré le grand froid, les partisans de la paix et du progrès au Canada, ont bravé les intempéries pour proclamer haut et fort qu’ils sont avec le peuple vénézuélien. 
Pourquoi les travailleurs canadiens expriment-ils ainsi leur appui, en principe et instinctivement?  « À l’ère de l’interdépendance, le Canada, tout comme le reste du monde, est sujet aux réalités des réseaux d’affaires transfrontaliers et du commerce international.  Une bonne partie des produits que nous consommons, de nos vêtements à nos gadgets en passant par nos fruits et légumes frais, peut potentiellement être reliée à des formes d’esclavage moderne, ce qui représente un risque pour les entreprises dans de nombreux secteurs et pays.  Selon un rapport de l’Organisation internationale du travail (OIT) paru en 2016, le nombre de personnes victimes d’esclavage moderne était estimé à 40,3 millions. »  (Placements Clarington, Esclavage moderne :  les investisseurs canadiens font face à des problèmes d’envergure mondiale, Canada, Investissement responsable, Hiver 2019, page 8).
Bref, dans leur soif effrénée pour la plus-value par le biais des profits juteux, les capitalistes (surtout) nord-américains - et ce n’est plus un secret de polichinelle – sont plus que jamais assis sur un baril de poudre.
C’est pour cela que les socialistes – encore minoritaires - au Parti Démocrate U.S. méritent notre appui moral.  Ils représentent l’espoir aux États-Unis; davantage que Donald Trump et ses prédécesseurs à la sauce Clinton.


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