mardi 19 novembre 2019


Nous recevons ce communiqué de L'Association internationale des Critiques d'Art (AICA), dénonçant la censure dont est victime le film J'accuse.
Chères et chers membres,

Pour votre information  : 
En tant que membre de l'Observatoire de la Liberté de Création (qui dépend de la Ligue des Droits de l'Homme), l’AICA-France reste très attentive à ce que la censure ne s'exerce pas arbitrairement sur les oeuvres d'art.
Or nous constatons, avec effroi, combien, de plus en plus d'artistes plasticiens voient leur oeuvre en partie censurée ou sont obligés de procéder à l'autocensure. 

À propos du film de Roman Polanski nous avons co-signé le texte ci-joint, proposé par l’Observatoire.
Nous estimons que le public doit rester libre d'accéder, s'il le souhaite, à une oeuvre d'art quelques soient les révélations dérangeantes dévoilées sur leur auteur, ou du fait qu'une oeuvre heurte des croyances religieuses, des positions politiques ou idéologiques.
Le débat vaut toujours mieux que la censure.
Aussi, la liberté d’expression est un principe auquel l'AICA doit rester vigilante.
 
Cela étant, face à ce sujet sensible nous avons invité les membres de l'Observatoire à une prochaine Rencontre Aléatoire.
Nous vous tiendrons très vite au courant.
 
Pour rappel, cette déclaration de la ligue des droits de l'homme et de L'Observatoire de la Liberté de Création faite en 2018 : 
"Dans un État de droit, personne ne se fait justice à soi-même, et personne ne fait justice à quelqu’un d’autre en dehors de la justice."
 
 
Bien à vous toutes et tous,
 
Elisabeth Couturier, Présidente de l'AICA France
Isabelle de Maison Rouge, Secrétaire Générale de l'AICA France, déléguée auprès de L'Observatoire de la Liberté de Création
Marion Zilio, Secrétaire Générale adjointe de l'AICA France 
François Salmeron, Trésorier adjoint de l'AICA France

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