dimanche 29 septembre 2024

LES BLANBECS D'OTTAWA

Daniel Paquet MONTRÉAL - Le Parti libéral du Canada appuie sans réserve le régime fascisant en Ukraine, le finance et l'arme. Le Parti libéral du Canada se félicite de l'assassinat du chef du mouvement Hezbolah au Liban le taxant de terroriste; il soutient diplomatiquement, financièrement et militairement Israël. Deux poids deux mesures...Netanyou et Zelensky nous concoctent la troisième guerre mondiale et dans son coin, l'OTAN applaudit, rançonnant tous ses membres dont le Canada. Les mass media, y compris la Société Radio-Canada y va de son "mandat": garder la population dans l'ignorance, le fatalisme et les préjugés à l'égard des autres peuples. Il y aura des élections législatives au Canada bientôt et la préservation de la paix mondiale doit être un enjeu crucial. Chacun des candidats doit être interpellé et se prononcer pour la paix juste et durable ainsi que la dissolution de l'OTAN. Aucun doute possible, le Parti communiste du Canada sera toujours un champion de la bonne entente entre les peuples. En passant, la paix garantira aux travailleurs le droit de demeurer dans leur pays, d'y prospérer et évitera de les jeter sur les routes hasardeuses d'une immigration tortueuse.

jeudi 26 septembre 2024

Boney M's Rasputin - a tribute to Russian dancers

LETTRE OUVERTE AU PREMIER MINISTRE DU CANADA, M.JUSTIN TRUDEAU

Ceci n'est pas une missive injurieuse ou de calomnie. Je suis communiste et je ne suis pas de ceux qui réclament votre départ. Je n'ai rien à voir avec le chef du Parti conservateur du Canada, M.Pierre Poilièvre ni de son valet provincial québécois, M. François Legault, chef de la Coalition Avenir Québec (CAQ). Toutefois, j'ai une idée qui va sûrement mousser votre popularité auprès du peuple canadien et ceux des autres continents. Vous êtes Québécois et vous savez que ces derniers sont farouchement épris de paix. Mais, ils ne sont pas les seuls; fondamentalement, les populations de Palestine, d'Israël, d'Ukraine et de Russie, par exemple, le sont tout autant. Sauf, les dirigeants "étrangers" de l'Organisation du Traité de l'Atlantique Nord (OTAN). Eux, veulent la guerre à tout prix et où qu'elle soit. Je me souviens que votre papa, M. Pierre Elliot Trudeau est allé en République populaire de Chine rencontrer le président communiste d'alors Mao Zedong. Cela avait contribuer énormément à apaiser les tensions entre l'Est et l'Ouest. Comme quoi, même si le Canada n'est pas une grande puissance, il peut jouer un rôle utile pour promouvoir et préserver la paix mondiale. Vous devez avoir encore en tête cette mission contre la guerre. Vous-même, lors d'un sommet international, vous êtes permis de réciter un poème du jeune Français Arthur Rimbaud (écrit au XIXème siècle), Le dormeur du val, qui dénonce la guerre. Sûrement vos petits-enfants continueront de découvrir ces auteurs dans un climat de sérénité. Que faire alors? Retirer le Canada de l'OTAN; cesser d'appuyer Zelensky en Ukraine. Ce qui ne signifie pas pour autant de soutenir Poutine (il dscrédite la Russie et tôt ou tard les Russes le constateront par eux-mêmes). Voilà qui devrait vous aider à redorer votre blason auprès des travailleurs canadiens. Bon courage. Acceptez mes salutations distinguées Daniel Paquet, Montréal

