Une
affection et un respect en deux
temps-trois mouvements
Pourquoi nous
aimons le peuple des États-Unis
Daniel Paquet dpaquet1871@gmail.com
C’est éhonté pourront
penser tous ceux qui souffrent au nom de l’idéal du progrès et des droits de l’homme. Bien ça, c’est une partie démagogique du peuple états-unien qui agite de tels
oripeaux; par exemple des gens comme
Donald Trump et Hillary Clinton (les
deux oui!). Mais le peuple, lui, on le
fait pâtir à la petite semaine : chômage, insécurité financière, menaces à
leur intégrité morale et physique (ex.
les trafics en tout genre et le
terrorisme), l’impérialisme qui domine
les peuples à l’étranger et au pays, les manipule dans les médias nationaux et
foule leurs valeurs les plus intimes, d’où une certaine frénésie religieuse
qu’on pourrait qualifier de fanatisme
récurrent. Tout ça c’est le côté sombre des États-Unis, mais
l’autre?
L’autre qui se laisse connaître parfois est plutôt joyeux.
Quand j’étais élève
dans une école assez petite face à la ville de Québec, le Collège de Lévis,
nous avons pu visionner beaucoup de bons
films qui nous venaient des U.S.A. :
West Side Side Story qui
dénonçait les affrontements entre jeunes de différents groupes ethniques (par
exemple les Portoricains et les Irlandais), Devine
qui vient dîner avec Sydney Potier
(si ma mémoire est bonne) qui rejetait le racisme et bien d’autres phénomènes
réactionnaires encore.
En secondaire V, au
St. Patrick’s High School, nous avions un cours de sciences « religieuses » qui se résumait à des
discussions hebdomadaires avec des
brochures qui venaient des maisons d’enseignement US (de New York) alimentant des
prises de bec enflammées sur le droit à l’avortement, le mariage gai, l’égalité
des hommes et des femmes, etc. Déjà,
nous reléguions aux oubliettes les notions figées des collèges privés
classiques qui vivotaient dans l’espace de Platon et d’Aristote.
L’anglais n’étant pas
ma langue maternelle, j’errais les soirs
de printemps et d’été près des grands hôtels de Québec pour offrir mes services de guide
touristique. L’entente était simple et
cordiale : « je vous fais faire un tour de Québec (dont le
Vieux-Québec) et vous me parlez en anglais.
C’est un échange de bons procédés.
Les jeunes touristes américains étaient presque toujours d’accord avec le « deal ». Je me souviens d’un groupe de jeunes adolescents qui venaient de Bangor
(État du Maine) avec lesquels j’avais
bien fraternisé. J’avais même exhibé ma
mobylette jaune toute neuve. Bien sûr, ils
voulaient tous l’essayer. Je me suis prêté au manège.
Toutefois, je leur ai
dit bien directement : « Vous, je vous aime bien, mais je n’aime pas la guerre que votre gouvernement fait au Viet
Nam. » Ça, ils ne savaient pas trop
quoi dire, mais ils avaient la guerre en horreur et ils la craignaient;
n’allaient-ils pas être appelés sous les drapeaux?
Puis vint notre tour
de voyager : il y eut donc des échanges.
C’est mon frère Jean qui se rendit dans la région de New York. Il téléphona un soir, catastrophé : « maman,
ils ne nous nourrissent pas! Ils nous
donnent toujours des plats
congelés (des surgelés) ». Ça, on
s’en souvient encore… Et ils vinrent chez nous. Ils nous en ont appris des choses : sur la
musique de Cat Stevens; sur la sexualité car ils étaient pas mal délurés. Mais, ils étaient très gentils. Nous, on leur a offert la vie en « campagne ». Toutefois, un de ces groupes se loua rapidement un appartement dans
le Vieux-Québec, c’était leur « nid ».
Moi, j’aimais taquiner
nos voisins du Sud. En 1978, au Festival
mondial de la jeunesse et des étudiants à La Havane, il y avait une grande
délégation des U.S.A. Un soir, j’offris aux dirigeants de cette
délégation d’écouter de la musique « typiquement » canadienne pour
faire danser leurs jeunes délégués dans une discothèque improvisée. Ils acquiescèrent; je leur fis jouer « Le
Livre Vert » de Mouammar Al-Kadhafi.
Oh mes vieux, quelle rigolade! Mais, ils refusèrent toute autre musique
« typiquement canadienne »!
Nenni!
Est-ce que j’ai revu
de jeunes États-Uniens depuis? Oui,
encore récemment, j’ai rencontré deux jeunes missionnaires mormons qui embarrassés
me disaient qu’ils n’avaient guère le choix : Hillary
ou Donald, c’est du pareil au même.
Tout ce qu’ils espèrent c’est que les pressions de la rue pourront faire
entendre raison au président désigné, Donald Trump.
Cependant et malgré tout, le peuple américain se radicalise et
réfléchit. Qui que ce soit, dirigeant
« officiellement » les États-Unis, devra en tenir compte.
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