SUS
À L’ENNEMI!
Comme avant
lui, un empire sur sa chute;
l’impérialisme US a fait son temps
Daniel Paquet dpaquet1871@gmail.com
MONTRÉAL – Oui, bien sûr, il n’y a pas que l’impérialisme US; les
peuples font face à un véritable consortium.
Et à un panier de crabes!
« Dans un message publié sur Twitter, le président américain a
affirmé que les États-Unis affichaient un ’déficit commercial massif avec
l’Allemagne, puis (le pays) paie beaucoup moins qu’il le devrait pour l’OTAN et
l’armée. Très mauvais pour les
États-Unis. Cela va changer.’ (…) Elle a
récemment laissé entendre, à l’issue du sommet du G7, que la relation de
l’Europe avec les États-Unis s’était transformée à la suite de ses récentes
rencontres avec le président Donald Trump, qui ont donné des résultats
décevants. » C’est ce que
rapporte l’AP-Métro dans l’édition de
Métro du 31 mai 2017. (La tension perdure entre Trump et Merkel,
page 9).
« Appelant à un sursaut européen, Mme Merkel, actuellement en
campagne pour un quatrième mandat, a averti les Allemands que l’époque où ils
pouvaient compter sur les États-Unis sans la
moindre hésitation était ‘quasiment révolue’. La chancelière semble convaincue que le
discours de Trump – dont le passage à Bruxelles et Taormina a laissé un goût
amer – peut servir d’aiguillon pour faire avancer l’Europe, sur la défense et
la diplomatie. » lance de son côté 24H aussi en date du 31 mai 2017, (Le
ton monte d’un cran entre Trump et Merkel, page 13).
Si la situation en Europe ne semble guère brillante, elle est carrément
catastrophique en Asie. Notons toutefois
que c’est le candidat libéral Moon Jae-in qui a été officiellement proclamé
gagnant de l’élection présidentielle en Corée du Sud.
« M. Moon fera face à plusieurs défis dans le pays, qui est
fortement divisé sur son avenir qui fait face à une menace grandissante (sic!) de
la part de la Corée du Nord, alors que son alliance militaire avec les
États-Unis ne fait pas l’unanimité. M.
Moon, un ancien avocat spécialisé dans les droits de la personne, favorise un
rapprochement avec la Corée du Nord en faisant valoir que la ligne dure n’a pas
empêché Pyongyang de développer des armes nucléaires. Cette approche plus
conciliante pourrait entrer en contradiction avec celle prônée par le plus
grand allié de la Corée du Sud, les États-Unis. » (Associated Press, La
Corée du Sud a choisi son président, Métro, 10 mai 2017, page 11).
Incidemment, le gouvernement des États-Unis n’est pas en reste.
« Les États-Unis ont testé avec succès, pour la première fois,
l’interception d’un missile balistique intercontinental, envoyant un message à
la Corée du Nord. (Missile tiré) depuis la base Vandenberg de l’US Force en
Californie. » (24H, 31 mai 2017, page 13).
« La valeur du test concluant des États-Unis est de 244 M$US. Il est toutefois trop tôt pour affirmer que
les Américains seraient capables de se défendre contre un missile
intercontinental provenant de la Corée du Nord. » (Métro, 31 mai 2017,
page 9).
Les États-Unis ont encore beaucoup « d’amis ». Au Proche-Orient, ils peuvent compter sur
leur gendarme régional, Israël. « Faisant référence à ses discussions
avec M. Trump… à Washington, M. Abbas (le président palestinien, -ndlr) a dit avoir
informé le président américain de sa volonté de ‘travailler avec lui et de
rencontrer le premier ministre israélien sous sa supervision, au nom de la
paix. » (Associated Press, Abbas veut rencontrer Netanyahou,
Métro, 10 mai 2017, page 12). Bravo pour l’indépendance! C’est, avouons-le : lamentable, i.e. que
les États-Unis et Israël en viennent à vouloir négocier avec Mahmoud Abbas, qui
n’a pas vraiment de pouvoir, si ce n’est de prendre acte que 882 détenus
palestiniens font grève de la faim dans les pénitenciers israéliens pour faire
valoir les droits nationaux de la Palestine.
Mais diront les détracteurs de révolutions, il n’y pas plus de héros
charismatiques pour diriger ces mouvements.
Même Fidel nous a quittés physiquement.
Pour le peuple cubain, pour les jeunes qui prendront part au prochain
Festival mondial de la jeunesse et des étudiants en Russie bientôt (à Sotchi),
il est toujours bien vivant. Ainsi que
Ernesto ‘Che’ Guevara. Son ‘petit frère’
vient de faire paraître un livre sur ce dernier : « Il était un être humain. Vous voulez sûrement que je vous dise quels
étaient ses défauts. Il serait impertinent
de ma part de me lancer dans cette tâche.