LE SOCIALISME, C'EST CE QUI S'ANNONCE AU CANADA ET DANS LE MONDE

Essai de Daniel Paquet Cette "aliénation", — pour que notre exposé reste intelligible aux philosophes —, ne peut naturellement être abolie qu'à deux conditions pratiques. Pour qu'elle devienne une puissance "insupportable", c'est-à-dire une puissance contre laquelle on fait la révolution, il est nécessaire qu'elle ait fait de la masse de l'humanité une masse totalement "privée de propriété", qui se trouve en même temps en contradiction avec un monde de richesse et de culture existant réellement, choses qui supposent toutes deux un grand accroissement de la force productive, c'est-à-dire un stade élevé de son développement. D'autre part, ce développement des forces productives (qui implique déjà que l'existence empirique actuelle des hommes se déroule sur le plan de l'histoire mondiale au lieu de se dérouler sur celui de la vie locale), est une condition pratique préalable absolument indispensable, car, sans lui, c'est la pénurie qui deviendrait générale, et, avec le besoin, c'est aussi la lutte pour le nécessaire qui recommencerait et l'on retomberait fatalement dans la même vieille gadoue. Il est également une condition pratique sine qua non, parce que des relations universelles du genre humain peuvent être établies uniquement par ce développement universel des forces productives et que, d'une part, il engendre le phénomène de la masse "privée de propriété" simultanément dans tous les pays (concurrence universelle), qu'il rend ensuite chacun d'eux dépendant des bouleversements des autres et qu'il a mis enfin des hommes vivant empiriquement l'histoire mondiale, à la place des individus vivant sur un plan local. Sans cela : 1° le communisme ne pourrait exister que comme phénomène local; 2° les puissances des relations humaines elles-mêmes n'auraient pu se développer comme puissances universelles, et de ce fait insupportables, elles seraient restées des "circonstances" relevant de superstitions locales, et 3° toute extension des échanges abolirait le communisme local. Le communisme n'est empiriquement possible que comme l'acte "soudain" et simultané des peuples dominants, ce qui suppose à son tour le développement universel de la force productive et les échanges mondiaux étroitement liés au communisme. Autrement, comment la propriété, par exemple, aurait-elle pu somme toute avoir une histoire, prendre différentes formes ? Comment, disons, la propriété foncière aurait-elle pu, selon les conditions diverses qui se présentaient, passer en France, du morcellement à la centralisation dans les mains de quelques-uns, et en Angleterre de la centralisation entre les mains de quelques-uns au morcellement, comme c'est effectivement le cas aujourd'hui ? Ou bien comment se fait-il encore que le commerce, qui pourtant représente l'échange des produits d'individus et de nations différentes et rien d'autre, domine le monde entier par le rapport de l'offre et de la demande, — rapport qui, selon un économiste anglais, plane au-dessus de la terre comme la fatalité antique et distribue, d'une main invisible, le bonheur et le malheur parmi les hommes, fonde des empires, anéantit des empires, fait naître et disparaître des peuples, — tandis qu'une fois abolie la base, la propriété privée, et instaurée la réglementation communiste de la production, qui abolit chez l'homme le sentiment d'être devant son propre produit comme devant une chose étrangère, la puissance du rapport de l'offre et de la demande est réduite à néant, et les hommes reprennent en leur pouvoir l'échange, la production, leur mode de comportement réciproque. Le communisme n'est pour nous ni un état qui doit être créé, ni un idéal sur lequel la réalité devra se régler. Nous appelons communisme le mouvement réel qui abolit l'état actuel. Les conditions de ce mouvement résultent des prémisses actuellement existantes. Les philosophes n'ont fait qu'interpréter le monde de différentes manières, ce qui importe c'est de le transformer. La bourgeoisie internationale, via la CIA, le Secrétariat d'État (USA), les instances européennes retardent l'instauration du socialisme et cherchent à le faire reculer comme à Cuba. Mais les peuples se convaincront par eux-mêmes qu'il n'y a pas d'alternative au communisme. Il y a eu un "passage à vide", mais les partis communistes se reconstruiront plus forts et plus unis, théoriquement mieux trempés. Pendant ce temps, les richards s'empêtrent dans leurs contradictions. Il faut se tenir debout et comme on dit au Québec, l'union fait la force. Ne soyons donc pas nostalgiques, mais suivons les pas des courageux combattants pour la paix, la démocratie et la liberté. Nous vaincrons!

