vendredi 16 septembre 2016


Venezuela : entre fascisme et socialisme

 

Daniel Paquet                                                                  Courriel : dpaquet1871@gmail.com

 

Le Venezuela dont on ignore au Canada généralement les us et coutumes - si ce n’est qu’on y parle probablement l’espagnol- , est un pays qui tente de secouer le joug de l’impérialisme néocolonial U.S.  Trente millions de personnes y habitent, et Caracas en est la capitale.  Jusque dans les années 1990,  il faisait partie du bloc états-unien… d’ailleurs.  Le pétrole fut l’épine dorsale de son économie.   Jusqu’à maintenant, ce pays entretient d’excellents liens d’amitié et de coopération   économique mutuelle avec Cuba.

 

Depuis le décès d’Hugo Chavez (chef révolutionnaire emblématique surtout); le bras subversif des magnats nord-américains, la Central Intelligence Agency (CIA), s’appuyant sur l’extrême-droite locale complaisante et omniprésente dans les mass-médias nationaux, cherche à déstabiliser le pouvoir de gauche pour que le pays réintégre le giron ‘yankee’.

 

Le Venezuela est en état de crise.  Le mercredi  18 mai 2016, « des ‘protestataires’  tentaient de se rendre au siège de l’organisation électorale du pays afin de demander (exiger! -ndlr) la tenue d’un référendum pour déloger le président impopulaire [sic!], Nicolas Maduro. » (Associated Press, Journée sous haute tension au Venezuela, Métro, Montréal, jeudi 19 mai 2016, page 14).

Le président a déclaré l’état d’urgence avec ‘des pouvoirs par décret pour une durée de 60 jours.’ (Ibidem, page 14).  Quant au chef de l’opposition, Henrique Capriles, il a appelé le pays à rejeter les pouvoirs supplémentaires. » (Ibidem, page 14).

 

Le pétrole, les ressources naturelles que  l’on retrouve dans les pays en voie de développement et dont ces derniers veulent en faire des propriétés des États nationaux, engendrent colère et dépit chez les investisseurs occidentaux;  ça se reflète dans les marchés boursiers.

 

Brian Belski, grand stratège de BMO Marchés des capitaux ‘mise principalement sur les institutions financières, pour leur stabilité et leur consistance, les grandes industrielles, avec leur fabrication en Amérique du Nord, et les sociétés de télécommunications, qui offrent des dividendes stables sur des bénéfices croissants. (Durivage, Paul, La chasse est ouverte, La Presse, Montréal, vendredi 28 août 2015, page 2).

 

« Chez Addenda Capital, le co-chef des placements, Jean-François Pépin, soutient que les marchés boursiers restent ce qu’il y a de plus intéressant pour les investisseurs à ce stade-ci compte tenu du faible niveau des taux d’intérêt. » [Mais], il y a un excédent d’offre  de pétrole et le pétrole est un  pilier d’exportation au Canada’. »

 

François Bourdon, de Fiera Capital, affirme que ‘l’environnement  économique s’améliore.  L’économie américaine est le moteur et continuera d’être le moteur de l’économie mondiale pour les prochaines années.’  (Dufour, Richard, La Presse, page 4).

 

 

 

Blog : La Nouvelle Vie Réelle                                                 Archives : La Vie Réelle

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