Le décès de Castro ne devrait pas entraîner de grands changements dans la politique cubaine

Publié le 28 novembre 2016 par anonyme

2016-11-27 14:39:31  xinhua

Le décès du dirigeant révolutionnaire cubain, Fidel Castro, ne devrait ni affecter l'évolution de la politique intérieure cubaine, ni ses liens avec les Etats-Unis, a déclaré samedi à Xinhua Carlos Eduardo Vidigal, professeur d'histoire des Amériques à l'université de Brasilia.Selon M. Vidigal, la transition politique de Cuba s'est effectuée graduellement depuis les années 1990 et avait pour objet de garantir la stabilité lors de la disparition de Castro. "Je pense que l'impact sera minimal, car la transition a été préparée depuis la fin du XXe siècle. Depuis, comme Fidel Castro s'éloignait de la direction du pays, les Cubains ont bénéficié d'une bonne administration,'' a dit M. Vidigal. En ce qui concerne les affaires étrangères, le professeur ne considère pas qu'il devrait se produire de grands changements, mais estime néanmoins qu'une interruption des progrès réalisés dans les relations avec les Etats-Unis ne doit pas être écartée. "Les changements ont eu lieu au cours de ces dernières décennies et par conséquent, je ne prévois pas de grandes modifications dans ce domaine,'' a-t-il poursuivi.'' Pour ce qui est des relations avec les Etats-Unis, nous risquons d'entrer dans une phase difficile lorsque nous aborderons les sujets non négociables pour les deux parties. D'un côté, la demande relative à la levée de l'embargo économique sur Cuba -- un point sur lequel le Congrès américain résiste - et de l'autre, l'acceptation, par Cuba, que la communauté internationale s'immisce dans ses affaires touchant aux droits de l'homme.''　 Selon M. Vidigal, l'arrivée du républicain Donald Trump à la Maison Blanche pourrait ne pas forcément se traduire par une annulation des modifications auxquelles est parvenu le président Barack Obama. "Nous avons peut-être accédé à un point à partir duquel aucune nouvelle modification ne se produira au cours des prochaines années. Cependant, la possibilité que M. Trump parvienne à faire machine arrière par rapport aux avancées promues par M. Obama dépendra surtout de la puissance du lobby cubain de Miami,'' a-t-il conclu. source: http://french.cri.cn/621/2016/11/27/241s498651.htm