jeudi 19 septembre 2024

L'ÉTAT ET LA RÉVOLUTION, LÉNINE (Extraits)

1. L'ETAT, PRODUIT DE CONTRADICTIONS DE CLASSES INCONCILIABLES Il arrive aujourd'hui à la doctrine de Marx ce qui est arrivé plus d'une fois dans l'histoire aux doctrines des penseurs révolutionnaires et des chefs des classes opprimées en lutte pour leur affranchissement. Du vivant des grands révolutionnaires, les classes d'oppresseurs les récompensent par d'incessantes persécutions; elles accueillent leur doctrine par la fureur la plus sauvage, par la haine la plus farouche, par les campagnes les plus forcenées de mensonges et de calomnies. Après leur mort, on essaie d'en faire des icônes inoffensives, de les canoniser pour ainsi dire, d'entourer leur nom d'une certaine auréole afin de "consoler" les classes opprimées et de les mystifier; ce faisant, on vide leur doctrine révolutionnaire de son contenu , on l'avilit et on en émousse le tranchant révolutionnaire. C'est sur cette façon d'"accommoder" le marxisme que se rejoignent aujourd'hui la bourgeoisie et les opportunistes du mouvement ouvrier. On oublie, on refoule, on altère le coté révolutionnaire de la doctrine, son âme révolutionnaire. On met au premier plan, on exalte ce qui est ou paraît être acceptable pour la bourgeoisie. Tous les social-chauvins sont aujourd'hui "Marxistes" - ne riez pas ! Et les savants bourgeois allemands, hier encore spécialisés dans l'extermination du marxisme, parlent de plus en plus souvent d'un Marx "national-allemand", qui aurait éduqué ces associations ouvrières si admirablement organisées pour la conduite d'une guerre de rapine ! Devant cette situation, devant cette diffusion inouïe des déformations du marxisme, notre tâche est tout d'abord de rétablir la doctrine de Marx sur l'Etat. Pour cela, il est nécessaire d'emprunter toute une série de longues citations aux oeuvres mêmes de Marx et d'Engels. Sans doute ces longues citations alourdiront-elles l'exposé et ne contribueront-elles nullement à le rendre plus populaire. Mais il est absolument impossible de s'en dispenser. Tous les passages ou, du moins, tous les passages décisifs des oeuvres de Marx et d'Engels sur l'Etat doivent absolument être reproduits aussi complètement que possible afin que le lecteur puisse lui-même se représenter l'ensemble des conceptions des fondateurs du socialisme scientifique et le développement de ces conceptions, et aussi pour que leur déformation par le "kautskisme" aujourd'hui prédominant soit démontrée, documents à l'appui, et mise en évidence. Commençons par l'ouvrage le plus répandu de F. Engels : L'Origine de la famille, de la propriété privée et de l'Etat , dont une sixième édition parut à Stuttgart dès 1894. Il nous faudra traduire les citations d'après les originaux allemands, parce que les traductions russes, bien que très nombreuses, sont la plupart du temps ou incomplètes ou très défectueuses. "L'Etat, dit Engels en tirant les conclusions de son analyse historique, n'est donc pas un pouvoir imposé du dehors à la société; il n'est pas d'avantage "la réalité de l'idée morale", "l'image et la réalité de la raison", comme le prétend Hegel. Il est bien plutôt un produit de la société à un stade déterminé de son développement; il est l'aveu que cette société s'empêtre dans une insoluble contradiction avec elle-même, s'étant scindée en oppositions inconciliables qu'elle est impuissante à conjurer. Mais pour que les antagonistes, les classes aux intérêts économiques opposés, ne se consument pas, elles et la société, en une lutte stérile, le besoin s'impose d'un pouvoir qui, placé en apparence au-dessus de la société, doit estomper le conflit, le maintenir dans les limites de l'"ordre"; et ce pouvoir, né de la société, mais qui se place au-dessus d'elle et lui devient de plus en plus étranger, c'est l'Etat" (pp. 177-178 de la sixième édition allemande). Ici se trouve exprimée en toute clarté l'idée fondamentale du marxisme sur le rôle historique et la signification de l'Etat. L'Etat est le produit et la manifestation de ce fait que les contradictions de classes sont inconciliables. L'Etat surgit là, au moment et dans la mesure où, objectivement, les contradictions de classes ne peuvent être conciliées. Et inversement : l'existence de l'Etat prouve que les contradictions de classes sont inconciliables. C'est précisément sur