Je voudrais vous annoncer la parution aux éditions Edilivre de mon dernier roman, Don Pablo de Navarre et son valet suivi de La Abuelita, deux fictions romanesques qui vous transporteront, la première dans une aventure picaresque au cœur du Siècle d’or espagnol, la seconde dans la magie de l’épopée visionnaire des Amérindiens du Mexique.
Quoique d’une facture très différente, ces deux fantaisies – l’une donjuanesque, l’autre mexicaine, traitent chacune à sa manière de thèmes profondément humains, et si le récit se colore d’ironie, il ne manque jamais de fustiger et de provoquer, mais toujours avec humour. J’espère que ce roman piquera votre curiosité et que vous aurez à le lire le même plaisir que j’ai eu à l’écrire.
Le lien ci-dessous vous permettra de lire un échantillon d’une dizaine de pages. Merci de votre attention.
Note :
Bien que Edilivre publie à frais d’éditeur, cette maison n’imprime qu’à la demande et se limite à une mention des ouvrages sur les réseaux de distribution. C’est aux auteurs de se charger de la promotion de leurs écrits. Je ne suis pas vendeur et l’idée de « me vendre » me répugne vraiment. C’est avec une certaine gêne que je m’oblige à poster cette notice sur Facebook. http://www.edilivre.com/don-pablo-de-navarre-et-son-valet-suivi-de-la-abue-20e141ff33.html#.VWRx30_tmkp
Ayiti dwe egzèse dwa granmoun tèt li nan sa ki gen pou wè ak diplomasi. Rekonesans Repiblik popilè Lachin ap nan avantaj peyi d Ayiti, sa ap pèmèt peyi a tire gwo benefis pandan 21yèm syèk la. Depi lè Gè Fwad la fini, diplomasi kout zam ak kout kanno pa alamòd ankò, ni peyi grann puisans yo p ap chache fè lagè nan voye wòch kache men atravè lòt peyi. Globalizasyon kominikasyon ak sikilasyon lide ak imaj nan monn nan oblije sosyete yo wè bagay la yon lòt jan ak linèt entelijans tou nèf. Pwennvi reyalis ki te domine relasyon ant nasyon yo depi lontan pa alamòd ankò ; pwennvi sa a efase tikras pa tikras e li kite plas li pou yon seri lòt apwòch tankou apwòch transnasyonal ak apwòch polisantrik nan relasyon entènasyonal yo. Konsa, kontèks n ap viv la mande pou Ayiti pran yon desizyon radikal pou adapte diplomasi l la nan enterè nasyon an. Ayiti DWE rekonèt epi chwazi Repiblik Lachin popilè kòm sèl Eta souvren e lejitim ki ka pale nan non pèp chinwa a ! Pou ki sa Ayiti DWE rekonèt epi chwazi Repiblik Lachinpopilè ? Gen anpil rezon pou sa e chwa sa a kapab pote anpil benefis pou nasyon an. Nasyonzini pa rekonèt Taywann kòm Eta. Se sèlman 16 ti peyi ki rekonèt li anba presyon peyi grann puisans yo. Pandanstan, gwo peyi puisan sa yo yo menm pa gen anbasad Taywann lakay yo. Pou ki sa Ayiti li menm dwe kontinye genyen anbasad Taywann lakay li ? Pa gen okenn rezon pou sa ! Li p ap janm nan enterè nasyon an si peyi a kontinye rekonèt Taywann kòm yon Eta e se ta kreye kondisyon malouk pou Ayiti soti viktim relasyon bilateral ki pi enpòtan nan 21èm syèk la. Ayiti pa dwe antre nan lojik chwazi zanmi ak lènmi sou sèn entènasyonal la. Prensip fondamantal Revolisyon 1804 la klè e li konsakre dwa tout pèp genyen pou yo pran desizyon k ap bon pou yo e ki konsène avni yo. Li plede tou pou rapò ki chita sou baz egalite, respè ak tout lòt peyi. Ayiti ka zanmi TOUT peyi sou latè !
samedi 23 novembre 2019
Lucy n’était pas très brillante
Les grands singes actuels seraient plus intelligents que nos lointains ancêtres australopithèques.
Reconstitution de l'apparence de Lucy réalisée par John Gurche et exposée au musée d'histoire naturelle de Cleveland.
Photo : Musée d'histoire naturelle de Cleveland
Alain Labelle
Les australopithèques, un genre préhumain auquel appartient le fossile de la célèbre Lucy mis au jour en Éthiopie en 1974, ne possédaient pas des capacités intellectuelles très développées.
