Ne perdons pas les pédales!
Les
banquiers de Wall Street : « Nous sommes de gauche… »
Daniel Paquet
dpaquet1871@gmail.com
MONTRÉAL - Cet article va soulever certaines questions embarrassantes mais
actuelles dans le mouvement révolutionnaire, à commencer par le rôle exact joué
par la République populaire de Chine. Il
faut d’abord une mise en contexte.
Les milieux conservateurs, les grandes fortunes ont bien senti le vent
tourner. La jeunesse et les travailleurs
semblent vouloir passer à l’offensive dans la défense de leurs droits; ils sont
moins repliés sur eux-mêmes et résignés.
Ils s’intéressent à la politique, à l’économie et à leur… histoire. C’est vrai pour les peuples des pays en voie de
développement et c’est le cas pour les laissés-pour-compte des anciens pays
socialistes d’Europe. À Wall Street, on
peut s’imaginer que les banquiers, les directeurs exécutifs des grandes
corporations multinationales se font plus « gauchistes » que jadis le
« Che », Fidel Castro, Marx et Lénine. Il faut le faire. De toute façon, rien ne les gêne; ils ont
compris, eux, que les jeunes veulent du changement : la Tunisie et
l’Égypte ont parlé fort dans ce sens. La
répression directe ne promet pas de réussir éternellement. (Photo Internet : l’ex- président des USA, jeune, souriant et
sportif, Barack Obama; et son « pote » d’Arabie saoudite. Lui, il
donne dans le pétrole).
Alors, d’ici quelques temps, nous pourrons voir les
« Executives » franchir les grandes portes des banques, des
institutions financières et des sièges sociaux ayant pignon sur rue à New York,
bedonnants, l’attaché-case tenu par la main droite, le sourire éteint et le
béret basque avec une petite étoile rouge et supputant les millions qu’ils vont
engranger ce jour d’aujourd’hui. Il faut
bien le faire puisque les idéologues de droite n’arrivent pas à renouveler le
genre pour ce qui est de la « bataille » des idées. Ils montent au front. Mais à l’Est, ils ont encore recours aux
formules sans fard : l’interdiction et la violence idéologique.
Un
portrait sur septembre 2011
En Europe, en Slovaquie pour être plus précis, défendre le communisme
est un crime depuis le 1er septembre 2011. « Un nouveau pas a été franchi dans
l’offensive anti-communiste européenne en Slovaquie (anciennement partie de la
Tchécoslovaquie, ndlr). À l’initiative du
gouvernement, et avec l’approbation du Parlement […] ‘quiconque nie, approuve
ou essaie d’excuser les crimes du régime fondé sur l’idéologie communiste est
passible d’une peine allant de six mois à trois ans de prison’ ». Faut-il rajouter que le Parti communiste de
Slovaquie (KSS) est une « force significative […] et continue de mener la
lutte dans la société slovaque contre la politique de casse sociale orchestrée
par l’Union européenne? » (http://solidarite-internationale-pcf.over-blog.net/).
Bien sûr, il y a toujours les moyens directs et meurtriers, comme
l’attentat criminel de Cherchell en Algérie (au début de septembre de la même
année), qui est indissociable du contexte créé par l’agression de l’OTAN contre
la Libye. « Les États impérialistes
ont conclu une alliance organique avec les islamistes de tous les pays sous la
conduite active de l’Arabie saoudite dans le but de renverser par la force les
régimes arabes qui refusent de se soumettre à leur diktat, faire pression sur
ceux qui ne font pas preuve d’une docilité totale, comme c’est le cas pour
l’Algérie. » Quant aux communistes,
« ils exigent que l’Algérie rompe tout lien établi avec l’OTAN sous
quelque motif que ce soit. Maintenir ces
liens (‘partenariat’, exercices militaires communs, etc.) équivaut à cautionner
son intervention armée en Libye, à encourager les États impérialistes dans
leurs actions subversives de domination dans les pays arabes et en
Afrique. » (http://solidarite-internationale-pcf.over-blog.net/).
