La
violence, la lutte des classes et la liberté
Daniel Paquet dpaquet1871@gmail.com
En Occident,
l’héritage judéo-chrétien a figé les comportements. Par exemple, eu égard au rôle de la violence
dans l’histoire, les possédants ont exploité à fond la parole du Christ :
si on te frappe sur une joue, tend l’autre, etc. Jamais, ou presque, de nos jours, on associe
la violence à la place qu’occupe chacun dans la société (y a-t-il égalité entre un grand patron et
l’ouvrier de son ou de ses usines? et l’inéluctable grande colère qui en découle?),
elle-même plongeant ses racines dans
notre appartenance à telle ou telle classe (la bourgeoisie et le prolétariat) dans
la lutte entre le Capital et le Travail.
Au contraire, les idéologues de la droite cherche la réponse à la violence dans des pulsions
biologiques et des émotions ‘animales’;
donc rien à voir avec le contexte économique, social et politique.
Dernière en date, la
conclusion déjà éculée de chercheurs espagnols qui opposent la part
insurrectionnelle dans les guerres,
telle celle menée en Syrie (par les ‘rebelles’ et État islamique) en opposition
au pouvoir légitime du gouvernement de Bachar al-Assad. L’impérialisme n’a jamais accepté les
distances du régime eu égard à la domination et à l’emprise des forces
réactionnaires des grands groupes capitalistes et des monopoles financiers
internationaux.
Voyons plutôt ce que
disent nos chercheurs universitaires ibériques sur le sujet : « Le
carnage perpétré à Alep, en Syrie, ces jours-ci, nous montre combien l’humain
est capable d’une brutalité destructrice envers ses semblables. Mais d’où l’humain tire-t-il cette agressivité
sanguinaire? L’éternel débat entre
l’inné et l’acquis n’a toujours pas fourni la réponse, mais dans la revue Nature de cette semaine (du lundi 26
septembre 2016, -ndlr), des chercheurs espagnols démontrent à l’aide de modèles
statistiques de la biologie évolutive que l’humain a vraisemblablement hérité
de ses proches ancêtres, les singes, d’une certaine propension à la violence
meurtrière envers ses congénères, et que cette violence est même plus grande
que celle de la moyenne des mammifères. »[1]
Pour les communistes,
l’explication diffère : « L’histoire de toute société jusqu’à
nos jours est l’histoire de luttes de classes. »[2] Se sachant stigmatisés, les communistes se
refusent tout de même, en général, à taire leurs opinions et leurs intentions. «
Ils déclarent ouvertement que leurs fins ne peuvent être atteintes que grâce au
renversement par la violence de tout l’ordre social du passé. Que les classes dominantes tremblent devant
une révolution communiste. Les prolétaires n’ont rien à y perdre que
leurs chaînes. Ils ont un monde à gagner. » [3] « Dans un commentaire publié dans la
même édition de Nature, Mark Pagel de
l’école de sciences biologiques de l’Université
de Reading, au Royaume-Uni, considère que ces résultats (à l’effet que le
taux de violence a beaucoup varié) dépendent de ‘la façon dont les populations
humaines étaient organisées socio-politiquement a très probablement participé à
ces variations… et que les sociétés humaines peuvent modifier nos tendances
innées, -ndlr). M. Pagel donne en
exemple les sociétés modernes qui, parce qu’elles possèdent des systèmes
légaux, des services de police, des prisons et qu’elles rejettent fortement la
violence, présentent des taux d’homicides ne comptant que pour 0,01% des décès totaux. ‘Le
philosophe Thomas Hobbes a infligé un
sérieux camouflet à Jean-Jacques Rousseau, sans toutefois l’éliminer
complètement’, conclut-il ».[4]
Rousseau a dit, quant
à lui : « Je veux chercher si dans l’ordre civil il peut y avoir
quelque règle d’administration légitime et sûre
en prenant les hommes tels qu’ils
sont et les lois telles qu’elles peuvent être.
