LE CERVEAU HUMAIN ET
LES MARXISTES
« Deux têtes
valent mieux qu’une »
Daniel Paquet
dpaquet1871@gmail.com
MONTRÉAL – Les bulletins de nouvelles ou les reportages à caractère scientifique
sont régulièrement émaillés d’informations sur les créations de l’homme, dans
le domaine de la robotique ou encore l’intelligence artificielle. À la charnière des XIX et XX siècles, ce sont
les romanciers qui inventaient l’homme nouveau, dont la Suisse, Mary Shelley. Le dramaturge allemand Goethe, lui,
transformait par le truchement du diable l’homme; il lui redonnait dans Faust
une jeunesse perdue. Quant au monstre créé par Frankenstein, on en a fait au
moins deux films dont :
Frankenstein s'est échappé en 1931, et
Frankenstein ou le Prométhée moderne en 1994; en se fondant
sur le roman de madame Shelley.
Quelle est l’histoire?
Le monstre de Frankenstein (ou Frankenstein, la créature de Frankenstein
ou simplement le monstre) est un personnage de fiction qui est apparu pour la
première fois dans le roman de Mary Shelley, Frankenstein ou le Prométhée
moderne. Bien que celle-ci se soit vraisemblablement inspirée d'un conte
antérieur du Français François-Félix Nogaret : Le Miroir des événements actuels
ou la Belle au plus offrant (1790). Chez Nogaret, l'inventeur Frankésteïn crée
un « homme artificiel » (un automate). Chez Shelley, il s'agit d'un être,
également artificiel, créé par le savant Victor Frankenstein à l'aide d'un
assemblage de cadavres ramenés ensuite à la vie.
Le jeune savant Victor Frankenstein, se demandant quelle est
« l'essence même de la vie », décide de créer un être vivant de toutes pièces,
mais est choqué par la laideur de la créature à laquelle il a donné la vie.
Il est constitué de morceaux de cadavres déterrés au
cimetière, qui tiennent en place par des gros points de suture : dans la
version écrite, il prend des « os dans les charniers », pénètre dans «
l'humidité infecte des tombeaux ou [torturait] des animaux vivants pour donner
la vie à de l'argile inerte ». La créature n'est donc à l'origine pas composée
uniquement de morceaux de cadavres ;
Il possède une intelligence très limitée et parle avec
difficulté, ou pas du tout (alors que dans le roman, il possède une
grande intelligence et un vocabulaire soutenu). Dans Frankenstein, le
monstre interprété par Boris Karloff s'exprime par simples grognements ; dans
sa suite La Fiancée de Frankenstein, il réussit à parler, mais de manière très
imparfaite. Cette anomalie est expliquée dans le premier film par une scène où l'assistant
du docteur fait accidentellement tomber le cerveau qu'il était chargé de voler
dans un laboratoire pour construire le monstre, et le remplace alors par un
autre, qui se trouve être un cerveau malade.
NIETZSCHE
Friedrich Wilhelm Nietzsche [ˈfʁiːdʁɪç ˈvɪlhɛlm ˈniːt͡sʃə]1
Écouter (souvent francisé en [nit͡ʃ ]) est un philologue, philosophe, poète,
pianiste et compositeur allemand, né le 15 octobre 1844 à Röcken, en Prusse, et
mort le 25 août 1900 à Weimar, en Allemagne.
Il donne de la substance mentale et psychologique à son surhomme.
Après sa mort, l'interprétation de son œuvre est défigurée
par l'image de la folie et par la propagande nazie.
Partageant avec le matérialisme allemand qui lui est
contemporain l’idée que l’homme est un produit de la nature, Nietzsche
s’efforce de rendre compte du phénomène humain en termes psycho-physiologiques,
ce qui se traduit chez lui par une théorie des types. Brian Leiter a ainsi
formulé et résumé cette théorie :
« Le concept de Volonté de puissance est et d'une
réévaluation de l'existence visant un état futur de l'humanité (le surhomme).
C'est pourquoi il est souvent utilisé pour exposer l'ensemble de sa philosophie.
Par la volonté de puissance, Nietzsche s'oppose à la
tradition philosophique depuis Platon, tradition dans laquelle on trouve deux
manières de saisir l'essence du vivant : le Conatus, chez Spinoza (le fait de «
persévérer dans l'être ») et le vouloir-vivre chez Schopenhauer (Nietzsche fut
conquis par la philosophie de Schopenhauer avant de la critiquer). Mais chez
Nietzsche, vivre n'est en aucune façon une conservation (« Les physiologistes
devraient réfléchir avant de poser que, chez tout être organique, l’instinct de
conservation constitue l’instinct cardinal. Un être vivant veut avant tout
déployer sa force. La vie même est volonté de puissance, et l’instinct de
conservation n’en est qu’une conséquence indirecte et des plus fréquentes »
(Nietzsche, Par delà bien et mal, 13)), au contraire, pour lui, se conserver
c'est s'affaiblir dans le nihilisme, seul le dépassement de soi
(Selbst-Überwindung) de la puissance par la volonté et de la volonté par la
puissance est essentiel à la vie et donne son sens à la volonté de puissance.