Mais je peux vous répéter ce que Fidel (Castro) a dit un
jour : ‘Le Che risquerait sa vie
pour tous les enjeux, parfois même sans calculer la valeur de sa propre
vie.’ C’était peut-être le cas, mais il
se voyait aussi comme un leader, ce qui lui a fait prendre la tête dans des
situations aux dépens de sa vie. (…) On sait toutefois que des agents de la CIA
travaillaient activement à la recherche d’Ernesto Guevara. (…) Je suis sûr qu’il
ne serait pas du tout content de l’état du monde d’aujourd’hui. Il retournerait au front des luttes populaires
pour le changer. Cuba a eu sa
révolution, il a construit une société
ayant un niveau de solidarité et de justice qu’il défend dans un monde
adverse. Plutôt que de critiquer Cuba, on devrait faire ce qu’on peut pour
changer le monde. Il est d’autant plus
évident aujourd’hui – et par rapport aux
années 1960 ou 1970 – que ce que les
peuples font, dans ce monde mondialisé, ils doivent le faire, ou le feront, de
façon ‘mondialisé’. » (Rizzi, Paola, Être le frère du « Che »,
Métro, mercredi 31 mai 2017, pages
10-11).
En Amérique du Nord, particulièrement au Québec, certains chroniqueurs
ont les pieds bien ancrés dans le processus électoral pour changer les choses;
et ils interprètent le monde comme figé dans une bonne sauce
social-démocrate. Et on minimise les
dangers, dont celui que représente toujours le Front National en France (parti
fasciste), « qui fait frémir (ne serait-ce que cela?-ndlr), à juste titre
d’ailleurs, tous les tenants d’une certaine ouverture sur le mode, d’une
volonté de vivre ensemble. (De son côté, Macron incarne simultanément le vide
abyssal et le statu quo. Ex-banquier
sans trop d’idées, formules creuses, bon chic bon genre et, évidemment, fan des
caméras. (…) Excitante, la candidature
de Macron? Non. Une bonne chose de l’avoir comme président, probablement pas. Mais tout comme le montre l’exemple
américain, il ne pourra faire pire que Le Pen.
Juste mieux.»
L’auteur titre son papier : Vote blanc, vote insignifiant. N’est-ce pas plutôt son point de vue qui
l’est? (Bérard, Frédéric, Métro, jeudi 27 avril 2017, page 14).
Et l’avenir du Québec? Après la
tourmente Trump à laquelle les milieux d’affaires et politiques nord-américains
s’habituent, on revient à « nos moutons », i.e. la question nationale
au Canada. Elle n’a jamais été réglée,
même si les milieux bourgeois chauvins du Canada anglais ont cru que le dossier
était clos : l’oiseau s’habituait à sa cage dorée, apparemment. Le premier ministre du Québec, Philippe
Couillard, aura mis quelques années à étayer sa pensée sur le sujet. Il a publié
un document : Québécois, c’est notre façon d’être Canadiens (qui)
constitue la toute première politique du gouvernement Couillard ‘d’affirmation du Québec et des relations canadiennes’.
(Richer, Jocelyne, Couillard lance une offensive tranquille, Le Devoir, le jeudi 1er
juin 2017, page A1).
« Avant tout, Québec souhaite faire sauter le ‘tabou’ qui entoure tout le débat constitutionnel depuis
l’échec du référendum d’octobre 1995, car ‘le Québec et le Canada semblent prêts pour un
changement de paradigme’ à ce sujet. » (La Presse Canadienne, Le
débat constitutionnel relancé,
Métro, jeudi 1er juin 2017, page 1).
« (Joseph Staline) a dit … qu’entre Marx et Engels d’une part, et
Lénine de l’autre, s’étendait toute une période de domination de l’opportunisme
de la IIe Internationale. Pour préciser
(il ajoute) qu’il ne s’agit pas ici d’une domination purement formelle de l’opportunisme,
mais bien de sa domination effective. (…) Ce fut une période de développement
relativement pacifique du capitalisme, une période d’avant-guerre pour ainsi dire,
où les contradictions catastrophiques de
l’impérialisme n’avaient pas encore eu le temps de se révéler avec une entière évidence; où les
grèves économiques des ouvriers et les syndicats se développaient d’une façon
plus ou moins ‘normale’; où la lutte
électorale et les groupes parlementaires accusaient des succès ‘vertigineux’ et
où les formes légales de lutte étaient portées aux nues, et où l’on comptait
tuer’ le capitalisme par la légalité; en un mot, une période où les partis de
la IIe Internationale s’empâtaient et ne voulaient point songer sérieusement à
la révolution, à la dictature du prolétariat, à l’éducation révolutionnaire des
masses. (…) Évidemment, pour sauver les apparences,
on se référait à la théorie de Marx, mais c’était pour la vider de son âme
révolutionnaire vivante. » (Staline, Joseph, Les questions du léninisme,
Éditions en langues étrangères, Pékin, 1977, pages 11-12).
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