Je tâcherai d’allier toujours dans cette recherche ce que le droit
permet avec ce que l’intérêt prescrit,
afin que la justice et l’utilité ne se
trouvent point divisées. » [5]
Rousseau a dit
aussi : « Vous aimez la liberté; vous en êtes dignes; vous l’avez
défendue contre un agresseur puissant et
rusé, qui, feignant de vous présenter les liens de l’amitié, vous chargeait des
fers de la servitude. Maintenant, las
des troubles de votre patrie, vous soupirez après la tranquillité. Je crois fort aisé de l’obtenir; mais la
conserver avec la liberté, voilà ce qui me paraît difficile. C’est au sein de cette anarchie, qui vous est
odieuse, que se sont formées ces âmes patriotiques qui vous ont garanti le joug. Elles s’endormaient dans un repos
léthargique; l’orage les a réveillées. Après
avoir brisé les fers qu’on leur destinait, elles sentent le poids de la
fatigue. Elles voudraient allier la paix
du despotisme aux douceurs de la liberté.
J’ai peur qu’elles ne veuillent des choses contradictoires. Le repos et la liberté me paraissent incompatibles : il
faut opter. » [6]
Les Lumières, dont
Rousseau, ont contribué au développement des idées démocratiques et inspiré
Robespierre qui a songé à l’avenir constitutionnel de la France, après
1789. Quelques décennies plus tard, Marx
a enrichi la réflexion : « En
réalité, l’État n’est rien d’autre qu’une machine pour l’oppression d’une classe par une autre,
et cela, tout autant dans la République démocratique que dans la monarchie; le
moins qu’on puisse en dire, c’est
qu’il est un mal dont hérite le prolétariat vainqueur dans la lutte pour
la domination de classe et rogner aussitôt au maximum les côtés les plus
nuisibles, jusqu’à ce qu’une génération
grandie dans des conditions sociales nouvelles et libres soit en état de se défaire
de tout ce bric-à-brac de l’État. Le
philistin social-démocrate a été récemment saisi d’une terreur salutaire en entendant prononcer le mot de dictature du prolétariat. Eh bien, messieurs, voulez-vous savoir
de quoi cette dictature a l’air ?
Regardez la Commune de Paris. C’était
la dictature du prolétariat. »[7]
Marx ajoute : « Nous
proposons l’armement universel du peuple
et son instruction complète dans le maniement des armes. (…)
Comme nécessité transitoire, nous acceptons
de petites armées permanentes, pour servir d’école aux officiers de la
milice, chaque citoyen étant obligé de passer un temps très court dans cette
armée. »[8]
Au Québec, le courant
anarchiste, assaisonné de nationalisme, s’avère particulièrement ancré, mais
leurs projets n’aboutissent pas; le
peuple ’ n‘embarque’ pas majoritairement
dans ceux-ci, même s’ils ont pour origine des
directions syndicales ou certains leaders étudiants bien connus, souvent
associées à l’aristocratie ouvrière. Malgré
tout, « le peuple fait peur à bien des conservateurs. Ne se laisse-t-il pas séduire par les idées
du jour (ou à long terme, comme le socialisme, -ndlr) au point parfois de se
révolter? Le peuple peut aussi parfois
avoir peur de ses gouvernants. (…)
Vers 2012, du mouvement Occupy Wall Street à notre printemps érable, la démocratie directe
et populaire a-t-elle pris un tournant
planétaire? »[9]
C’était de surcroît à l’époque
où un grand mouvement de jeunesse bouillonnait au Chili, dirigé par une jeune
communiste. En Grèce, le Parti
communiste a su éveiller la fougue et la détermination de la classe ouvrière et
d’une grande partie de la jeunesse pour briser les assises du pouvoir politique
des conservateurs menant la valse à Athènes.
Revenons à cette
violence exercée contre les peuples et la jeunesse; on ne pourra pas la qualifier
sempiternellement de gratuite et d’irruption spontanée et individualisée.
« Le
rôle que joue la violence dans l’histoire vis-à-vis de l’évolution
économique est donc clair. D’abord toute
violence politique repose primitivement
sur une fonction économique de caractère social et s’accroît dans la
mesure où la dissolution des communautés primitives métamorphose les membres de
la société en producteurs privés, les rend donc plus étrangers encore aux
administrateurs des fonctions sociales communes. Deuxièmement, après s’être rendue
indépendante vis-à-vis de la société, après être devenue, de servante,
maîtresse, la violence politique peut agir dans deux directions. Ou bien elle agit dans le sens et dans la
direction de l’évolution économique normale.