«Si cette nouvelle psychologie repose, en 1886, sur
l'hypothèse de la Volonté de puissance, l'idée du conflit des instincts n'est
pas née de celle-ci. Dès 1880, des fragments vont dans ce sens, et la Volonté
de puissance en tant qu'idée apparaît bien avant d'être nommée. L'expression
Volonté de puissance permet de synthétiser cet ensemble. (wikipédia)
ENGELS (associé de
Karl Marx)
Seul l'homme est parvenu à imprimer son sceau à la nature, non
seulement en déplaçant le monde végétal et animal, mais aussi en transformant
l'aspect,- le climat de sa résidence, voire les animaux et les plantes, et cela
à un point tel que les conséquences de son activité ne peuvent disparaître
qu'avec le dépérissement général de la terre. S'il est parvenu à ce résultat,
c'est d'abord et essentiellement grâce à la main. Mais la tête a accompagné pas
à pas l'évolution de la main; d'abord vint la conscience des conditions
requises pour chaque résultat pratique utile et plus tard, comme conséquence,
chez les peuples.
Selon toute vraisemblance, Engels a en vue les dires (non
confirmés par la suite) de Haeckel, d'après lesquels les substances vivantes
les plus simples étudiées par lui et appelées par lui «monères » se présentent
comme des globules d'albumine absolument sans structure et accomplissant
néanmoins toutes les fonctions essentielles de la vie. (Voir HAECKEL :
Generelle Morphologie der Organismen, vol. I, Berlin, 1866, pp. 133-136.
(O.G.I.Z., Observations.). Eozoon canadense, fossile trouvé au Canada et
considéré comme vestige d'organismes primitifs très anciens en est l’exemple
pour l’époque. En 1878, Miobius a
combattu la thèse de l'origine organique de ce fossile. (O.G.I.Z., Observations.)
« Des millions d'années » serait plus conforme à nos
connaissances préhistoriques actuelles, bien plus avancées qu'au temps
d'Engels. (cf. Friedrich Engels (1883) Dialectique de la nature.). L'intelligence des lois naturelles conditionnent
ces résultats utiles. Et avec la
connaissance rapidement grandissante des lois de la nature, les moyens de réagir
sur la nature ont grandi aussi; la main, à elle seule, n'aurait jamais réalisé
la machine à vapeur (XIX siècle) si, corrélativement, le cerveau de l'homme ne
s'était développé avec la main et à côté d'elle, et en partie grâce à elle.
Le développement du cerveau et des sens qui lui sont
subordonnés, la clarté croissante de la conscience, le perfectionnement de la
faculté d'abstraction et de raisonnement ont réagi sur le travail et le langage
et n'ont cessé de leur donner, à l'un et à l'autre, des impulsions sans cesse
nouvelles pour. continuer à se perfectionner. Ce perfectionnement ne se termina
pas au moment où l'homme fut définitivement séparé du singe; dans l'ensemble,
il a au contraire continué depuis.
Grâce à l'action conjuguée de la main, des organes de la
parole et du cerveau, non seulement chez chaque individu, mais aussi dans la
société, les hommes furent mis en mesure d'accomplir des opérations de plus en
plus complexes, de se poser et d'atteindre des fins de plus en plus élevées. De
génération en génération, le travail lui-même devint différent, plus parfait,
plus varié dans le cerveau de l'homme. Devant toutes ces formations, qui se
présentaient au premier chef comme des produits du cerveau et semblaient
dominer les sociétés humaines, les produits plus modestes du travail des mains
passèrent au second plan ; et cela d'autant plus que l'esprit qui établissait
le plan du travail. Mais si l'on demande
ensuite ce que sont la pensée et la conscience et d'où elles viennent, on
trouve qu'elles sont des produits du cerveau humain et que l'homme est lui-même
un produit de la nature, qui s'est développé dans et avec son milieu; d'où il
résulte naturellement que les productions du cerveau humain, qui en dernière
analyse sont aussi des produits de la nature, ne sont pas en contradiction,
mais en conformité avec l'ensemble de la nature. (Source : Engels, Friedrich, Dialectique de la nature).
LE CERVEAU VIVANT APRÈS
LA MORT
Selon les scientifiques, il est possible qu'une personne ait
encore conscience quelques instants après sa mort.
Un groupe de chercheurs de la Stony Brook University of Medicine à New
York, aux États-Unis, a mené une étude qui a déterminé la capacité du cerveau à
détecter la mort d'une personne. Une
personne peut être encore consciente pendant quelques instants, même après la
mort.
Et parlant de mort, comment ne pas décrier l’invention hors
contrôle populaire du drone qui peut apporter celle-ci au genre humain à des
milliers de kilomètres, manipulé par des militaires qui n’ont même plus le
souci de souiller leur uniforme, dans un bureau bien tranquille. La Syrie en
est le banc d’essai pour le Pentagone états-unien. Les jeux virtuels préparent déjà la ‘chair à
canon’ moderne. Les automates à visage
humain produits au Japon tout autant.
