DONALD TRUMP SERA RÉ-ÉLU À LA
PRÉSIDENCE DES USA EN NOVEMBRE 2020
Daniel Paquet
Si Donald Trump devait briguer les suffrages au Québec en 2020, il
serait largement défait. Mais voilà, il
est candidat dans son pays, les États-Unis d’Amérique.
« Et le processus électoral est
tout à fait compliqué dans ce « royaume » de la démocratie. L'élection du président et du
vice-président des États-Unis est indirecte. La théorie constitutionnelle veut
que, tandis que la Chambre des représentants américains est élue directement par
le peuple, le président et le vice-président soient élus pour former l'exécutif
d'une fédération d'États.
Les grands électeurs sont déterminés suivant des lois définies par
chaque État. Actuellement, tous les États utilisent le vote populaire à cet
effet. Ainsi, le jour de l'élection présidentielle, même si les bulletins de
vote portent les noms de candidats à la présidence ou à la vice-présidence, les
votants élisent en fait des grands électeurs. Une fois déterminés, ces grands
électeurs votent pour l'élection du président et du vice-président.
Un candidat doit recevoir la majorité absolue des votes du collège
électoral (270 voix depuis 1964, soit la moitié plus un des 538 grands
électeurs) pour être élu. Si aucun candidat ne recueille la majorité absolue
des suffrages, la chambre des représentants se charge de l’élection.
Le mécanisme électoral original est décrit dans l'article
II, section 1,
clause 3, de la Constitution
des États-Unis ; le 12e amendement à cette constitution en
a révisé quelques principes. Actuellement, l'élection est administrée par
la National Archives and Records Administration, par l'intermédiaire de l'Office
of the Federal Register. » (Wikipédia, mai 2020)
En plus ne pas avoir de scrutin direct,
la majorité des travailleurs des USA, ne peuvent pas déposer leur bulletin dans
l’urne de gauche. Triste réalité : alors que le Parti communiste avait au-delà
de 500 000 membres après la deuxième guerre mondiale, il n’en a plus que 1 000
maintenant. Et le mouvement communiste
est divisé en deux partis. On retrouve l’ancien
Communist Party USA et le nouveau Party of Communists USA. « Ça va mal à shoppe », comme
disent les travailleurs québécois.
Malgré tout, les communistes ont une
épopée glorieuse, faite de luttes épiques.
« Le procès-verbal montre que notre objectif, ainsi que la
perspective de reconstituer le Parti Communiste, était de devenir une force
ouvrière plus influente et plus efficace dans la lutte de l'après-guerre pour
préserver notre peuple de la force et de la violence de la réaction
monopoliste, des lynchages et de la guerre atomique (…) Probablement que la
plupart d'entre vous, jurés, n'avaient jamais vu un Communiste en chair et en
os avant de venir à Foley Square. Peut-être étiez-vous surpris de trouver à la
direction de notre parti des descendants de Daniel Bonne, de John et Priscilla
Alden ainsi que des descendants d'esclaves Noirs héroïques. Vous devez avoir
noté que près de la moitié de ces témoins étaient des vétérans de la Seconde
Guerre Mondiale (…) Personne n'a à être ni un communiste ni un sympathisant
communiste, même un progressiste ou un syndicaliste pour reconnaître la
différence entre des personnes de bonnes et de mauvaises intentions. Personne
n'a à comprendre un seul principe Marxiste, ou à être en accord avec un seul
mot écrit par Lénine, pour reconnaître la véritable conspiration symbolisée par
cette persécution avec ses faux témoins; ou pour reconnaître que les accusés et
les témoins de la défense soient des hommes et des femmes qui sont dévoués à la
défense des intérêts du peuple Américain – Noirs et blancs, et cherchent à
promouvoir la paix et le progrès démocratique. » Eugène Dennis,
« Défense de votre liberté » (Procès à Foley Square/Smith Act, 1949),
dans Highlights of Fighting History: 60 Years of the Communist Party,
USA, p 280-281
Et Donald Trump dans tout ça? Eh bien, il a profité du fait que la gauche
soit orpheline de son parti communiste.
Les partis républicain et démocrate sont deux formations politiques
truffées de millionnaires : des
bourgeois. En scandant « America
First », il a prophétisé qu’avec lui, les emplois reviendraient à la
maison; bref, l’économie « roulerait » enfin pour le mieux au pays de
l’Oncle Sam (« OK! »).
Il est « bully » aux entournures;
c’est un style qu’aiment les travailleurs.
De plus, il a réussi un tour de force : ramener une partie des troupes sur le sol
états-unien, sans déclencher de guerre à l‘étranger. Il a fait tout cela sans passer pour un flemmard.
Le dernier mot revient aux
communistes.
Contact: Dr. Angelo D'Angelo
Secrétaire Général
Politburo du Comité Central, PCUSA
(718) 979-6563
Secrétaire Général
Politburo du Comité Central, PCUSA
(718) 979-6563
NOTA BENE : LA
TRADUCTION EST UN PEU ALAMBIQUÉE, MAIS LA VOLONTÉ EST LÀ.
L'UNITÉ est la clé de la
construction de partis
Ce soir, j'ai été
impressionné et inspiré par la réunion de la Commission des nationalités
opprimées. Ils ont planifié leur ordre du jour pour 2019 avec Cadre Tracy
Ford élu président. C'est formidable de voir la poursuite du leadership
afro-américain au sein de notre Parti. C'était le Parti communiste qui
avait le premier Afro-américain sur un billet présidentiel en Amérique. James W.
«Jim» Ford (22 décembre 1893 - 1957) était un activiste
et homme politique, le candidat à la vice-présidence du Parti communiste
américain en 1932, 1936 et 1940. Un organisateur de parti né en Alabama et
vivant à New York City, Ford a été le premier Afro-américain à se présenter
avec un billet présidentiel au 20e siècle.
Je me souviens des paroles
d'un grand syndicaliste, organisateur et leader du Parti communiste américain
qui a parlé avec éloquence de UNITY . Hosea Hudson était un grand
porte-parole. Il a dit:
"Le slogan majeur
parmi les Noirs en ces temps périlleux doit être de s'unir. Je le répète encore
et encore parce que je sais comment nos ennemis essaient de nous diviser. Nous
devons unir les Noirs et surtout la jeunesse noire, pas pour une un État séparé
dans ce pays, non pas pour haïr les jeunes blancs et les pauvres masses
laborieuses blanches, mais pour nous joindre à eux, car ce n'est que par une
telle unité que nous pourrons jouer notre rôle de force pour faire profiter la
richesse de notre pays à tous. pour leur permettre de vivre sans faim ni envie.
Pour résumer le sens de mes soixante-dix ans de vie, je dirais que quatre mots
suffisent: apprendre, lutter, s'organiser, s'unir. "
Il déclare également: «Les
gains que nous avons gagnés sont issus du type d'organisations et de campagnes
que j'ai décrites. Ma seule véritable éducation est venue de l'enseignement du
marxisme-léninisme et de la direction du Parti communiste (en Amérique).
d'autres partis pourraient-ils éventuellement enseigner aux gens une telle
compréhension de la politique qu'elle m'a apprise?
Camarades, le Parti des
communistes américains est un grand parti. Nous enseignons et menons par
l'inclusion pour tous. Tous sont égaux dans notre parti. Vous ne
pouvez pas nous démolir, car nous nous tenons les uns les autres et nous incluons
tout le monde dans la lutte pour le socialisme communiste. Soyez fiers, nous
avons de grands leaders, nous avons de grands enseignements, et nos commissions
et organisations de masse contribuent à cette UNITÉ qu'Hosea
Hudson défendait. Notre adhésion au Parti est pleine de personnes qui
croient et vivent leur vie avec l' UNITÉ dont Hosea
Hudson a parlé.
Soyez fier de vous appeler
membre de PCUSA!
Signé ce jour,
Dr. Angelo D'Angelo
Secrétaire Général
Politburo du Comité Central, PCUSA
Secrétaire Général
Politburo du Comité Central, PCUSA
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