Le
grand concordat pour la paix
L’initiative
pour une paix démocratique et durable
au Proche-Orient
Daniel Paquet dpaquet1871@gmail.com
Qui a fomenté la
guerre au Proche-Orient? Qui a
déstabilisé les régimes en place, que ce soit en Irak, en Afghanistan, en
Libye ou encore en Syrie? Nous le savons, c’est l’impérialisme US. Bon, diront les détracteurs des réponses un peu trop faciles et courtes : l’impérialisme US a bon dos…
N’allons pas plus loin dans cette
veine. Posons- nous plus plutôt la
question historique suivante; est-ce que la paix est possible, à commencer
par la Syrie, et si oui, qui en prendra
l’initiative?
Pour la rédaction de La Nouvelle Vie Réelle, à des milliers
de kilomètres du champ de bataille, nous osons tout de même penser que le Canada peut le faire; pourquoi?
D’abord parce que le premier ministre du Canada, M. Justin Trudeau, a affirmé sur une tribune internationale, que le Canada
était prêt à jouer un rôle utile sur la
scène internationale pour promouvoir le progrès et la paix dans le monde. Mens
rea; il y a volonté. Et puis, il a une expérience réelle et
une certaine tradition (qu’a rompu - certes-, le Parti conservateur auparavant au
pouvoir, mais passons…).
Le temps est donc venu
de réunir dans un même lieu et au même moment, toutes, oui toutes les
parties prenantes à la guerre en Syrie,
à commencer par le gouvernement de M. Bashad Al-Assam, les représentants de
Daesh (État Islamique), les nombreux mouvements
armés tels que Al-Qaida, etc., les représentants des ressortissants syriens à
l’étranger (par exemple les ’migrants’ en Europe et en Amérique). Le but
premier : se parler entre « Syriens ». D’autres pays peuvent soutenir le débat, dont
le Canada et la Suisse par exemple.
Ensuite, on peut proclamer un cessez-le- feu temporaire, une
trêve et finalement un arrêt des hostilités et des engagements armés de part et
d’autre. Le Canada,
peut par l’envoi de casques bleus
superviser les accords atteints par
les « belligérants ». Par la suite, les membres de l’ONU peuvent
contribuer au redressement économique de la Syrie et à sa
reconstruction; ils peuvent aussi faciliter
le retour au pays de milliers de
citoyens syriens qui désirent retrouver les parfums et l’atmosphère de leur pays.
Pour l’avenir, la
Syrie devra être gérée par les Syriens eux-mêmes, i.e. d’où la nécessité de
convoquer le peuple aux urnes afin de
proclamer une nouvelle constitution du pays garantissant la paix, une paix
juste et durable. La méthode
états-unienne n’est pas la bonne; les
escarmouches n’ont jamais pris fin et la paix est et sera toujours fragile car elle reflète les
désirs de prébende des grands groupes financiers et énergétiques U.S.
Pour la Syrie, ce sera
difficile, mais il ne peut y avoir
d’autre solution que ce soit maintenant ou à long terme. Poursuivre la guerre, serait une injure au peuple syrien et à toutes ses générations passées qui se sont
succédées dans cette région du monde pour léguer à tous un espace riche et jadis prospère, ne serait-ce
que sur le plan architectural et
littéraire.
À première vue, cette
contribution pour la paix peut sembler encore une fois l’apanage d’un pays « européen » (i.e. pro-OTAN); ce n’est pas le cas. Comment pensez-vous que les peuples
autochtones (Premières nations) ont pu survivre
en Amérique pendant des milliers d’années sans s’anéantir mutuellement? Les sages se réunissaient et parlementaient…
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