lundi 15 mai 2017

Présidentielle française : L’analyse de Boualem Sansal dans le New York Times

La Nouvelle Vie Réelle                                                     www.lnvr.blogspot.com
Communist News                                                               www.dpaquet1871.blogspot.com
marxistas-leninistas latinas hojas                                       www.ma-llh.blogspot.com
Archives: La Vie Réelle                                                     www.laviereelle.blogspot.com
                 Pour la KOMINTERN now!                             www.pourlakominternnow.blogspot.com


E. Macron, président FRANCE (Tamurt) – Dans un long article, publié dans le prestigieux journal américain, le « New York Times », le grand écrivain algérien Boualem Sansal, auteur notamment du chef-d’œuvre  « 2084, la fin du monde » s’est montré sceptique, voire déçu par l’issue de l’élection présidentielle française de dimanche dernier. Boualem Sansal qui est aussi un essayiste politique confirmé et reconnu, a ainsi révélé qu’il y a un nouveau système pour désigner le président de la république, en France.
« Ni plus réellement une démocratie, ni une dictature, c’est quelque chose qui n’a pas encore de nom. Un acronyme ou un mot porte-manteau construit de «démocratie», «dictature» et «ploutocratie» ferait bien l’affaire », ajoute Boualem Sansal. Ce dernier en dévoile le mode d’emploie : Le mécanisme fonctionne ainsi : des patrons de grands groupes financiers, industriels et commerciaux, ainsi que d’éminents conseillers habitués de l’Elysée, de Matignon et de Bercy ont choisi le futur président de la république — Emmanuel Macron, en l’occurrence — et 10l’ont instruit de sa mission. « Ensuite, ajoute l’auteur du « Serment des barbares », ces oligarques ont mobilisé l’Etat, le gouvernement, la justice, les médias, les communicants, les artistes, les cachetiers, les sondeurs, les sociétés de Paris et les grands noms de la société civile pour le porter à la magistrature suprême. La machine s’est mise au travail et en un tour de piste a fait de l’impétrant le candidat du peuple, le favori, le héros indépassable. Lui-même en est devenu convaincu ». Boualem Sansal précise que tout le reste était une simple formalité : il suffisait juste d’éliminer les autres candidats. « On en a mis beaucoup sur la ligne de départ, désespérant le peuple en lui donnant l’image de la déplorable division dans laquelle les partis politiques ont entraîné le pays.
Puis on a promis des primaires pour remédier à ça : il y aura un tri impitoyable ! En effet : les candidats sérieux — Manuel Valls, Alain Juppé — ont été éliminés », écrit Boualem Sansal. Et d’éclairer l’opinion et les lecteurs de son point de vue lucide : La justice a ensuite lancé des fatwas contre les gros candidats qui restaient, et la presse, bras séculier de l’oligarchie, les a traqués. François Fillon et Marine Le Pen ont été poursuivis pour vol à l’étalage, leurs photos placardées à la une des journaux.  » On accuse aussi Jean-Luc Mélenchon de pas mal de crimes. Il aurait assassiné le Parti socialiste, caporalisé les communistes, volé des troupes aux Républicains et aux frontistes et contrevenu aux règles de la soumission en appelant son mouvement La France insoumise », enchaine encore l’auteur du « Village de l’Allemand ». L’article de Boualem Sansal dans le New York Times permet d’avoir un nouveau regard perspicace sur une élection qui n’a pas encore livré tous ses secrets. Boualem Sansal en donne quelques clés avec le courage et l’honnêteté intellectuelle que tout le monde lui reconnait.
Tahar Khellaf pour Tamurt

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire