Intervention de paul Barbazange
Lors d’un CN où la volonté de faire un bilan dans l’action est revenu assez fréquemment, intervention du secrétaire de section de la plus grande ville dirigée en France par le Front national ... où le FN n’est arrivé que second au deuxième tour alors qu’il est devant dans la circonscription !
Que nous militions dans des circonscriptions aux résultats des plus faibles ou celles où notre parti conservera un député notre responsabilité est égale : gagner un à un des suffrages communistes. Macron ne doit pas avoir de majorité et Le Pen ne peut être l’opposition. Communistes déterminés nous pourrons affirmer notre identité tout en démontrant notre utilité. Pour cela il ne suffira pas de se proclamer rassembleur pur jus ou même communiste pur jus.
Par notre apport spécifique, il faut amplifier et consolider le résultat du premier tour, donner un sens plus clair au rejet par le peuple du fascisme. Regarder en face les scores très élevés du FN dans des terres ouvrières qui ont fait longtemps la force du PCF, provoquant une fracture lourde de dangers entre ceux qui ont voté pour faire barrage au front national dans les quartiers populaires notamment à forte population d’origine immigrée et ceux qui victimes de la mondialisation ont voté FN dans des zones sans perspectives d’emplois, ravagées par le chômage et la mise à l’écart.
Mélenchon a su au premier tour initier un vote d’espoir, de colère, rassembler sur son nom de très nombreux électeurs de la gauche historique communistes, socialiste. Il a su prolonger, revivifier le NON de 2005 à l’Europe du capital. La campagne du second tour a travaillé ces questions dans un paysage radicalement nouveau. Notre appel à battre LePen dans ces conditions a parfois été difficile à concrétiser, pour utiliser le bulletin Macron , cela n’a jamais été simple. L’action des militants a été décisive.
Dans ma circonscription, la ville centre de Béziers, où le maire est soutenu par le FN, a placé Mélenchon en deuxième position au premier tour et Macron en tête au second alors que dans toutes les autres communes le FN a obtenu entre 52 et 62 % et ce quelle que soit la couleur des mairies. L’engagement constant des communistes y est sans doute pour quelque chose.
Aux législatives ne reculons devant aucune des questions de classe que nous pose le vote populaire. Entreprise, quartier, individu par individu reconstruisons un vote de classe dans la diversité des situations. Les communistes ont à unifier le vote des exploités. Mélenchon et la FI n’en veulent pas. On le savait depuis longtemps. Nous savons aussi que nous ne rattraperons pas nos choix erronés en quatre semaines. Mais en permettant à chaque électeur de Mélenchon au premier tour, à chaque citoyen refusant l’alignement de Macron sur les intérêts des multinationales d’exprimer sa volonté nous ferons acte révolutionnaire. Chaque voix gagnée renforcera l’organisation de notre parti. Notre résultat sera l’un des éléments importants dans les luttes de classe à venir.
Il nous faudra bien sûr ensuite tenir une conférences des animateurs de section soigneusement et très démocratiquement préparée, nous ne sommes pas à Fi avec son fonctionnement vertical que rappelait Pascal, pour établir un bilan concret et partagé des dernières années, aller de l’avant dans notre Parti communiste.
Paul Barbazange
Fédération de l’Hérault
Par notre apport spécifique, il faut amplifier et consolider le résultat du premier tour, donner un sens plus clair au rejet par le peuple du fascisme. Regarder en face les scores très élevés du FN dans des terres ouvrières qui ont fait longtemps la force du PCF, provoquant une fracture lourde de dangers entre ceux qui ont voté pour faire barrage au front national dans les quartiers populaires notamment à forte population d’origine immigrée et ceux qui victimes de la mondialisation ont voté FN dans des zones sans perspectives d’emplois, ravagées par le chômage et la mise à l’écart.
Mélenchon a su au premier tour initier un vote d’espoir, de colère, rassembler sur son nom de très nombreux électeurs de la gauche historique communistes, socialiste. Il a su prolonger, revivifier le NON de 2005 à l’Europe du capital. La campagne du second tour a travaillé ces questions dans un paysage radicalement nouveau. Notre appel à battre LePen dans ces conditions a parfois été difficile à concrétiser, pour utiliser le bulletin Macron , cela n’a jamais été simple. L’action des militants a été décisive.
Dans ma circonscription, la ville centre de Béziers, où le maire est soutenu par le FN, a placé Mélenchon en deuxième position au premier tour et Macron en tête au second alors que dans toutes les autres communes le FN a obtenu entre 52 et 62 % et ce quelle que soit la couleur des mairies. L’engagement constant des communistes y est sans doute pour quelque chose.
Aux législatives ne reculons devant aucune des questions de classe que nous pose le vote populaire. Entreprise, quartier, individu par individu reconstruisons un vote de classe dans la diversité des situations. Les communistes ont à unifier le vote des exploités. Mélenchon et la FI n’en veulent pas. On le savait depuis longtemps. Nous savons aussi que nous ne rattraperons pas nos choix erronés en quatre semaines. Mais en permettant à chaque électeur de Mélenchon au premier tour, à chaque citoyen refusant l’alignement de Macron sur les intérêts des multinationales d’exprimer sa volonté nous ferons acte révolutionnaire. Chaque voix gagnée renforcera l’organisation de notre parti. Notre résultat sera l’un des éléments importants dans les luttes de classe à venir.
Il nous faudra bien sûr ensuite tenir une conférences des animateurs de section soigneusement et très démocratiquement préparée, nous ne sommes pas à Fi avec son fonctionnement vertical que rappelait Pascal, pour établir un bilan concret et partagé des dernières années, aller de l’avant dans notre Parti communiste.
Paul Barbazange
Fédération de l’Hérault
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