Dans ce cas, il n’y a pas de conflit entre les deux, l’évolution économique est
accélérée. Ou bien, la violence agit
contre l’évolution économique, et dans ce cas, à quelques exceptions près, elle
succombe régulièrement au développement économique. Ces quelques exceptions sont des cas isolés
de conquêtes, où les conquérants plus barbares ont exterminé ou chassé la
population d’un pays, et dévasté ou laissé perdre les forces productives dont
ils ne savaient que faire. »[10]
Les esprits bornés ou
les ‘séraphins’ de tout acabit verront dans le discours des communistes la
‘preuve’ maintes fois annoncée qu’ils sont sanguinaires, brutaux et
méchants quelque soit l’angle sous
lequel nous les observons. Mais
qu’ont-ils dit qui soit si discordant et rende impossible le rêve même de vivre
une vie harmonieuse et féconde?
Cette fois, laissons la parole à Lénine : « Nous
sommes pour la république bourgeoise la plus démocratique en tant que meilleure
forme d’État pour le prolétariat en régime capitaliste; mais nous n’avons pas
le droit d’oublier que l’esclavage salarié est le lot du peuple, même dans la république
bourgeoise la plus démocratique. Ensuite,
tout État est un ‘ pouvoir spécial de répression ‘ dirigé contre la classe
opprimée. Par conséquent, aucun État
n’est ni libre ni populaire. Cela, Marx et
Engels l’ont maintes fois expliqué à leurs camarades de parti dans les années 70
(du XIXe siècle, -ndlr). (…)
(Pour ce qui est de) l’appréciation
historique de son rôle, (la révolution violente, -ndlr)) se transforme chez
Engels en un véritable panégyrique de la révolution violente. De cela, ‘ nul ne se souvient ‘; il
n’est pas d’usage, dans les partis socialistes de nos jours, de parler de
l’importance de cette idée, ni même d’y penser; dans la propagande et
l’agitation quotidienne parmi les masses, ces idées ne jouent aucun rôle. Et pourtant, elles sont indissolublement
liées à l’idée de l’ ‘ extinction ‘ de l’État avec laquelle elles
forment un tout harmonieux. (…)
Voici ce raisonnement
d’Engels : ‘ Que la violence joue encore dans l’histoire un autre
rôle ‘ (que celui d’être source du mal), ‘ un rôle révolutionnaire;
que, selon les paroles de Marx, elle soit l’accoucheuse de toute vieille
société qui en porte une nouvelle dans ses flancs; qu’elle soit l’instrument
grâce auquel le mouvement social l’emporte et met en pièces des formes
politiques figées et mortes – de cela, pas un mot chez M. Dühring. C’est dans les soupirs et les gémissements
qu’il admet que la violence soit peut-être nécessaire pour renverser le régime
économique d’exploitation, - par malheur!
Car tout emploi de la violence démoralise celui qui l’emploie. Et dire qu’on affirme cela en présence du haut
essor moral et intellectuel qui a été la conséquence de toute révolution victorieuse!
(Anti-Dühring, p. 193 de la 3e
éd. allemande, fin du chapitre IV, 2e partie). » (…)[11]
Mais que veulent les
communistes dans leur ‘frénésie barbare’?
« Électivité complète, révocabilité à tout moment de tous les fonctionnaires sans exception, réduction de
leurs traitements au niveau d’un ’salaire
d’ouvrier’ normal, ces mesures
démocratiques simples et ‘allant de soi’, qui rendent parfaitement solidaires
les intérêts des ouvriers et de la majorité des paysans, servent en même temps
de passerelle conduisant du capitalisme au socialisme. Ces mesures concernent la réorganisation de
l’État, la réorganisation purement politique de la société, mais elles ne
prennent naturellement tout leur sens et toute leur valeur que rattachées à la
réalisation ou à la préparation de l’ ‘expropriation des expropriateurs’ ,
c’est-à-dire avec la transformation de la propriété privée capitaliste des
moyens de production en propriété sociale.