ce point essentiel et capital que commence la déformation du marxisme, déformation qui suit deux lignes principales. D'une part, les idéologues bourgeois et surtout petits-bourgeois, obligés sous la pression de faits historiques incontestables de reconnaître que l'Etat n'existe que là où existent les contradictions de classes et la lutte des classes, "corrigent" Marx de telle sorte que l'Etat apparaît comme un organe de conciliation des classes. Selon Marx, l'Etat ne pourrait ni surgir, ni se maintenir, si la conciliation des classes était possible. Selon les professeurs et publicistes petits-bourgeois et philistins - qui se réfèrent abondamment et complaisamment à Marx ! - l'Etat a précisément pour rôle de concilier les classes. Selon Marx, l'Etat est un organisme de domination de classe, un organisme d'oppression d'une classe par une autre; c'est la création d'un "ordre" qui légalise et affermit cette oppression en modérant le conflit de classes. Selon l'opinion des politiciens petits-bourgeois, l'ordre est précisément la conciliation des classes, et non l'oppression d'une classe par une autre; modérer le conflit, c'est concilier, et non retirer certains moyens et procédés de combat aux classes opprimées en lutte pour le renversement des oppresseurs. Ainsi, dans la révolution de 1917, quand le problème de la signification et du rôle de l'Etat se posa dans toute son ampleur, pratiquement, comme un problème d'action immédiate et, qui plus est, d'action de masse, socialistes-révolutionnaires et menchéviks versèrent tous, d'emblée et sans réserve, dans la théorie petite-bourgeoise de la "conciliation" des classes par l'"Etat". D'innombrables résolutions et articles d'hommes politiques de ces deux partis sont tout imprégnés de cette théorie petite-bourgeoise et philistine de la "conciliation". Que l'Etat soit l'organisme de domination d'une classe déterminée, qui ne peut pas être conciliée avec son antipode (avec la classe qui lui est opposée), c'est ce que la démocratie petite-bourgeoise ne peut jamais comprendre. L'attitude que nos socialistes-révolutionnaires et nos menchéviks observent envers l'Etat est une des preuves les plus évidentes qu'ils ne sont pas du tout des socialistes (ce que nous, bolchéviks, avons toujours démontré), mais des démocrates petits-bourgeois à phraséologie pseudo-socialiste. D'autre part, il y a la déformation "kautskiste" du marxisme, qui est beaucoup plus subtile. "Théoriquement", on ne conteste ni que l'Etat soit un organisme de domination de classe, ni que les contradictions de classes soient inconciliables. Mais on perd de vue ou l'on estompe le fait suivant : si l'Etat est né du fait que les contradictions de classes sont inconciliables, s'il est un pouvoir placé au-dessus de la société et qui "lui devient de plus en lus étranger ", il est clair que l'affranchissement de la classe opprimée est impossible, non seulement sans une révolution violente, mais aussi sans la suppression de l'appareil du pouvoir d'Etat qui a été créé par la classe dominante et dans lequel est matérialisé ce caractère "étranger". Cette conclusion, théoriquement claire par elle-même, Marx l'a tirée avec une parfaite précision, comme nous le verrons plus loin, de l'analyse historique concrète des tâches de la révolution. Et c'est précisément cette conclusion que Kautsky - nous le montrerons en détail dans la suite de notre exposé - a ... "oubliée" et dénaturée. Il faut noter encore qu'Engels est tout à fait catégorique lorsqu'il qualifie le suffrage universel d'instrument de domination de la bourgeoisie. Le suffrage universel, dit-il, tenant manifestement compte de la longue expérience de la social-démocratie allemande, est : "... l'indice qui permet de mesurer la maturité de la classe ouvrière. Il ne peut être rien de plus, il ne sera jamais rien de plus dans l'Etat actuel." Les démocrates petits-bourgeois tels que nos socialistes-révolutionnaires et nos menchéviks, de même que leurs frères jumeaux, tous les social-chauvins et opportunistes de l'Europe occidentale, attendent précisément quelque chose "de plus" du suffrage universel. Ils partagent eux-mêmes et inculquent au peuple cette idée fausse que le suffrage universel, "dans l'Etat actuel ", est capable de traduire réellement la volonté de la majorité des travailleurs et d'en assurer l'accomplissement.

vendredi 13 septembre 2024

MADAME HARRIS, JE VOUDRAIS VOUS PARLER

Daniel Paquet MONTRÉAL - Comme bien des Québécois (Canada), je suis par le biais des média de chez moi la campagne électorale présidentielle. Je ne suis pas citoyen américain et je ne voterai pas aux U.S.A. Mais vos débats m'intéressent. Comme me le confiait un officier du Service canadien du renseignement de sécurité (SCRS): " les Américains ont leur démocratie", par rapport au Canada. J'ai visité New York: quelle ville majestueuse, quelle oeuvre grandiose, quel magnifique travail de vos ouvriers, architectes et ingénieurs. Mais comme vos le dites si bien, vous avez vos problèmes, vices et torts. Peut-être qu'il faudrait bâtir une paix durable et encourager à l'étranger la venue d'un gouvernement de paix en Israël et la fin des manoeuvres de l'OTAN, surtout en Ukraine contre la Russie? Je suis Canadien et je souhaite ardemment que votre pays ne se mêle pas de notre situation. Le Canada que j'aime est un grand et beau pays. Bon, je n'ai pas parlé de Donald Trump; je ne le ferai pas car il ne sera pas élu le 5 novembre 2024. Vos concitoyens ne sont pas vaiment tous étourdis. Bonne chance madame Harris! p.s. En passant, la présidente du Parti vert des U.S.A. a aussi un programme électoral ambitieux et intéressant. Elle s'appelle Jill Stein. le vendredi 13 septembre 2024, 19h00

mardi 10 septembre 2024

INITIATIVE COMMUNISTE (7 septembre 2024)