Les « gauchistes » de Wall Street, enfin disons tous les
« anti-impérialistes » ont découvert naguère avec le président Barack
Obama (The Audacity of Hope, Thoughts on
Reclaiming the American Dream, Random House of Canada Limited, Toronto,
2008, 448 pages, $ 9.00 cdn) que la République populaire de Chine est l’ennemie
à abattre. Alors, les publications dites
« communistes » s’acharnent contre Mao, la « bourgeoisie nationale
chinoise »; bref, il faut se liguer à tous points de vue contre la Chine;
par comparaison les États-Unis ne sont que de gentils petits moutons. La Libye n’était que leur B.A. de la journée. Cela n’a aucun bon sens!! (Photo
Internet : Dick Cheney, ancien
vice-président des USA sous George W. Bush; il y alla à fond de train contre
l’Irak, pratique générale des agressions contemporaines)
C’est vrai que La Nouvelle Vie
Réelle n’est pas particulièrement très documentée sur la situation en
République populaire de Chine, mais elle sait lire, notamment ce qui
suit : « Aujourd’hui, la Chine a aidé à construire en Afrique
quelque 2 000 km de chemins de fer,
plus de 3 000 km de routes, plus de 100 écoles et 60 hôpitaux. Pour la dette africaine, la Chine a fait une remise
de plus de 20 milliards de yuans.
[…] Certains médias et
politiciens occidentaux ont prétendu que la Chine pratiquait un
‘néo-colonialisme’ en Afrique. Ils
s’inquiètent que l’amélioration des relations entre la Chine et l’Afrique
constitue un défi pour les intérêts de l’Occident en Afrique et que la
coopération sino-africaine dans les affaires mondiales devienne un défi pour l’actuel
ordre économique et politique mondial dominé par l’Occident. Au cours de sa visite en Zambie en juin de
cette année, la Secrétaire d’État américaine, Hillary Clinton, a dit que les
pays africains devraient faire attention au ‘néo-colonialisme’, quand ils ont
affaire à la Chine, ajoutant que dans son investissement et son octroi d’aide à
l’Afrique, elle ne tient pas toujours compte des intérêts des peuples
africains.
[…] Avec l’aide chinoise, ‘l’économie africaine a connu une croissance
de plus de 5% en 2005 et le taux d’inflation a baissé au niveau le plus bas
depuis 25 ans. Dans l’histoire africaine, les capitaux introduits sous forme
d’investissement économique ont dépassé pour la première fois les capitaux
absorbés sous forme d’aide… Pour la première fois dans son histoire, l’Afrique
est devenue le maître de son sort. Ce
sont les Chinois qui ont créé une telle excellente occasion pour ce continent’.
(Source : le Quotidien du Peuple en
ligne).
Puisque nous jetons un coup d’œil sur l’Afrique, lisons l’organe
politique du Parti communiste du Bénin.
« Dans notre pays, les conditions d’éclatement de la révolution
sont en maturation grandissante. […]
Cette guerre est franchement déclarée contre les ‘classes inférieures’
qu’on veut réduire à l’esclavage faute de pratiquer sur elles un génocide de
grande échelle. Il est certain que le mouvement objectif du prolétariat et des
peuples fournit les matériaux de l’avènement très prochain d’une nouvelle
époque révolutionnaire qui fera suite à l’épuisement des matériaux pour la
bourgeoisie (grande et haute) de la contre-révolution mondiale qui a cumulé
avec la mondialisation et son cortège de délocalisations, etc.…
[…] La culture mondiale
s’enrichit elle aussi de ces matériaux qui se produisent contradictoirement
dans la domination des peuples, dans l’écrasement de cultures nationales et
dans la mort de certaines langues. Les
peuples semblent vouloir s’instruire, et en cherchant et affinant leurs
stratégies contre eux, les puissances impérialistes enseignent par-là même aux prolétaires
et aux peuples comment lutter contre leurs théories et leurs pratiques et les
vaincre indubitablement! Nous apprenons
ainsi grâce à des travaux d’éminents scientifiques qui n’ont parfois pas
cherché à s’intéresser au marxisme-léninisme que le genre humain est une espèce
animale sociale unique.
[…] Que homo sapiens soit un genre en une seule espèce animale sociale;
qu’en tant que tel, chaque peuple ait pu apporter sa contribution à son
édification; que les Blancs de l’Amérique du Nord aient encore beaucoup à
apprendre de l’expérience humaniste africaine d’avant 1968 et de maintenant
même; que pour ces hommes, il faudrait se faire à l’idée que la formation
économique et sociale américaine peut être une panacée avec des transitions
entre les états barbares ou sauvages qui existeraient encore et formation ultérieure
pour ces transitions à accepter comme si le capitalisme américain
représenterait l’apogée de l’évolution, la fin de l‘histoire, la fin des luttes
de classes. » (La Flamme, Parti communiste du Bénin, Cotonou, 22 août 2008).
