mercredi 21 février 2018

Syriza, sujet de discorde entre le Parti de gauche et le Parti communiste français

Les proches de Mélenchon veulent exclure la formation 
grecque du Parti de la gauche européenne.
LE MONDE | • Mis à jour le | Par
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Alexis Tsipras, lors de sa victoire aux élections générales en Grèce le 20 septembre 2015.
Le grand chambardement de la gauche française connaît des répliques à l’échelle européenne. Plus exactement au sein du Parti de la gauche européenne (PGE). Cette formation continentale rassemble, entre autres, le Parti communiste français (PCF), le Parti de gauche (PG, membre de La France insoumise), les Allemands de Die Linke ou encore les Grecs de Syriza. C’est d’ailleurs autour de la présence du parti grec que la crise est arrivée.
En effet, les Français du Parti de gauche demandent l’exclusion de la formation d’Alexis Tsipras, premier ministre hellène, du PGE. « Il est devenu impossible de côtoyer, dans un même mouvement, Syriza d’Alexis Tsipras. Ce dernier vient de pousser sa logique austéritaire jusqu’à limiter le droit de grève, répondant ainsi toujours plus servilement au diktat de la Commission européenne », écrivent Eric Coquerel et Danielle Simonnet, qui dirigent le PG. Ils ajoutent : « Le PGE ne peut regrouper en son sein à la fois les opposants et les partisans de cette Europe-là. »
La réponse ne s’est pas fait attendre. Dans un communiqué, Gregor Gysi, président du Parti de la gauche européenne et membre de Die Linke, reconnaît que « critiquer la gouvernance de Syriza en Grèce est légitime (…). Mais la politique gouvernementale de Syriza est en grande partie marquée par le chantage de la troïka [Commission européenne, Banque centrale européenne et Fonds monétaire international] et du gouvernement allemand. » Gregor Gysi continue en taclant les Français du Parti de gauche : « Il est facile de donner des conseils de l’extérieur quand on n’est pas responsable d’un pays et de toute sa population. » Quelques jours plus tard, le 14 février, c’est Alexis Tsipras lui-même qui a répliqué dans L’Obs :
« Nous sommes plus à gauche que Mélenchon. Nous, nous sommes à gauche en pratique et pas seulement en paroles. » Rupture d’alliance
Tous les protagonistes...

En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/politique/article/2018/02/20/syriza-sujet-de-discorde-entre-le-pg-et-le-pcf_5259636_823448.html#xLpMXCh0AyHEskGU.99

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