Le médecin responsable de l'enquête, Sam Parna, a dit que
certaines personnes qui ont réussi à ressusciter après avoir été déclarées
mortes quelques secondes ou minutes après un arrêt cardiaque, ont décrit en
détail ce qui s'est passé après la mort, y compris les conversations que le
personnel médical a tenues pour tenter de les ranimer. L’enquête a pu révéler avec certitude qu'il y
a "un peu de vie après la mort".
(Traduit avec www.DeepL.com/Translator) Télé-Sur
Notre cerveau perçoit encore la réalité après notre mort.
LÉNINE
La différence entre le matérialisme et la « doctrine de Mach
» se réduit, par conséquent, à ce qui
suit : le matérialisme, en plein accord avec les sciences de la nature,
considère la matière comme la donnée première, et la conscience, la pensée, la
sensation comme la donnée seconde, car la sensation n'est liée, dans sa forme
la plus nette, qu'à des formes supérieures de la matière (la matière
organique), et l'on ne peut que supposer « dans les fondements de l'édifice
même de la matière l'existence d'une propriété analogue à la sensation. Telle
est, par exemple, l'hypothèse du célèbre savant allemand Ernst Haeckel, du
biologiste anglais Lloyd Morgan et de bien d'autres, sans parler de l'intuition
de Diderot que nous avons citée plus haut.
Engels déclare dans son Ludwig Feuerbach que le matérialisme
et l'idéalisme sont les courants philosophiques fondamentaux. Le matérialisme
tient la nature pour le facteur premier et l'esprit pour le facteur second ; il
met l'être au premier plan et la pensée au second. L'idéalisme fait le
contraire. Engels met l'accent sur cette distinction radicale entre les « deux
grands camps » qui séparent les philosophes des « différentes écoles » de
l'idéalisme et du matérialisme, et accuse nettement de « confusionnisme » ceux
qui emploient ces deux derniers termes dans un autre sens.
Mais si on élimine ces deux premiers degrés, alors, mais
alors seulement, nous pouvons avoir du monde une vision correspondant
véritablement aux sciences de la nature et au matérialisme. Précisons : 1° le
monde physique existe indépendamment de la conscience humaine et exista bien avant
l'homme, bien avant toute « expérience des hommes » ; 2° le psychique, la
conscience, etc., est le produit supérieur de la matière (c'est à dire du
physique), une fonction de cette parcelle particulièrement complexe de la
matière qui porte le nom de cerveau humain.
Chacun connaît ‑ et les sciences de la nature étudient ‑ l'idée, l'esprit,
la volonté, le psychique, fonction du cerveau
humain travaillant normalement ; détacher cette fonction de la substance,
organisée d'une façon déterminée, en faire une abstraction, universelle,
générale, « substituer » cette abstraction à toute la nature physique, telle
est la chimère de l'idéalisme philosophique, et c'est aussi un défi aux
sciences de la nature.
Le matérialisme dit que « l'expérience socialement organisée
des êtres vivants » est un dérivé de la nature physique, le résultat d'un long
développement de cette nature, développement commencé à une époque où il n'y
avait, où il ne pouvait y avoir ni société, ni organisation, ni expérience, ni
êtres vivants. L'idéalisme dit que la nature physique est un dérivé de cette
expérience des êtres vivants, et, ce disant, il identifie la nature à la
Divinité (ou la lui soumet). Car Dieu est sans contredit le dérivé de
l'expérience social ment organisée des êtres vivants.
Le matérialisme admet d'une façon générale que l'être réel
objectif (la matière) est indépendant de la conscience, des sensations, de
l'expérience humaine. Le matérialisme historique admet que l'existence sociale
est indépendante de la conscience sociale de l'humanité. La conscience n'est,
ici et là, que le reflet de l'être, dans le meilleur des cas un reflet
approximativement exact (adéquat, d'une précision idéale). On ne peut
retrancher aucun principe fondamental, aucune partie essentielle de cette philosophie
du marxisme coulée dans un seul bloc d'acier, sans s'écarter de la vérité
objective, sans verser dans le mensonge bourgeois réactionnaire.
Pour Tchernychevski, les questions fondamentales posées par
la curiosité humaine sont celles que l'on nomme aujourd'hui les questions
fondamentales de la théorie de la connaissance ou de la gnoséologie.
Tchernychevski est vraiment le seul grand écrivain russe qui ait su écarter les
misérables bourdes des néo kantiens, des positivistes, des disciples de Mach et
de maints autres brouillons, et rester depuis les années 50 jusqu'en 1888 à la
hauteur du matérialisme philosophique conséquent. Mais Tchernychevski n'a pas
su, ou plutôt n'a pas pu, par suite de l'état arriéré de la vie russe, s'élever
jusqu'au matérialisme dialectique de Marx et Engels. (Lénine, Matérialisme et empiriocriticisme).
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