dimanche 2 juillet 2017

Relevez avec nous les grands défis du PTB pour faire face à la crise du système politique

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Rédaction en ligne

Un sondage n’est qu’un sondage, et il faut toujours le prendre avec prudence. Mais le sondage Dedicated Research paru ce samedi 1er juillet dans la presse montre une tendance claire : le PTB progresse partout dans le pays, avec 7,3 % en Flandre, 14 % à Bruxelles et 24,9 % en Wallonie.
1. Ces résultats montrent la crise profonde d’un système politique comme on le voit ailleurs en Europe. Si l’on en croit les tendances de ce sondage, le PS perdrait plus de la moitié de ses voix en Wallonie (-16%), tandis que le MR et cdH perdraient 7% des voix. Et, en Flandre, les trois partis traditionnels et la N-VA perdraient aussi ensemble 14,3 % des voix.
L'écart entre l’élite politique traditionnelle et une très grande partie de la population ne cesse de s’amplifier
Comme partout en Europe, l’écart entre l’élite politique traditionnelle et une très grande partie de la population ne cesse de s’amplifier. Après près de 10 ans de crise et d’austérité, après la succession d’affaires de cupidité en politique, la méfiance de la population envers les partis traditionnels et les solutions traditionnelles proposées à cette crise est devenue énorme.
2. Comme ailleurs en Europe, le Parti socialiste est embourbé dans ses problèmes et semble organiser sa propre implosion. Il n’a besoin de personne pour le faire. La social-démocratie paie l’écart entre son discours et ses actes, après 30 ans de pouvoir et la contamination du social-libéralisme. Le dégoût est profond devant le gouffre entre ses valeurs proclamées et le comportement cupide de certains de ses mandataires. Il y a d’ailleurs un lien entre cette politique sociale-libérale et les rémunérations de certains dirigeants, qui a mené aux dérives de cette gauche caviar.
En Flandre, la victoire contre la Turteltaks et nos dénonciations des affaires au Nord du pays amènent le PTB à atteindre 7,3 % et 6 sièges au Nord du pays
À contrario, le soutien exprimée à une gauche authentique anti-austérité, dont les responsables vivent avec un salaire moyen de travailleur, démontre les aspirations de la population à une toute autre politique.
3. Dans ce contexte, le PTB reçoit un soutien croissant dans les différentes régions du pays : bien sûr au Sud, avec près d’un électeur sur quatre, mais aussi à Bruxelles avec un électeur sur sept, ainsi qu’en Flandre, où la victoire contre la Turteltaks et nos dénonciations des affaires au Nord du pays (notamment dans le best-seller « Graailand » de Peter Mertens, président du PTB), amène le PTB à atteindre 7,3 % et 6 sièges au Nord du pays. En Flandre, ce que le sp.a perd, Groen le récupère, et le PTB récupère des voix à droite. Ce résultat est plein d’espoir dans le contexte de la Flandre d’aujourd’hui.
C’est le résultat de notre travail de terrain et de l’engagement de nos plus de 10 000 membres. Ainsi, selon les projections, le PTB – comme parti national – aurait 26 sièges.
 
Il faut changer le rapport du monde politique à l’argent
4. Ce qui est clair, c’est que qu’un courant est en train de grandir au cœur de la société. Un courant qui veut une justice fiscale contre l’inégalité croissante, qui veut un changement écologique radical au lieu de la politique pro-Electrabel et co, qui aspire à une véritable démocratie et une nouvelle culture politique, loin de la cupidité de ceux qui courent après les postes juteux.
On voit aujourd’hui une fusion de plus en plus importante entre le monde de la finance et le monde politique. C’est le système, que l’on voit dans Publifin et dans le Kazakhgate, qu’il faut changer, c’est le rapport du monde politique à l’argent qu’on doit changer.
Pour changer fondamentalement les traités européens, un gouvernement doit se battre contre les principes actuels de concurrence et d’inégalités, et demander et obtenir le soutien actif de sa population
5. Un sondage est toujours à prendre avec des pincettes. Beaucoup de choses peuvent se passer dans les prochains mois. Certains nous posent pourtant déjà la question de l’après 2019 et d’une éventuelle participation à des gouvernements. Nous l’avons déjà dit : nous n’irons pas dans un gouvernement qui nous enferme dans le carcan des traités d’austérité européens et nous obligerait à appliquer le contraire de notre programme. Nous l’avons vu avec la douloureuse expérience de Syriza, en Grèce, que l’establishment européen a étranglé et qui a, en même temps, lui-même laissé tomber la mobilisation et l’organisation de la population. La conséquence est qu’aujourd’hui, Syriza applique lui-même un mémorandum d’austérité de la Troïka encore plus dur que le précédent.
Aujourd’hui, dans le cadre des diktats d’austérité européens, aucune politique alternative n’est possible. Cette Union impose un carcan budgétaire strict, organise la libéralisation des services publics et la concurrence salariale entre les États membres, ainsi que le dumping social. En même temps, on laisse des milliards et des milliards d’euros s’écouler vers les grandes banques et vers les actionnaires des grandes entreprises, comme autant de savon liquide pour gonfler de nouvelles bulles financières. On ne peut pas attendre de nous que nous entrions dans un gouvernement pour reculer l’âge de la pension, continuer à faire la chasse aux chômeurs et poursuivre la libéralisation des services publics. Nous voulons changer fondamentalement les traités européens, et ce n’est possible que si un gouvernement décide de se battre contre les principes actuels de concurrence et d’inégalités, et si ce gouvernement demande et obtient le soutien actif de sa population. Aujourd’hui, nous sommes (encore) très loin de cette situation.
Nous avons maintenant besoin d’un engagement actif de dizaines et de centaines de milliers de personnes
6. Comme nous l’avons déjà dit, nous voulons que ces changements radicaux se réalisent. Mais nous savons que les forces qui s’opposent à ces changements sont énormes. Celles des partis traditionnels, celles de l’Union européenne, celles des multinationales. Nous avons maintenant besoin d’un engagement actif de dizaines et de centaines de milliers de personnes. Pour amener des changements dès maintenant dans la culture politique et dans la résistance aux nouveaux plans d’austérité du gouvernement.
Comme l’écrivions déjà en mars dernier dans un appel de Peter Mertens, président du PTB : « Organisez-vous, dans les syndicats, dans les mouvements de jeunesse, d’étudiants, de défense des droits des femmes, de défense de l’environnement, antiracistes, pacifistes, dans des comités de quartier, dans des groupes de théâtre, de musique et de sport. Il s’agit de bien plus que de donner une voix à un parti. Il s’agit de transformer cette voix en force collective, organisatrice et culturelle. Nous sommes impatients, parce que l’injustice frappe très durement tous ceux qui ont des difficultés à s’en sortir et qu’un changement est urgent, et en même temps nous sommes patients, parce que nous voulons vraiment réaliser ce changement et que nous devons donc le construire pas à pas, pierre après pierre. »

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