La phase principale de Parcoursup vient tout juste de se terminer. Un premier bilan peut en être fait : 60 000 candidats restent encore sans aucune affectation. Un chiffre impossible à mettre en perspectives avec ceux de l’année dernière, les indicateurs rendus publics n’étant pas les mêmes cette année.
Les raisons de cette hausse ? Aucune place en plus dans l’enseignement supérieur et près de 80 000 candidats supplémentaires cette année dont 42 000 étudiants en réorientations. Cette hausse s’explique par les déçus de Parcoursup de l’année dernière, qui se sont retrouvés dans une filière qui ne correspondait pas à leurs aspirations et qui, cette année, retentent leurs chances d’accéder à la filière de leur choix. Parmi les 60 000 candidats laissés sur le carreau près de la moitié sont des étudiants en réorientation. L’année prochaine, il y aura encore plus de déçus et donc il y aura encore plus de candidats et à la fin le nombre de candidats sans affectations sera encore plus grand si le nombre de place dans les filières les plus demandées n’augmentent pas. Face à cette crise, le gouvernement refuse de reconnaître l’échec de Parcoursup et poursuit sa logique de tri et d’exclusion de l’enseignement supérieur.
Au lieu d’investir dans l’enseignement, le gouvernement prévoit de rendre obligatoire le SNU. Coût prévu de la réforme : 1,5 milliards d’euros. Plutôt que de répondre aux revendications et aspirations réelles des jeunes le gouvernement veut mettre en place un service national, aux contours flous.
Les jeunes communistes sont en pleine préparation de la rentrée et une chose est sur : nous serons présentes et présents, dès les premiers jours de septembre, devant les lieux d’enseignement, pour lancer la mobilisation de jeunes la plus large et massive possible afin de défendre le droit à l’éducation. Notre avenir, nos choix. L’éducation est un droit !
La proportion de lycéens privés de toute affectation est nettement plus importante dans les quartiers populaires, et ce malgré la mise en place de quotas de boursiers. La faute à la liberté laissée aux établissements de sélectionner leurs élèves ce qu’ils ne sont pas privés de faire. La sélection est discriminatoire par essence Ce qui […]
La maîtrise de la dépense publique est l’un des axiomes du gouvernement actuel comme des deux précédents. Ces politiques d’austérité n’ont aucunement prouvé leur efficacité, en attendant les fonctionnaires sont à la peine et les services publics ne répondent plus au besoin. Une troisième date dans un contexte chargé Les neuf syndicats de la […]
Les lycéens sont mobilisés depuis plus de deux semaines pour les premiers mobilisés, pour leur avenir, le droit à l’éducation, mais aussi par solidarité avec les gilets jaunes et pour plus d’égalité. Nous sommes allés à leur rencontre. Peux-tu te présenter ? Je m’appelle Hélène, je suis en Terminale ES au lycée Balzac et j’ai […]
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samedi 27 juillet 2019
De l’esclavage au bénévolat,
cordeil olivier 0
27 juil. 2019
Les politiciens n’ont de cesse de singer le grand capital, la concentration au détriment du bien commun est devenue la norme.
Les agglomérations des village et des villes conduit inévitablement à la concentration des moyens dans les plus grandes villes au détriment des périphéries urbaines et des petits villages.
La contestation des gilets jaunes bien que issus de cette fracture, ne rendra pas moins sourd les politicards.
Comment remplacer des agents d’état formés que l’on doit payer par des chômeur(e)s.
Comme on est incapable de leur trouver un travail, mais capable de leurs taper dessus et que c’est le fond de commerce des politiques de tous bord, la millième réforme culpabilisatrice, mais bien inefficace de l’équipe Macron est dans la continuité…
Dans ce marché de dupe les petites communes voient leurs moyens diminuer, qu’à cela ne tienne, des banderoles fleurissent partout cherchant pompiers bénévoles, mais aussi pour le médecin, mais comme on ne donne qu’aux riches, leurs cabinets sont « offert gratuitement avec nos impôt ».
On ferme les hôpitaux à tout va, mais ce n’est pas grave d’improbable hélicoptère viendront palier les urgences… mais en réalité les accouchements se font sur les bords des routes, des enfants meurent, comment au bon veux temps jadis, et les conservateurs sont contents, bientôt le béret et la vinace pour oublier nos conditions de vie.
Et comme les postiers et les postières n’ont plus le temps de s’occuper des personnes âgées bénévolement les pauvres retraité meurent seul, dans un silence assourdissant, les colis et lettres d’amis vous arrivent moins vite que leurs visites, on n’arrête plus le progrès.
Mais à n’en pas en douter, on va regrouper pompiers comme médecins et infirmiers (ères), policiers et gendarmes conclusions. Ils sont partout et, surtout nul part. les système de camera fleurissent et les sociétés de sécurité prolifèrent pour ceux qu’y en ont les moyens. Sinon organisez –vous bonnes gens, en milice !?
Devenait contribuable et bénévole…
C’était un message de big brother
Zoé
jeudi 25 juillet 2019
Unifor lance une campagne publicitaire de sensibilisation sur l'avenir du secteur de l'énergie
Unifor lance une campagne publicitaire de sensibilisation sur l'avenir du secteur de l'énergie
Avec les grands changements en cours dans le secteur de l'énergie, que réserve l'avenir aux Canadiens dont le gagne-pain en dépend?
« Environ 12 000 membres d'Unifor travaillent dans le secteur de l'énergie, a déclaré Scott Doherty, adjoint au président d'Unifor. Le syndicat veut s'assurer qu'au fur et à mesure que l'économie change, les générations actuelles et futures continueront à avoir des emplois bien rémunérés. »
Les ressources naturelles sont vitales pour l'économie du Canada et les combustibles fossiles demeureront une composante essentielle des besoins énergétiques du monde pour les décennies à venir. Toutefois, la politique énergétique du pays s'est concentrée sur l'expédition du pétrole et du gaz non traités vers les marchés étrangers pour le raffinage, puis sur l'importation de ces mêmes produits raffinés pour usage intérieur.
« Nous devons investir davantage dans l'infrastructure, la transformation et le raffinage, a déclaré Kim Conway, présidente du Conseil de l'énergie. Cela réduira notre dépendance à l'importation de produits raffinés et créera plus d'emplois au Canada. »
Regardez notre vidéo sur l'avenir du secteur de l'énergie et ce que cela signifie pour vous: https://www.youtube.com/watch?v=4qcCzlpXUig&feature=player_embedded
Unifor demande à tous les paliers de gouvernement d'aider à créer une nouvelle stratégie énergétique nationale qui reflète notre vision. Pour en savoir plus: https://www.unifor.org/fr/passer-a-laction/compagnes/lavenir-energetique-du-canada
La Chine envisage de faciliter l'accès au permis de séjour permanent pour les talents étrangers de haut niveau le Quotidien du Peuple en ligne | 19.07.2019 10h36
Pour les talents étrangers de haut niveau, les Chinois avec la nationalité étrangère qui sont titulaires du doctorat, ou qui travaillent dans les zones clés de développement au niveau national, les étrangers qui ont réalisé une contribution majeure et dont la Chine a besoin, les étrangers qui travaillent longtemps en Chine dont le salaire annuel satisfait les critères de revenu annuel et d'impôt, la Chine veut faciliter leur demande du permis de séjour permanent. Les époux ou épouses étrangers et les enfants mineurs des personnes mentionnés ci-dessus sont également éligibles.
La conférence de presse tenue par le Ministère de la sécurité publique a communiqué ces informations à notre journaliste. À partir du 1er août, 12 mesures pour faciliter l'immigration, les entrées et sorties seront mises en oeuvre à l'échelle nationale. Ces mesures couvrent 4 aspects: élargissement de champ d'application de l'octroi du permis de séjour permanent pour les talents étrangers, élargissement du champ d'application de l'octroi du visa de long séjour et du permis de séjour, élargissement du champ d'application d'introduction des talents étrangers en Chine et amélioration de la gestion et des services à l'égard des étrangers. (Rédacteurs :Xiao Xiao, Yishuang Liu) Partagez cet article sur :
Tandis que les supporters de l’équipe algérienne scandent “One, two, three - Viva l’Algérie”, des articles font remonter le slogan au FLN et à la guerre d’indépendance. En fait, aucune source ne permet d’étayer ce récit, qui reste révélateur d’une volonté, bien avérée, d’internationaliser la cause.