Ce qui est intéressant ici, c’est le fait que le PCB n’est pas seulement
un parti de « théories ». Par
exemple, il se mobilise pour la rénovation d’une route à Porto-Novo que l’on
surnomme « Wando, la voie de la mort », nous « exigeons du Gouvernement la
transformation de la voie : ‘Carrefour Y-Missérété’ en une double voie
avec une passerelle au niveau du marché pour permettre aux piétons de traverser
en toute quiétude et vaquer à leurs occupations ». (PCB, tract d’une
organisation de base, www.la-flamme.org), 3 septembre
2011).
Pendant la même période, « les mouvements de grève des financiers
et de toute l’administration ont encore montré que les résultats dépendent du
degré des militants à la base. La
mobilisation au combat des militants empêchent des responsables syndicaux de
trahir ou de vendre vos revendications.
C’est pourquoi le SYNECLOS vous invite à multiplier des initiatives de
combat dans la discipline et la vigilance.
[…] Tous au combat pour une
formation professionnelle conséquente des enseignants! (Bureau Exécutif du
SYNECLOS, Porto-Novo, 30 août 2011). – Syndicat national des enseignants
contractuels locaux du secondaire (SYNECLOS).
Ces
États un peu plus riches
C’est justement parce que les citoyens de certains pays ne sont pas si
riches, que des gouvernements progressistes ont détrôné les administrations
fantoches, à commencer par l’Amérique latine.
On ne doit pas abandonner le Venezuela, ni l’Équateur, surtout pas l’Équateur. La lutte qu’y mène la bourgeoisie locale avec
le concours des États-Unis a de quoi faire.
Le 27 juillet 2011, le président équatorien, Rafael Correa, avait alors
« affirmé que la sentence judiciaire contre l’ex-patron du journal Opinion et trois directeurs du quotidien
El Universo est un jalon historique
qui pénalisera la liberté d’extorsion, mais pas la liberté d’expression. […] La
liberté d’expression n’impliquera jamais la liberté de diffamation et la destruction
de l’honneur d’autres personnes. […]
Nous devons en finir une fois pour
toutes avec le soi-disant État d’opinion pour établir plutôt l’État de
droit. Nous en avons assez du lynchage
médiatique et de la manipulation. (http://www.prensa-latina.cu/index.php?option=com_content&task=view&id=309781&Itemid=1)
Ailleurs au Portugal a eu lieu, en septembre 2011, la 35ème
Fête d’Avante, le journal du Parti communiste du
Portugal. C’est une fête fortement
inspirée à sa création par la Fête de l’Humanité,
telle qu’elle était connue en France dans les années 1970. C’est donc une fête communiste, un moment
essentiel de présence du PCP et de rencontre avec les masses, avec des
compétitions sportives, des expositions culturelles et une programmation
musicale (traditionnelle, opéra, rock alternatif…). Comme l’a bien indiqué, le secrétaire général
du PCP, Jeronimo de Sousa : « Nous n’acceptons pas la politique du
moindre mal. Il y a une alternative, une
alternative patriotique et de gauche. »
(http://solidarite-internationale-pcf.over-blog.net/).
Est paru dans Avante
un entretien avec le député européen communiste portugais Joao Ferreira, de
retour d’un séjour en Palestine et en Israël.
Déterminé, il affirme : « … ce sont les nord-américains qui
empêchent l’existence de l’État de Palestine ». Il relate la brutalité de l’occupation dans
les territoires et localités palestiniens : « Dans d’autres cas, les
colons ont occupé des maisons avec la complicité pleine et entière de la
police. [Dans un cas], ils sont arrivés armés et avec des chiens. Ils ont expulsé toute une famille qui se
trouvait là depuis 50 ou 60 ans pour les mettre dans la maison d’à côté, ils
ont accroché des drapeaux israéliens et, depuis lors, coexistent côte à côte
les victimes et les bourreaux, séparés seulement par une cour, où des
activistes de plusieurs nationalités ont monté une tente pour s’interposer face
a la terreur que les Israéliens imposaient, cherchant à déloger définitivement
les habitants palestiniens. (Photo
Internet : grève générale le 24 novembre 2010 au Portugal).
Voici ce que pourrait rapporter un journal de masse communiste
francophone au Canada; les travailleurs n’ont pas cette information et la vaste
majorité d’entre eux ignorent le rôle honteux que jouait le gouvernement
conservateur de Stephen Harper en soutenant le gouvernement fascisant d’Israël;
d’abord en ne reconnaissant pas la Palestine et en autorisant la communauté
sioniste à venir recueillir des fonds au Canada.
