La Nouvelle Vie Réelle
samedi 22 mars 2025
TOUT JUSTE CINQUANTE ANS
Un demi-siècle déjà, l'Association nationale des étudiants et des étudiantes du Québec (l'ANEEQ). Précédée du mouvement étudiannt contre les Tests d'admission universitaire dans la grande région de Montréal qui en vit l'abolition, l'élan estudiantin se prolongea dans la revendication pour un meilleur régime de prêts et bourses pour aider les étudiants post-secondaires de tout le Québec à mieux financer leurs études collégiales et universitaires.
Dans mon collège, le Collège de Lévis, le Directeur aux affaires étudiantes réunit un beau matin tous les étudiants pour les informer de leurs droits et de l'actualité nationale; à l'issue de l'assemblée, une délégation fut élue pour remplacer le Directeur dorénavant et prendre le relais entrre les Assemblées générales et lee congrès natonaux; qui, lui, forma une équipe de négociation. Partout au Québec, les étudiants entreprirent des moyens de pression pour gagner le coeur des résidents de la Belle Province. Le Gouvervenement a tôt fait de perdre la bataille de l'opinion publique.
De là; le samedi 22 mars 1975, par une belle journée de printemps, des centailes d'étudiants convergent vers le Pavillom Pollack de l'Unversité Laval â Québec. D'âpres dicussions ont lieu; le mouvemennt étudiant divisé entre¸maoïstes, trotkystes, nationalistes et quelques communistes finit par adoopter une Constitution de l'Aneeq et on proclame l'Association fondée. Personnellement, j'étais le traducteur de la délégation du Bishop College.
Les querelles intestines vont durer. Une certaine période de stabilité va s'installer avec l'élection d'une directino proche du Gouvervenement et du Parti communiste du Québec: l'Aneq prit part au Festival mondial de la jeunesse et des étudiants à Cuba à k'été 1978, se raprocha de l'Union internationale des étudiants (UIE). du mouvement des travailleurs syndiqués québécois; d'ailleurs Yvon Charbonneau, président de la Centrale de l'enseignement du Québec (CEQ) et Michel Agnaeieff directeur gébéral de la même centrale pour le région de Québec, ont joué un rôle essentiel dans le développement de l'Aneeq. Celle-ci, publia aussi sa propre revue Le Québec Étudiant, maintint des relations avec le mouvemennt étudiant du Canada anglais (National Union of Students) et anglophone du Québec.
Cinquante ans plus tard, l'Aneeq s'est sabordée et on entend peu parler d'un mouvement étudiant fort et organisé au Québec. Toutefois, il reste Cuba. »Sans soutien, Cuba ne pourrait pas survivre sous le blocus étatsunien qui étouffe méthodiquement son économie depuis des décennie: tel est le lourd prix à payer pour rester souverain et défier le capitalisme à qelques encablures des côtes de l'Empire. C'est d'ailleurs un exploit d'avoir réussi à tenir dans ces conditions sans que la population soit victime de famine, ni que les systèmes de santé et d'éducation gratuits ne soient liquidés, comme dans bien des pys pays capitalistes riches. Paradoxalement, au milieu de cette tempête, Cuba reste la preuve vivante de la supériorité du socialisme!" (Solidarité de classe, Décembre 2024, https//solidarite-classe.blogspot.fr//
samedi 15 mars 2025
mercredi 12 mars 2025
ÇA VA MAL À " SHOPPE "
Daniel Paquet*
MONTRÉAL - Au sortir de la forêt qui marque la frontière entre les USA et le Canada, Donald " Toto " Trump a massé (!) son armée, l'artillerie lourde blindée. L'objectif allégué: conquérir le Canada, en faire son tableau de chasse personnel. Il ne veut pas se faire la main au Mexique? Nenni!! Il faut dire que la nouvelle présidente, madame Sheinbaum, a su mobiliser les masses populaires. Au Canada, les politiciens bourgeois préfèrent monopoliser la contre-offensive à Trump dans son opération " 51ème " en tablant sur des méthodes traditionelles pour éviter tout dérapage révolutionnaire.
On peut dire que de part et d'autre, le scénario est désormais connu. Même le mouvement syndical institutionnalisé, le Congrès du Travail du Canada (CTC) et les plus de trois millions de membres qu'il représente n'ira pas beaucoup plus loin.
Les grands perdans pourraient être finalement les millions de travailleurs Canadiens; ce ne sera guère mieux aux États-Unis. Fond de toile: le danger d'une troisième guerre mondiale. Toutefois, les Partis communistes du Canada et des États-Unis s'opposent fortement aux politiques de Trump et plus généralement le mouvement pour la paix.
En passant, même si Zelensky est sorti marri de son dernier tête-â-tête avec le " boss " Trump. il ne faut pas croire que la bisbille durerait longtemps. Les porte-paroles européens (Macron en tête?) ont su calmer leur poulaim ukrainien. Zelensly et consorts politiciens que nous connaissions à peine et tout juste publiquement, ont été promu à Kiev. On aura compris que les USA préparent le départ de leur homme de paille.