Québec : une opportunité de virage majeur dans les élections – par Guy Roy 7 septembre 2024 MONTRÉAL – Coup de théâtre début septembre 2024 au Québec. Le premier ministre François Legault congédie le super ministre Pierre Fitzgibbon, numéro deux du régime, du gouvernement de la Coalition Avenir Québec (CAQ). Il détenait officiellement les principaux leviers économiques,(ex. la puissante Hydro-Québec) donc du dossier énergétique; mais en réalité M. Fitzgibbon était l’homme de paille des multinationales étrangères. C’est notoire. Est-ce que la CAQ serait devenue socialisante? Nenni! Mais le peuple québécois, lui, oui… Et la CAQ sent le pouvoir politique lui échapper. En témoigne la force du mouvement gréviste dans la Belle Province. Il y a la montée de la gauche au Québec et le petit parti communtete pourrait y trouver son compte. À suivre! Une opportunité de virage majeur dans des élections – Par Guy Roy, ancien chef de file du PC du Québec (« Action socialiste québécoise »). La démission du ministre Fitzgibbon est une bonne occasion pour tenir un débat national sur la façon d’orienter l’économie québécoise moins tournée vers les transnationales et autrement que dirigée par des hommes d’affaires. Déjà le Premier Ministre vient de ce milieu qui n’est pas caractérisé par un grand sens de l’État puisqu’ils sont portés à le mettre au service d’une économie privée faisant dévier les discussions vers l’économie plutôt que vers la volonté politique générale exprimée par les électeurs. De plus il est opportun de se demander si la manière de diriger l’économie québécoise, vers une mondialisation qui s’essouffle, était la bonne. On a qu’à voir comment nos marchés intérieurs se ferment à des autos électriques moins dispendieuses sur les marchés mondiaux. Se fier sur les transnationales pour un développement national n’est pas du tout la bonne chose à faire. Même du point de vue de la filière batterie, nous avons les centres de recherche, les universités, les ingénieurs (il s’agirait de rattraper le retard dans leur formation) pour développer ce créneau par nous-mêmes et contribuer au développement mondial, sur une base nationale, sans toujours compter sur Ottawa et indépendamment des États-Unis, de tout le secteur de la transition écologique. Il s’agit donc de profiter du retrait d’un acteur affairiste économique important du développement du Québec pour effectuer un virage patriotique, qui le soit vraiment, pour orienter tout le secteur énergétique du Québec vers des initiatives autocentrées qui soient à la hauteur d’un projet national ambitieux. Les demi-mesures ont fait leur temps. Avec Legault, il n’y pas de volonté d’orienter le Québec, la nation entière, vers des objectifs qui mettent en valeur toutes nos capacités comme peuple. Si nous sommes « un grand peuple », il est temps de mettre en œuvre tout le potentiel de notre main-d’œuvre, de nos ressources naturelles, de notre génie, de toutes nos facultés nationales pour apporter notre contribution au monde moderne tel qu’il s’annonce. Il faudrait commencer par remettre en cause le pouvoir politique de ce gouvernement de la CAQ à courte vue, qui ne sait aucunement compter sur toutes nos capacités et tout le potentiel national. Il s’appuie d’abord sur une économie de marché toute tournée vers le Canada et les États-Unis. Sans nous faire d’illusion sur la possibilité de changements en profondeur par les élections, on peut dire qu’il ait un renouvellement du personnel politique. Même si les programmes du PQ et de QS ne sont pas ajustés à ce que ça prend, un débat de toutes les forces qui s’apprêtaient à se prononcer sur le méga projet de Loi du Ministre démissionnaire permettrait d’en fixer les balises. Moi-même je propose un virage qui soit du type d’un projet « Maitre chez nous » des années soixante (Je participerais d’ailleurs ainsi au débat électoral) en commençant par les nationalisations des mines de lithium et des industries de transformation, le lancement d’un plan de l’État qui cesse de compter sur l’entreprise privée pour le développement d’une filière batterie indépendante, des investissements massifs dans la recherche en électricité et la chimie et dans la formation d’ingénieurs compétents, une fiscalité qui permette de mobiliser les fonds nécessaires à cette entreprise nationale. Déjà se dessinerait les avenues d’un développement autocentré misant sur les ressources et une intervention de l’État qui favoriserait une prise en charge de l’économie par nos propres forces : celles d’un État se dirigerait vers son indépendance des autres nations du monde qui ne cherchent qu’à nous spolier, en commençant par le Canada et les États-Unis, qui n’ont de visées sur nos ressources et notre main-d’œuvre que pour les exploiter à leur profit. Des élections donc sont de mise pour un débat qui soit d’abord politique sur la manière d’impulser un développement différent que tout ce que la CAQ a entrepris comme gouvernement soumis aux forces du marché pour nous déposséder de nos acquis comme société. Hydro-Québec, notre compagnie nationale, pourrait très bien être le centre moteur du projet. Pour que soit proposé un développement à la hauteur des capacités des Québécois de se mobiliser dans une entreprise qui leur soit propre et qui enthousiasme tous les secteurs intéressés par un projet national ambitieux et qui mette définitivement au rebut un projet de Loi sans envergure qui rabaisse nos capacités nationales à l‘État de dépendance envers les autres pays qui dominent le monde. Guy Roy

