jeudi 24 novembre 2016


Le grand concordat pour la paix

L’initiative pour une paix démocratique et durable  au  Proche-Orient

Daniel Paquet                                                                                 dpaquet1871@gmail.com

 

Qui a fomenté la guerre au Proche-Orient?  Qui a déstabilisé les régimes en place, que ce soit en Irak, en Afghanistan, en Libye  ou encore en Syrie?  Nous le savons, c’est l’impérialisme US.  Bon, diront les détracteurs des réponses   un peu trop faciles  et courtes : l’impérialisme  US a bon dos…  N’allons pas  plus loin dans cette veine.   Posons- nous plus plutôt la question historique  suivante;  est-ce que la paix est possible, à commencer par  la Syrie, et si oui, qui  en prendra  l’initiative?

Pour la rédaction de La Nouvelle Vie Réelle, à des milliers de kilomètres du champ de bataille, nous osons tout de même penser que  le Canada peut le faire;  pourquoi?  D’abord parce que le premier ministre du Canada, M.  Justin Trudeau, a affirmé  sur une tribune internationale, que le Canada était prêt  à jouer un rôle utile sur la scène internationale pour promouvoir le progrès et la paix dans le monde.  Mens rea; il y a volonté.  Et puis, il  a une expérience réelle   et  une certaine tradition (qu’a rompu  - certes-, le Parti conservateur auparavant au pouvoir, mais passons…).

Le temps est donc venu de réunir dans un même lieu et au même moment, toutes, oui  toutes les  parties prenantes à la guerre  en Syrie, à commencer par le gouvernement de M. Bashad Al-Assam, les représentants de Daesh (État  Islamique), les nombreux mouvements armés tels que Al-Qaida, etc., les représentants des ressortissants syriens à l’étranger (par exemple les   ’migrants’   en Europe et  en   Amérique).  Le  but premier : se parler entre « Syriens ».  D’autres pays peuvent soutenir le débat, dont le Canada et la Suisse par exemple. 

Ensuite, on peut  proclamer un cessez-le- feu temporaire, une trêve et finalement un arrêt des hostilités et des engagements armés de part et d’autre.  Le  Canada,  peut  par l’envoi de casques bleus superviser  les accords atteints par les  « belligérants ».  Par la suite, les membres de l’ONU  peuvent  contribuer au redressement économique de la Syrie et à sa reconstruction;   ils peuvent aussi faciliter le retour au pays  de milliers de citoyens syriens qui désirent retrouver les parfums et l’atmosphère  de leur pays. 

Pour l’avenir, la Syrie devra  être gérée par les  Syriens eux-mêmes, i.e. d’où la nécessité de convoquer le peuple aux  urnes afin de proclamer une nouvelle constitution du pays garantissant la paix, une paix juste et durable.  La méthode états-unienne n’est pas la bonne;  les escarmouches n’ont jamais pris fin et la paix est et  sera toujours fragile car elle reflète les désirs de prébende des grands groupes financiers et énergétiques U.S.

Pour la Syrie, ce sera difficile,  mais il ne peut y avoir d’autre solution que ce soit maintenant ou à long terme.  Poursuivre la guerre, serait  une injure au peuple syrien et  à toutes ses générations passées qui se sont succédées dans cette région du monde pour léguer à tous  un espace riche et jadis prospère, ne serait-ce que  sur le plan architectural et littéraire. 

À première vue, cette contribution pour la paix peut sembler encore une fois l’apanage d’un pays  « européen » (i.e. pro-OTAN);  ce n’est pas le cas.  Comment pensez-vous que les peuples autochtones (Premières nations) ont pu survivre  en Amérique pendant des milliers d’années sans s’anéantir mutuellement?  Les sages se réunissaient et parlementaient…

 

 

 

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