Quant aux Russes, ils sont comme le gros tigre de Sibérie et lorgnent leur proie ukrainienne en ménageant leur arrères nord-américaines. Qui est le tsar?
* Membre du Comité internationaliste pour la Solidarité de Classe
samedi 1 février 2025
CE GOLFE DE " L'AMÉRIQUE ", -dixit à profusion le sempiternel Donald Trump
Dans leur Idéologie allemande, Karl Marx et Friedrich Engels écrivaient que les vainqueurs (notamment à l'échelle économique) font leur la description de l'Histoire, i.e. à leur avantage. Donald Trump, du haut de sa puissance, fait de même en ebatisant le Golfe du Mexique, prélude à une annexion forcée tout zimut des pays limitrophes des USA, le Canada inclus`n'a-t-il pasle projet d'en faire son 51ème État?
En attendant, il se contentera de tarifs de 25% pour le Mexique et le Canada.
C'est le prolongement de la guerre économique que l'impérialisme US livre à la Russie et à la République populaire de Chine; c'est le projet de carapace d'acier au dessus de l'Amérique duNord.
https://youtu.be/V-P-NXpk_tk?si=DxEF8b4mbVgf0f32
Au Canada, chose inédite," le Parlement n’a rien fait pour appuyer les grèves ou pour s’opposer aux ordres de retour au travail imposés à maintes reprises. Aucun député libéral ou conservateur n’a jamais fait de piquetage pour montrer son soutien aux travailleurs et à leurs syndicats qui luttent pour conserver leur emploi, leur salaire et les services qui sont si importants pour les Canadiens. Aucun député libéral ou conservateur n’a jamais pris la parole au Parlement pour s’opposer aux ordres de retour au travail, pour les rejeter ou pour soutenir les travailleurs.
Au lieu de cela, les libéraux, les conservateurs, le Bloc et le NPD ont voté en faveur de budgets qui prévoient des dépenses militaires massives et des promesses de dépenses de 2 % pour l’OTAN, pour les navires de guerre et les avions de chasse, pour la guerre en Europe et pour de véritables coupes dans les soins de santé et l’éducation qui se termineront par la privatisation. Cela s’ajoute à l’inaction totale pour construire et fournir des logements sociaux abordables et pour réduire et geler les prix des aliments, du carburant, du logement et des loyers, comme les gouvernements fédéraux précédents l’ont fait pendant et après la Seconde Guerre mondiale et à nouveau en 1975.
C’est le chef conservateur Poilievre et ses députés qui ont manifesté dans les rues pour soutenir le soi-disant « convoi de la liberté » lorsqu’ils ont occupé Ottawa, bloqué le pont Windsor-Detroit et que treize d’entre eux ont pris des armes."
Voilà l'analyse du Parti communiste du Canada en février 2025.
samedi 25 janvier 2025
DONALD TRUMP, MAIS QUEL EST SON POIDS RÉEL?
Daniel Paquet, dpaquet1871@gmail.com
l vocifère, il tonitrue, il tempête... Mais au-delà de ses gesticulations quelle est sa puissance réelle ? C'est bien plutôt le roi nu du conte pour enfants. Malgré tout, il menace tout le monde et son père. Mais qui va l'arrêter ? Ne peut-on pas l'incarcérer pour démence avérée ? Qui croira qu'il n'y a aucune loi aux États-Unis pour traduire en justice l'ennemi public numéro un ? Trump ne pourra que rugir; et ça fera peur à qui ?
Évidemment, l'homme est habile; tout comme ses précédents.
En 1931, Benito Mussolini , qui soutenait fermement l'importance du cinéma, vota une loi visant à pénaliser les importations pour stimuler la production nationale. En 1934, Luigi Freddi , ami de Galeazzo Ciano et donc bien introduit auprès de Mussolini, fut nommé à la tête de la Direction générale de la cinématographie , destinée à la fois à la promotion et au contrôle de la production cinématographique italienne. Freddi, qui avait rencontré David Griffith lors d'un voyage aux États-Unis d'Amérique et s'était passionné pour les aspects productifs du cinéma américain, s'est engagé dans la promotion du cinéma national en soutenant la recherche de capitaux et un a soutenu les grandes productions de ces années-là. , dont Scipione l'Africano de Carmine Gallone et Luciano Serra pilote de Goffredo Alessandrini .
En 1939, la production cinématographique nationale fut soutenue par une nouvelle loi (dite « Loi Alfieri »), qui accordait un financement important aux productions nationales, toujours dans le but de promouvoir la production italienne au détriment des productions étrangères. Mais comme l'a dit Karl Marx en substance, l'ignorance de l'Histoire nous condamne à la revivre. D'où l'importance de l'unité et de la coopération chez les intellectuels de gauche et des couches éveillées du prolétariat.
L'idée du Syndicat des électriciens d'Amérique de créer un nouveau parti de masse des travailleurs américains, eh bien, ça presse ! Un coup d'oeil sur les "pingouins" suffira à nous en convaincre.
https://youtu.be/dra7p6CmPbU?si=5BXarfxph-jPvT43
lnvr.blogspot.com
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