Histoire et Politique: La régression tranquille du Québec par Rodrigue T...

lundi 2 septembre 2024

LES PATRIOTES IRANIENS

Parti Tudeh d'Iran, à l'occasion du 36e anniversaire de la catastrophe nationale du massacre des prisonniers politiques en Iran (24/09/2019, 14h42) Déclaration du Comité central du Parti Tudeh d'Iran : à l'occasion du 36e anniversaire de la catastrophe nationale du massacre des prisonniers politiques en Iran !. Sans mettre fin au règne de la République islamique, il n’y aura pas de fin aux exécutions, à la torture et à la persécution des prisonniers politiques, à l’oppression, à la corruption, à la pauvreté et aux privations de millions d’Iraniens ! En août et septembre 2024, 36 ans se sont écoulés depuis le massacre de milliers de prisonniers politiques, un massacre ordonné par Khomeiny et exécuté par des criminels tels que Raisi, Nayyeri, Eshraqi, Pourmohammadi et d’autres. Khomeiny et d’autres dirigeants de la République islamique, inquiets de la fin de leur vie politique, ont perpétré les massacres de masse de la « catastrophe nationale » de 1988 et exécuté un grand nombre des personnalités sociales, culturelles, politiques et populaires les plus tenaces et les plus dévouées d’Iran pour prolonger leur avenir politique et le règne du régime théocratique obscur et criminel. Bien que 36 ans se soient écoulés depuis cet acte criminel et inhumain, le nombre exact de victimes reste inconnu. Selon des rapports publiés, le nombre estimé de militants épris de liberté assassinés varie entre 3 000 et 4 484. Selon le rapporteur spécial des Nations Unies sur les droits de l'homme [sur l'Iran], au moins 1 879 prisonniers politiques ont été exécutés. M. Montazeri [l'ancien successeur de Khomeini qui a été déposé plus tard] a mentionné dans ses mémoires que, selon les rapports qu'il a reçus, environ 2 800 à 3 800 prisonniers ont été exécutés. Les mémoires de Montazeri concernant sa rencontre avec la délégation envoyée dans les prisons et le rapport choquant de ces quasi-humains sur la façon dont le carnage a été organisé restent l'un des documents historiques les plus crédibles sur la conduite de la République islamique et de ses dirigeants dans ce massacre. Il ne fait aucun doute qu'un jour, il sera utilisé devant les tribunaux populaires en Iran pour poursuivre les auteurs de ce massacre. Chers compatriotes iraniens, Le 36e anniversaire de la catastrophe nationale survient à un moment où la répression brutale et sanglante des dissidents et des combattants épris de liberté continue d’être la réponse typique du régime à toute protestation contre le système politique, un système basé sur la dictature absolue d’un individu sur toutes les institutions légales et élues du pays. Le spectacle de l’élection présidentielle de 2024 s’est terminé par la promotion de Massoud Pezeshkian à la présidence, puis par son investiture, puis par la nomination de ses ministres par le Guide suprême. Ce spectacle, comme la plupart des précédents, est une indication claire que dans le régime de la République islamique, le « principe de la république » - une réalisation importante de la révolution populaire de 1979 qui visait à établir la volonté du peuple sur son destin - a longtemps été sacrifié sur l’autel de « l’islam politique » des dirigeants corrompus et a cédé la place à une sorte de « califat » médiéval sous la bannière du « pouvoir absolu du Guide suprême ». Une analyse des récents développements politiques montre que divers gouvernements, agences de sécurité et de renseignement et organes législatifs se sont, dans la pratique et pour la plupart, transformés en éléments coordonnés d’un appareil répressif dont le principal objectif est de sauver et de prolonger le système politique au pouvoir à tout prix. Le 36e anniversaire de la tragédie nationale coïncide également avec le deuxième anniversaire du soulèvement « Femme, vie, liberté » qui, après l’assassinat de Mahsa Amini par les voyous du régime, a déclenché l’une des plus