Venezuela : entre fascisme et
socialisme
Le Venezuela dont on ignore au Canada généralement les us et coutumes -
si ce n’est qu’on y parle probablement l’espagnol- , est un pays qui tente de
secouer le joug de l’impérialisme néocolonial U.S. Trente millions de personnes y habitent, et
Caracas en est la capitale. Jusque dans
les années 1990, il faisait partie du
bloc états-unien… d’ailleurs. Le pétrole
fut l’épine dorsale de son économie.
Jusqu’à maintenant, ce pays entretient d’excellents liens d’amitié et de
coopération économique mutuelle avec Cuba.
Depuis le décès d’Hugo Chavez (chef révolutionnaire emblématique
surtout); le bras subversif des magnats nord-américains, la Central
Intelligence Agency (CIA), s’appuyant sur l’extrême-droite locale complaisante
et omniprésente dans les mass-médias nationaux, cherche à déstabiliser le
pouvoir de gauche pour que le pays réintégre le giron ‘yankee’.
Le Venezuela est en état de crise. Le mercredi
18 mai 2016, « des ‘protestataires’ tentaient de se rendre au siège de l’organisation
électorale du pays afin de demander (exiger! -ndlr) la tenue d’un référendum
pour déloger le président impopulaire [sic!], Nicolas Maduro. »
(Associated Press, Journée sous haute
tension au Venezuela, Métro, Montréal, jeudi 19 mai 2016, page 14).
Le président a déclaré l’état d’urgence avec ‘des pouvoirs
par décret pour une durée de 60 jours.’ (Ibidem, page 14). Quant au chef de l’opposition, Henrique
Capriles, il a appelé le pays à rejeter les pouvoirs supplémentaires. » (Ibidem,
page 14).
Le pétrole, les ressources naturelles que l’on retrouve dans les pays en voie de
développement et dont ces derniers veulent en faire des propriétés des États
nationaux, engendrent colère et dépit chez les investisseurs occidentaux; ça se reflète dans les marchés boursiers.
Brian Belski, grand stratège de BMO Marchés des capitaux
‘mise principalement sur les institutions financières, pour leur stabilité et
leur consistance, les grandes industrielles, avec leur fabrication en Amérique
du Nord, et les sociétés de télécommunications, qui offrent des dividendes
stables sur des bénéfices croissants. (Durivage, Paul, La chasse est ouverte, La Presse, Montréal, vendredi 28 août 2015,
page 2).
« Chez Addenda Capital, le co-chef des placements,
Jean-François Pépin, soutient que les marchés boursiers restent ce qu’il y a de
plus intéressant pour les investisseurs à ce stade-ci compte tenu du faible
niveau des taux d’intérêt. » [Mais], il y a un excédent d’offre de pétrole et le pétrole est un pilier d’exportation au Canada’. »
François Bourdon, de Fiera Capital, affirme que ‘l’environnement économique s’améliore. L’économie américaine est le moteur et continuera
d’être le moteur de l’économie mondiale pour les prochaines années.’ (Dufour, Richard, La Presse, page 4).
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