«‘La Commune, écrivait Marx, a réalisé ce mot d’ordre de toutes les
révolutions bourgeoises, le gouvernement à bon marché, en abolissant les deux
grandes sources de dépenses : l’armée permanente et le
fonctionnarisme. ‘ »[12]
Lénine poursuit dans son
ouvrage, L’État et la révolution, son approche marxiste sur les leçons de
la Commune de Paris, instaurée en 1871.
« La Commune dut reconnaître d’emblée que la classe ouvrière, une fois
au pouvoir, ne pouvait continuer à administrer avec la vieille machine d’État ;
pour ne pas perdre à nouveau la domination qu’elle venait à peine de conquérir,
cette classe ouvrière devait, d’une part, supprimer la vieille machine
d’oppression jusqu’alors employée contre elle-même mais aussi, d’autre part,
prendre des assurances contre ses propres mandataires et fonctionnaires en les
proclamant révocables en tout temps et sans exception. »[13]
On ne peut terminer
cet exposé sans parler de Joseph Staline. Pour les revanchards et les révisionnistes de
toutes sortes, dont la bourgeoisie russe si justement délestée de ses avoirs et
ipso facto de ses richesses, et la
multitude des exploiteurs du peuple, dont les grands propriétaires fonciers et
les koulaks; le secrétaire général du Parti communiste, Joseph Staline,
inspirait une frayeur extrême, une crainte
sans bornes et éveillait le désir morbide de se débarrasser de l’homme
en l’assassinant au besoin; leurs associés, parents et l’impérialisme étranger
mobilisaient leurs forces pour soutenir les projets criminels visant à venir à
bout du régime socialiste. Adolf Hitler
a failli dans son entreprise de reprendre le territoire russe; cet échec
aiguisa le désir des milieux hostiles à
la classe ouvrière soviétique et à ses alliés au sein du mouvement de
travailleurs à l’échelle mondiale, et justifiant leur préméditation d’éradiquer
le communisme naissant en U.R.S.S. La
menace était bien réelle et le danger d’annihilation des droits des masses laborieuses
du pays des Soviets, qui éveillaient la conscience des ouvriers de tous les
continents et alimentaient leurs aspirations à vivre mieux, dans la paix et surtout
libres; le motif était tout trouvé pour
le Capital à envisager la disparition de Joseph Staline, jusqu’aux années 1950
(son décès remonte à 1953). Comme
rubrique nécrologique, les meilleurs propagandistes de l’Ouest se hâtèrent
d’affirmer qu’il aurait fait exécuter « des » millions de ses concitoyens. Mais ces ‘Soviétiques’, étaient-ils en faveur
du communisme ou militants pour un retour au capitalisme? Bref ils se
cantonnaient dans une attitude hostile à tout progrès; ce, quand ils n’étaient
pas des bandits de grand chemin). Ne se
sont-ils pas réorganisés à l’occasion de voyages à l’étranger pour favoriser
d’une reprise de contact avec les services spéciaux des pays occidentaux avec qui ils ont subséquemment maintenu des liens,
jouissant d’un traitement de faveur avec l’Allemagne nazie qui désirait établir une
cinquième colonne sur le territoire soviétique?
