Trump
et sa valetaille
Ils n’auront
pas le dernier mot
Daniel Paquet dpaquet1871@gmail.com
In English : www.dpaquet1871.blogspot.com
Communist News
« L’élection de
Donald Trump marque un changement extrêmement dangereux menaçant la paix, la démocratie (même
bourgeoise, -ndlr) et la souveraineté à l’extérieur des États-Unis; et les
droits civiques et sociaux, dont le droit
à l’égalité aux États-Unis même.
(…) Nous assistons à la montée
d’un mouvement politique d’extrême-droite semblable à ceux que l’on connaît
dans plusieurs pays européens, fondé sur un racisme violent, le sexisme, la
xénophobie, l’islamophobie, l’homophobie et la transphobie, qui va de
pair. (Quant à Clinton), elle était
largement considérée comme belliciste, représentant des banques, le capital
financier et le fameux 1%. »[1]
« Annoncé le 1er
décembre, le choix du général à la retraite James Mattis comme secrétaire à la
Défense porte à deux (après Michael Flynn, désigné conseiller à la sécurité
nationale) le nombre d’anciens hauts gradés appelés à jouer un rôle clé dans la
politique étrangère du président Trump.
Un troisième pourrait suivre si David Petraeus devait être choisi secrétaire
d’État. (…) Mattis n’a quitté ses
fonctions dans les forces armées qu’en 2013. Avant qu’il puisse exercer ses
fonctions, le Congrès devra donc dans un premier temps voter une loi l’y
autorisant. Sa nomination devra ensuite
être confirmée par un vote à la majorité simple au Sénat. (…) Mattis et Trump s’entendent sur certains points
de vue. La politique étrangère
américaine serait dans un état désastreux jusqu’à affaiblir le prestige et la
crédibilité des États-Unis sur la scène internationale. »[2]
« La crise capitaliste
en cours depuis 2008, conjuguée à la désindustrialisation systématique, aux
fermetures d’usines et aux pertes d’emplois découlant des accords commerciaux capitalistes
internationaux, comme l’ALENA et le prochain PTP, a créé un point
tournant. Peu disposés à continuer avec
le statu quo, les travailleurs sont
de plus en plus en colère et amers, exigeant du changement. »[3]
Il n’y a pas qu’aux
États-Unis que s’approfondissent les problèmes économiques. « Une étude de Statistique Canada de
2015 révèle que, pour tous les groupes d’âge, les femmes gagnent moins que les
hommes. (…) Le salaire moyen des femmes
âgées de 16 à 19 ans est d’environ 90% celui des hommes, alors que les femmes
de 55 à 64 ans ne font en moyenne que 55% du salaire des hommes. »[4] Et c’est à titre de comparaison; cet état de
fait se manifeste aussi aux États-Unis.
« Le champ était donc
grand ouvert aux choix démagogiques avancés par l’extrême-droite :
attaques contre les immigrants, les groupes ethniques, les musulmans, les
femmes, certaines élites non-identifiées, y compris les syndicats et les
associations militant pour l’égalité; et
les législateurs : tous blâmés
pour la crise dans le pays. Make
America Great Again a résumé la grande promesse de Trump d’améliorer
les conditions de vie des chômeurs, des sections de la classe ouvrière blanche
(masculine) non-syndiquée, et des petites entreprises ruinées; ce qui leur a
permis d’assouvir leur vengeance contre ceux-ci, tenus responsables de leur
situation. (…) Logé juste à côté, le
Canada ne sera pas immunisé. Les investissements
et le contrôle des États-Unis se répercutent directement sur l’économie canadienne;
nos politiques d’extraction d’énergie et de ressources sont très semblables,
car nos politiques environnementales sont presque aussi mauvaises; et la
politique étrangère canadienne et son soutien à l’OTAN sont du même ordre. Là, où il y a des différences, les États-Unis
l’emportent à coup sûr. »[5]
Quand le premier
ministre du Canada, M. Justin Trudeau s’est rendu à Cuba, la population du
Canada a pu lire dans la presse que « le premier ministre a aussi montré son différend quant à
l’approche adoptée par les États-Unis à l’égard de Cuba : ‘Ce n’est pas une
surprise, nous sommes en désaccord avec l’approche que les États-Unis ont prise
avec Cuba. Nous pensons que notre approche de
partenariat, de collaboration, d’engagement, est bien mieux. »[6]
Peu de temps après, au
décès de Fidel Castro, M. Trudeau fait un éloge très flatteur sur le leader
cubain. Il est rabroué; les ordres viennent de haut et le lendemain, le premier
ministre du Canada fait volte-face.
On ne peut que se
réjouir de la fondation récente du Party of Communists USA qui se fait
fort de ranimer les traditions de solidarité internationale des progressistes
états-uniens pour les peuples opprimés.
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[1] Déclaration sur les élections américaines, S’unir contre les racistes d’extrême-droite de Trump, Parti
communiste du Canada, Comité exécutif central, Toronto, 9 novembre 2016
[2] Tourreille, Julien, La prise de
pouvoir des généraux?, Le Devoir, les samedi et dimanche 4 décembre 2016,
page B2
[3] Ibidem, Parti
communiste du Canada
[4] Boutin-Sweet, Marjolaine, députée du Nouveau parti démocratique dans la
circonscription d’Hochelaga, Communiqué de presse, Montréal, 1er
novembre 2016
[5] Ibidem, Parti communiste
du Canada
[6] La Haye, Dominique, Trudeau
critique l’embargo imposé contre Cuba, 24H, Montréal, jeudi 17 novembre
2016, page 17
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