dimanche 18 mars 2018

Franz-Olivier Giesbert : « Poutine est mauvais ! Il n’y a aucun intérêt ! C’est dans sa nature de membre du KGB ! (et du PCF) »

17 Mars 2018

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Dans le cadre des absurdités ordinaires dévérsées sur la Russie, Franz-Olivier Giesbert a atteint un sommet sur LCI. Il a expliqué aujourd’hui 16 mars, que Poutine est un dictateur qui tient son pays dans une poigne de fer, il le tient d’une main si ferme que pas la moindre opposition ne peut surgir. Puis il décrit les moeurs du dit Poutine, le fait qu’il assassine sans état d’âme et à deux pas du kremlin pour que l’on sache, comme il a tué l’espion russe à Londres. Avec force geste, il repousse les protestations russes. Pourquoi est-ce qu’on serait d’accord avec  leur demande d’examiner le poison qui a tué l’espion, pourquoi puisqu’on sait que c’est eux…

Franz-Olivier Giesbert  est un homme qui se lâche sur les plateaux de télévision, et là effectivement pas la moindre retenue : »Vous vous rendez compte il veut nous faire croire que ce n’est pas lui! Tu parles! » Et là au comble de l’excitation il gonfle la joue et appuie contre la boursouflure son doigt en signe de scepticisme,il souffle… C’est d’une rare vulgarité.et ça tient lieu de preuve…

Après qu’il ait ainsi décrit les turpitudes de Poutine et repoussé tout argument raisonnable, son intelocuteur bluffé lui demande « mais quel est son intérêt puisque tout le monde vote pour lui?  »

Là Franz-Olivier Giesbert sans la moindre hésitation répond: « Il n’a aucun intérêt. C’est dans sa nature d’agent du KGB. Il a été formé comme ça , le KGB agissait comme ça.  » Et voilà la boucle est bouclée c’est dans la nature soviétique de Poutine d’être mauvais.

Ma conclusion est la suivante, ce que ces gens là reprochent aux Russes c’est d’avoir fait la révolution socialiste, celle qui met à mal le capital… Ils sont suspect et toute manifestation de souveraineté de leur part l’est… C’est leur nature socialiste, anti-capitaliste qui est mauvaise…Y compris quand on a affaire à Poutine, entouré d’oligarques qui viennent placer leur argent à Londres.

C’est comme le PCF, qui quoiqu’il fasse ou dise, se repente d’à peu près tout, rien n’y fait…

nous répétons comme des automates: Gattaz a dit « on ne gouverne pas la France avec un parti communiste à 20 % comme avec un parti communiste à 5% » Pourquoi? Parce qu’un parti communiste pose ou devrait poser la question de la fin du capitalisme et le socialisme. Pas comme les trotskistes sans jamais s’en donner les moyens, comme un futur jamais réalisé, non poser les buts et les moyens et y subordonner toute son action. C’est de ça et de ça seulement qu’ont peur les patrons…

le fait est que depuis Georges Marchais, il n’y a pas eu un seul secrétaire pour poser la question du socialisme et de la stratégie pour y aboutir quand il n’a pas s’agi comme Hue de détruire tous nos liens avec la classe ouvrière ou comme les deux suivants d’aller chercher un social démocrate derrière qui cacher notre culpabilité…

Plus de socialisme à la française, plus de parti révolutionnaire, le rassemblement est devenu le maître mot oui mais pour quoi faire?

Lénine disait déjà que les conquêtes sociales étaient le fruit de la stratégie révolutionnaire…C’est de cela dont le capital a peur, sans cette hypothèse là ce qu’il a concédé un jour il peut le reprendre… S’il n’y a pas cette stratégie révolutionnaire, chaque travailleur est isolé, ces luttes pour la survie se vivent dans un contexte défavorable, de plus en plus isolées. On commence à redécouvrir le rôle joué par les ministres communistes à la Libération, Ambroise Croizat, le statut de la fonction publique avec maurice Thjorez, celui du mineur, du cheminot, Marcel paul et les nationalisations, celle d’Edf, mais il y a eu aussi l’éducation avec Wallon, et le rôle de Joliot Curie dans la politique de la recherche autant que le nucléaire civile…  C’était un rapport des forces en faveur du socialisme tant au plan national qu’international, il a fait la France et c’est celui qui est attaqué aujourd’hui dans le cadre de l’Europe. Notez que pour la SNCF, le travail a déjà été accompli dans bien d’autres pays européens, ils n’osaient pas s’attaquer à la France… Il a fallu l’homme providentiel: .Macron, ils en pleurent de reconnaissance, enfin la « désoviétisation »…

Si ils continuent à faire silence sur nous, à nous préférer n’importe quel trublion, c’est parce qu’ils ont peur de notre réveil et que nous posions la question du socialisme. Ils ont senti le vent du boulet passer très près…

Danielle Bleitrach

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