Que de questions
laissées en plan jusqu’à maintenant…
« La bourgeoisie, renversée dans un pays, reste longtemps encore,
pour bien des raisons, plus forte que le prolétariat qui l’a renversée. (…)
La bourgeoisie a ses
raisons de faire des tentatives de restauration, car, après son renversement, elle
reste longtemps encore plus forte que le prolétariat. (…)
C’est pourquoi il faut
considérer la dictature du prolétariat, le passage du capitalisme au
communisme, non comme une période éphémère d’actes et de décrets ‘éminemment
révolutionnaires’, mais comme toute une époque historique remplie de guerres
civiles et de conflits extérieurs, d’un opiniâtre travail d’organisation et
d’édification économique, d’offensives et de retraites, de victoires et de
défaites. (…)
Cette époque
historique est nécessaire, non seulement pour créer les prémisses économiques
et culturelles de la victoire totale du socialisme, mais aussi pour permettre
au prolétariat, premièrement, de s’éduquer et de se tremper pour devenir une
force capable de diriger le pays; en second lieu, de rééduquer et de transformer
les couches petites-bourgeoises dans un sens garantissant l’organisation de la production
socialiste. (…)
La dictature du
prolétariat est un pouvoir révolutionnaire s’appuyant sur la violence exercée
contre la bourgeoisie. (…)
L’État est, aux mains
de la classe dominante, une machine destinée à écraser la résistance de ses
adversaires de classe. Sous ce rapport, la dictature du prolétariat ne se distingue
en rien, quant au fond, de la dictature de toute autre classe, puisque l’État
prolétarien est une machine servant à écraser la bourgeoisie. Mais il y a une
différence essentielle. C’est que tous les États de classe ayant
existé jusqu’à présent étaient une dictature de la minorité exploiteuse sur la
majorité exploitée, tandis que la dictature du prolétariat est la dictature de
la majorité exploitée sur la minorité exploiteuse. (…)
La dictature du prolétariat
ne peut être la démocratie ‘intégrale’,
la démocratie pour tous, et pour les
riches et pour les pauvres; la dictature du prolétariat, doit être un État
démocratique d’une manière nouvelle (pour les prolétaires et les non-possédants en
général) et dictatorial d’une manière nouvelle (contre la
bourgeoisie)’. (Voir V. Lénine : ‘L’État et la révolution’, Œuvres, tome 25). (…)
(En conclusion),
« La dictature du prolétariat ne peut pas être le résultat du
développement pacifique de la société bourgeoise et de la démocratie
bourgeoise, elle ne peut être que le résultat de la destruction de la machine
d’État bourgeoise, de l’appareil bureaucratique bourgeois, de la police bourgeoise.
(…)
Autrement dit, la loi
de la révolution violente du prolétariat, la loi de la destruction de la machine
d’État bourgeois, en tant que condition première d’une telle révolution, est la
loi inéluctable du mouvement révolutionnaire des pays impérialistes du monde. »[14]
La transparence peut sembler crue, mais déjà Marx et Engels
écrivaient : « Il est grand temps que les communistes exposent
ouvertement à la face du monde entier leur manière de voir, leurs buts et leurs
tendances et opposent aux légendes du spectre communiste un manifeste du parti
lui-même. »[15]
Blog : La
Nouvelle Vie Réelle
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[1] Gravel, Pauline, Les humains, ces singes agressifs, Le Devoir, Montréal,
vol. CVII, no. 223, les samedi 1er et dimanche 2 octobre 2016, page
frontispice
[2] Marx, Karl; Engels, Friedrich, Manifeste du Parti communiste, Flammarion,
Paris, 2008, page 227
[3] Ibidem, page 275
[4] Ibidem, Le Devoir, page A 10
[5] Rousseau, Jean-Jacques, Du contrat
social, Libraire Larousse, Paris, 1973, page 21
[6] Rousseau, Jean-Jacques, Écrits
politiques, Union générale d’éditions, Paris, 1972, pages 193-194
[7] Marx, Karl, Œuvres choisies, tome
2, Éditions du Progrès, Moscou, 1978, page 199-200
[8] Ibidem, Marx, page 86
[9] Lapierre, Michel, La démocratie
au-delà du désespoir, Le Devoir, Montréal, les samedi 1er et
dimanche 2 octobre 2016, page F 5
[10] Engels, Friedrich, Anti-Dühring,
Éditions sociales, Paris, 1950, pages
214-215
[11] Lénine, V.I., Œuvres choisies,
tome 2, Éditions du Progrès, Moscou, 1968, pages 302-303)
[12] Ibidem, Lénine, page 321
[13] Ibidem, Lénine, page 347
[14] Staline, J., Les questions du
léninisme, Éditions en langues étrangères, Pékin, 1977, pages 40-49
[15] Marx, Karl; Engels, Friedrich, Manifeste du Parti communiste,
Flammarion, Paris, 2008, page 225
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