Sous le titre de « Union
libre des peuples d’Afrique. Solidarité
internationaliste des travailleurs ».
Les communistes africains ont diffusé le 1er août 2011 un
texte pour dénoncer le « cynisme de l’OTAN. » Il déclarait : « Les gouvernants
africains sont de plus en plus confrontés aux luttes démocratiques et sociales
antilibérales des peuples africains, en particulier de la jeunesse instruite et
qui refuse de plus en plus de mourir en traversant l’Atlantique ou la Méditerranée
pour le mirage de la ‘réussite individuelle’ en Europe.
[…] Les révolutions inachevées de
Tunisie, d’Égypte, les soulèvements populaires au Sénégal, au Burkina Faso, au
Bénin voient aller à l’assaut des pouvoirs libéraux exécutants dociles des diktats
libéraux du FMI, de la Banque Mondiale, de l’OMC les centaines de milliers de
jeunes diplômés chômeurs entraînant dans leur sillage l’ensemble des
populations. Ce processus objectivement
révolutionnaire, qui n’en est qu’à son début, est la réponse montante des
peuples à plusieurs décennies de pensée et politique uniques libérales qui ont
décapitée et disqualifiée toute réflexion et toute pratique de gauche alternative
anti-impérialiste. Les peuples, les
travailleurs, notamment les jeunes désabusés par le leurre idéologique libéral triomphant
et prônant la réussite individuelle par ‘l’entrepreneuriat privé’ cherchent par
les luttes collectives les alternatives collectives aux problèmes de la gouvernance
et du développement national. » ( fernentmtps@yahoo.fr)
Les jeunes progressistes, oui tous ceux qui sont dans la fleur de l’âge,
rayonnant de leurs 20 ans, devraient songer un court instant à ceux qui ont eu
quatre fois 20 ans, quittant maintenant les premières lignes de la lutte pour
l’émancipation de l’humanité. Donc,
« c’est avec une profonde tristesse que nos camarades indiens ont appris
le décès ce 20 août 2011, à l’âge de 86 ans, de Madhubar Kashinath Pandhe,
communiste de toute une vie et grande figure du syndicalisme de classe. M.K. Pandhe reste d’après les témoignages des
camarades indiens qui l’ont connu un grand dirigeant communiste mais aussi un
homme d’une remarquable simplicité, un militant de terrain toujours à l’écoute
des ouvriers et des salariés, s’enrichissant du dialogue et de l’expérience. Aujourd’hui, ce ne sont pas seulement les
communistes indiens qui déplorent sa perte mais les communistes du monde entier
devant un militant communiste de toute une vie qui n’a, contrairement à d‘autres
jamais renoncé à son idéal. »
Par ailleurs, le 25 août 2011, « Le Parti communiste du Vietnam
(PCV) ainsi que la République socialiste du Vietnam fêtaient le 100ème
anniversaire d’un des plus grands dirigeants politiques et militaires de son
histoire, le général Vo Nguyen Giap.
[…] Giap ne fut pas seulement un
grand stratège sur le terrain, mais aussi un théoricien de la ‘guerre populaire’ et de l’’armée nouvelle’,
convaincu que la lutte militaire reste indissociable de la lutte populaire,
l’armée vietnamienne inséparable du peuple vietnamien. […]
Fidèle à son engagement révolutionnaire et à ses convictions communistes,
Giap n’a jamais tu ses critiques envers certaines des évolutions économiques et
politiques du Parti, pouvant mener à un renoncement à la construction d’une
société socialiste au Vietnam.
[…] En 2009, il a encore été un
des porte-paroles d’un mouvement d’opposition au projet de livrer
l’exploitation des mines de bauxite à un groupe capitaliste chinois, mettant
gravement en danger l’environnement de la région ainsi que la souveraineté
nationale. Il reste une figure de
référence pour tous ceux au Vietnam qui restent fidèles à l’idéal communiste et
refusent toute forme de soumission aux impérialismes, d’où qu’ils
viennent. » (http://solidarite-internationale-pcf.over-blog.net)
Et puis nous faisons un long voyage vers le Chili. On apprend que des personnes liées au régime
Pinochet ont repris du service pour étouffer les velléités de changement dans
ce pays, qui se sont manifestées par des protestations étudiantes. En réalité, le peuple veut que cesse sa chute
vers la pauvreté, notamment par la hausse du coût de la vie et des biens de
première nécessité : éducation, alimentation, logements, santé, services
publics, etc.