Alors que l’équipe nationale algérienne s’est hissée en finale de la Coupe d’Afrique des Nations et affronte ce vendredi 19 juillet le Sénégal, le slogan des Fennecs résonne de part et d’autre de la Méditerranée : “One, two, three - Viva l’Algérie !”. Vous pouvez trouver sur YouTube plusieurs versions chantées de ce qui passe pour l’hymne officiel de la sélection nationale algérienne :
En ligne toujours, vous tomberez rapidement sur plusieurs articles qui cherchent à dater l’origine du chant de supporters… et qui entretiennent ce qui, à ce jour, apparaît avant tout comme une légende urbaine aux historiens. Les premiers articles semblent remonter principalement à 2014. C’est à ce moment-là qu’on apprend (sur Slate) que “One, two, three - Viva l’Algérie” puiserait ses racines du côté du Front de libération nationale (FLN) pendant la guerre d’Algérie. 2014 est une année de Coupe du monde, et l’Algérie va jusqu’en huitième de finale (un match perdu 2-1 face à l’Allemagne, un 30 juin 2014). Et on lit que le “One, two, three” qu’on entend date “des années 50, à l’époque de la décolonisation”. Plus précisément quand “les partisans de l’indépendance algérienne décident d’internationaliser leur message” et de “se mettre à l’anglais”.
C'est ce “We want to be free” qui serait devenu, en une petit contraction, “Want to be free”... repris plus tard en “One, two, three” par des supporters des Fennecs. Apparemment un peu durs de la feuille, ils auraient confondu les mots mais conservé la sonorité du slogan d'origine. Et voilà l'idée de la naissance d'un slogan en anglais qui s'enracine - ce mercredi 17 juillet, le dernier article en date (dans Le Parisien) écrivait pour sa démonstration :
On peut également noter certaines proximités phonétiques qui expliquent cette déformation, comme celles du "to" et du "two", ou encore celle du "free" avec le "three".
On se pince un peu à imaginer Ferhat Abbas (Président du Gouvernement provisoire de la République algérienne), Ahmed Boumendjel ou Frantz Fanon en train de “se mettre à l’anglais” et d'inventer depuis Tunis, la base arrière du FLN, un slogan sur un coin de table ?
L’histoire est pourtant séduisante, et plusieurs articles ou notes de blog la reprennent. Qui citent souvent le même linguiste algérien déjà mentionné dans le premier article de Slate en 2014, Mohamed Benrabah, chercheur à l'université de Grenoble (dont le petit nombre d'exemplaires du livre en circulation dans les bibliothèques françaises peut faire penser que tout le monde ne l'a pas lu). Certains précisent que le slogan “faisait fureur dans de nombreuses manifestations” pendant la guerre d’Algérie ; d’autres qu’il faut attendre douze ans après l’indépendance et un match des Fennecs face au club anglais Sheffield United le 3 mai 1974 pour que le “Want to be free” se transforme en “One, two, three” un soir de triplé algérien sur la pelouse d’Oran. A moins que ce ne soit l’année suivante, en 1975, face à la France en finale de Jeux méditerranéens qui rejouait la guerre d’Algérie ? (sur la pelouse aussi, l’Algérie l’emporte)
Problème : historiographiquement, il semble bien n’y avoir sur ce “Want to be free” séminal… rien. Mais vraiment rien du tout en termes de sources. Aucune archive, aucun article, et aucune occurrence dans le moindre travail académique consacré à l'histoire de l’indépendance algérienne. Serait-ce un oubli, un angle mort, ou peut-être même, qui sait, le signe d’un mépris académique pour la culture populaire que charrie le foot ? En rouvrant cette bonne bande dessinée Un Maillot pour l’Algérie que Kris, Bertrand Galic (les scénaristes) et Javi Rey (l’illustrateur) consacraient en 2016 à l’incroyable histoire de la toute première sélection algérienne qui s’était montée en 1958 en pleine guerre de Libération, on ne trouve pourtant pas non plus la moindre apparition du slogan au détour d’une case. Or impossible de soupçonner ces auteurs-là de mépriser le football. Et l’album édité chez Dupuis (collection Aire libre) s’achève par des archives et un dossier signé du journaliste Gilles Rof, qui a rencontré plusieurs footballeurs à l’origine de cette épopée politico-sportive… et qui n’en disent rien non plus.
On ne trouve pas plus de trace d'un "We want to be free" à vocation internationale ciselé par le FLN dès la guerre d'Algérie dans Alger, capitale de la révolution publié en mai 2019 par Elaine Mokhtefi (à La Fabrique). Des mémoires dont l'objet est précisément de tramer la dimension internationale d'un combat - par exemple avec ce pont, que l'auteure incarne personnellement, entre FLN et Black Panthers.