Nos gorilles, chimpanzés et orangs-outans actuels seraient même plus brillants que nos ancêtres éloignés Australopithecus qui peuplaient l’Afrique de l’Est il y a entre 2 et 4 millions d'années.
Cette théorie mise de l’avant par le Pr Roger Seymour et ses collègues australiens de l’Université d’Adélaïde remet en cause l’hypothèse selon laquelle les australopithèques étaient plus intelligents que les grands singes en raison de leur plus gros cerveau.
Nos résultats sont inattendus parce que les anthropologues supposaient généralement que l'intelligence était directement liée à la taille du cerveau.
Reconstitution de la tête d'un Australopithecus africanus.
Photo : Smithsonian Institution
Pas qu’une question de grosseur
Dans ses travaux, l’équipe australienne a mesuré le métabolisme cérébral (MC) de 96 grands singes actuels, comme le gorille et l’orang-outan, et ont estimé celui associé à 11 crânes fossiles d’Australopithecus.
Le MC correspond en gros au débit sanguin dans le cerveau et serait, selon les chercheurs, un meilleur instrument d’évaluation des capacités cognitives d’une espèce que la simple taille de son cerveau.
L’intuition première serait que la taille du cerveau devrait pouvoir prédire les capacités intellectuelles d’une espèce parce qu’un gros cerveau contient plus de neurones qu’un plus petit, explique le Pr Seymour. Mais quand on s’attarde un peu à la mécanique cérébrale, on constate que la cognition repose non seulement sur le nombre de neurones, mais aussi sur le nombre de connexions entre eux, appelées synapses.
Ces connexions régissent la circulation de l'information dans le cerveau. Une plus grande activité synaptique se traduit par un meilleur traitement de l'information.
Repères
Le cerveau des mammifères contient entre 100 millions et 100 milliards de neurones en fonction de l’espèce;
Le neurone est une cellule spécialisée conçue pour transmettre l’information aux autres cellules nerveuses, musculaires et glandulaires;
Pas moins de 70 % de l’énergie dans le cerveau est consacré à l'activité synaptique des neurones;
Cette quantité d'énergie provient du sang.
Un crâne fossilisé d'australopithèque de 3,8 millions d'années découvert en février 2016 en Éthiopie.
Photo : Reuters / Handout .
Des trous et des synapses
Chez les primates, la taille des trous présents dans le crâne, et par lesquels les artères atteignaient le cerveau, peut être utilisée pour évaluer le débit sanguin cérébral.
L’équipe du Pr Seymour a analysé en détail ces trous chez l’Australopithecus pour calculer le débit dans les artères carotides internes.
Ces veines sont importantes puisqu’elles fournissent la majeure partie du sang au cerveau, donc elles lui apportent l’énergie nécessaire au travail des synapses qui sont en quelque sorte la zone de contact qui connecte les neurones entre eux.
Les chercheurs avaient préalablement testé et calibré leur technique de calcul chez l'humain et d'autres mammifères.
Leur constat est clair : le débit sanguin dans le cerveau des grands singes modernes est plus élevé que celui du cerveau de l’Australopithecus, qui était pourtant aussi gros, et même plus gros.
Des singes très intelligents
La gorille Koko a appris à communiquer avec plus de 1000 signes;
Le chimpanzé Washoe a appris environ 350 signes;
Le bonobo Kanzi a développé une bonne compréhension de la syntaxe anglaise, et était aussi capable de fabriquer des outils en pierre.
Par exemple, les résultats montrent que le flux sanguin qui entrait dans les hémisphères cérébraux de Koko était environ le double de celui de Lucy.
Parce que le débit sanguin serait une meilleure indication de la capacité de traitement de l'information que la taille du cerveau seul, Koko semble avoir été plus intelligente que Lucy.
Koko utilisait d'autres moyens que le langage des signes pour communiquer avec les gens qui s'en occupaient, notamment en désignant son choix de nourriture avec un stylo, ou en utilisant le stylo pour dessiner quelque chose.
Photo : Ron Cohn/The Gorilla Foundation
On sait que le cerveau humain ressemble beaucoup à celui des grands singes, mais à une échelle supérieure en termes de taille et de nombre de neurones, explique Roger Seymour.
Un flux sanguin plus grand jumelé à un plus grand nombre de neurones expliquerait donc la supériorité intellectuelle humaine par rapport aux singes.