Au début de septembre, on pouvait lire : « 600 000 travailleurs dans les rues chiliennes après deux
jours de grève nationale en soutien aux mobilisations étudiantes face à une
répression policière meurtrière.
[Ils ont exprimé] leur solidarité avec les revendications des étudiants
et ont affiché leur volonté de voir naître un ‘autre Chili’ plus égalitaire que
celui hérité de la dictature de Pinochet, laissé intact par la ‘gauche’ et
aujourd’hui incarné par le président libéral Sebastian Pinera.
[…] Le mouvement étudiant porte
la revendication de la remise en cause de l’ensemble du modèle capitaliste
libéral chilien, comme l’affirme la secrétaire communiste de la Fédération
étudiante de l’Université du Chili (FECH), Camila Vallejo : ‘ce modèle
néo-libéral ne nous convient pas. Son seul
but est le profit et les intérêts d’une minorité. Nous estimons qu’il est nécessaire d’avancer
vers un système plus égalitaire. Nous voulons un pays libre, un pays juste,
plus démocratique et plus égalitaire. Et c’est pour cela que nous avons besoin
d’une éducation de qualité pour tous.’
[…] Comme le résume le secrétaire
général du PC chilien, Guillermo Tellier, la volonté d’en finir avec ce système
est telle chez les manifestants,
étudiants et travailleurs que le prochain gouvernement ne pourra ‘ni être un
gouvernement de droite, ni être un gouvernement de la Concertation’ mais un mouvement
politique et social qui incarne une réelle alternative remettant en cause le
règne du profit dans la vie politique et dans la société chilienne. »
Conclusion
Alors, l’impérialisme (oui, je sais ça fait « langue de bois »
de toujours utiliser cette expression, mais c’est toujours la meilleure
définition du phénomène à conduire aux oubliettes de l’Histoire), fait face à
une radicalisation de la petite bourgeoisie.
On veut plus de démocratie. C’est
criant de vérité dans le Maghreb et dans le cas de la Libye, les services
spéciaux nord-américains ont réussi à dévoyer le mouvement.
Mais plus généralement, le mur qui se dresse a ses fondements sur la
faiblesse du mouvement communiste. On
hésite encore à reconstruire l’Association internationale des partis
communistes, la Comintern : on ne veut pas de centre dirigeant. Les perceptions et politiques des partis ne
sont pas toutes au diapason, en particulier pour ce qui est d’analyser l’histoire
du socialisme dans les pays d’Europe de l’Est.
On pourrait passer beaucoup de temps à « découvrir » ce qui
sépare tous et chacun, tiens la vie et l’œuvre de Joseph Staline par exemple.
« Il n’est guère nécessaire de s’étendre sur l’importance extrême de la propagande du Parti, de
l’éducation marxiste-léniniste de nos militants. Je ne parle pas seulement des militants de l‘appareil
du Parti. Je parle aussi des militants
des organisations des Jeunesses communistes, des organisations syndicales,
commerciales, coopératives, économiques, des Soviets, éducatives, militaires et
autres.
[…] On peut, d’une manière
satisfaisante, remanier la composition du Parti et rapprocher les organismes
dirigeants vers le travail à la base; on peut organiser, d’une manière
satisfaisante, la promotion des cadres, leur choix, leur répartition; mais,
avec tout cela, notre propagande du Parti commence à boiter pour une raison ou pour une
autre, si le travail d’éducation marxiste-léniniste de nos cadres commence à s’étioler, si notre
travail pour élever le niveau politique et théorique de ces cadres faiblit et
que, de ce fait, les cadres eux-mêmes cessent de s’intéresser aux perspectives
de notre marche en avant, cessent de comprendre le bien-fondé de notre cause et
se transforment en de vulgaires praticiens sans perspectives, qui exécutent
aveuglément et mécaniquement les directives d’en haut –tout notre travail de
l’État et du Parti doit nécessairement s’étioler. (Photo
Internet : le secrétaire général du Parti communiste du Canada, Tim
Buck/1929-1962).
[…] Il faut reconnaître, comme un
axiome, que plus élevés sont les niveaux politique et la conscience
marxiste-léniniste des militants occupés dans quelque domaine que ce soit du
travail de l’État et du Parti, plus élevé et fécond est le travail lui-même,
plus tangibles en sont les résultats… » (Joseph Staline, Les questions du léninisme, Éditions en
langues étrangères, Pékin, 1977, pp. 940-941).
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