grandes révoltes populaires de ces dernières années. Ce soulèvement a représenté un sérieux défi pour la survie du régime. Bien que sa répression brutale et sanglante ait sauvé le régime de ce défi, les braises de la lutte du mouvement populaire brillent toujours dans la lutte vaillante des femmes, des travailleurs, des infirmières, des retraités, des ouvriers des projets pétroliers et dans les protestations des ouvriers d’autres unités de production à travers le pays. A l’occasion du 36e anniversaire de la catastrophe nationale, de nombreux prisonniers, eux-mêmes souffrant de pressions psychologiques et physiques, continuent la résistance avec un moral élevé, dénonçant les crimes du régime et exigeant la fin de la répression et des exécutions. Le Parti Tudeh d'Iran, en soutenant la campagne des prisonniers politiques avec le slogan « Non aux exécutions » et en le transformant en slogan du mouvement populaire, exige la fin de ce cycle de mort et de violence. Chers concitoyens, L'été 1988 a été marqué par des mois choquants, au cours desquels le régime a fait des raids dans les prisons du pays et commis des crimes contre l'humanité. Ce furent des mois de résistance historique et héroïque des prisonniers politiques contre les escadrons de la mort envoyés dans les prisons. Des milliers d'individus dignes de divers groupes, organisations, partis et personnalités sociales et politiques se sont tenus côte à côte, affrontant courageusement les mercenaires réactionnaires, choisissant la mort plutôt que l'humiliation et la reddition, créant ainsi une histoire glorieuse de la lutte du peuple contre le régime obscur et criminel, une histoire qui restera un symbole d'humanité et d'espoir pour l'avenir de notre nation pour les générations à venir. Au cours de la catastrophe nationale, un grand nombre de dirigeants et de cadres des organisations et partis progressistes iraniens ont été exécutés par les bourreaux du régime. Le parti Tudeh d'Iran a perdu un grand nombre de dirigeants vétérans et de personnalités historiques du mouvement de libération nationale contre la dictature, ainsi que d'éminents cadres et militants du mouvement ouvrier, des officiers militaires courageux, des écrivains, des traducteurs, des intellectuels et des universitaires. Dans sa déclaration du 9 décembre 1988, le Comité central de notre Parti écrivait : « Les atrocités récentes du régime despotique de Khomeiny, en particulier le fait qu’il n’ait bénéficié d’aucun soutien juridique, civil, moral ou humain, rappellent les actions insensées des fascistes hitlériens dans les camps de la mort. Les individus livrés aux pelotons d’exécution par le régime et ses organes répressifs n’étaient coupables que d’amour du peuple, d’hostilité à l’égard de l’impérialisme et de la réaction, et de désir de lutte pour la liberté, l’indépendance, la justice sociale et la paix. » FrançaisBien que 36 ans se soient écoulés depuis la Catastrophe nationale de la « purge sanglante » des prisons du pays et malgré tous les efforts du régime pour effacer les traces honteuses de son crime, grâce à la lutte persistante des familles des victimes, en particulier des courageuses mères de Khavaran [le cimetière des victimes], les efforts du régime ont échoué. Dans le « Jardin de Khavaran » et dans d'autres sites de fosses communes des martyrs de la Catastrophe nationale dans différentes villes, malgré tous les efforts du régime, malgré la destruction de ces sites, les clôtures qui les entourent et même les tentatives d'empêcher toute participation ou rassemblement, les familles des victimes de la Catastrophe nationale de 1988 continuent de se rassembler et, avec l'empathie du peuple tout entier, d'honorer la mémoire glorieuse des actes héroïques des enfants de cette terre. Chers compatriotes ! Lors de la catastrophe nationale, lors du massacre des prisonniers politiques de 1988, aucune frontière organisationnelle ou idéologique n’a été prise en compte. Le régime a massacré tous les militants dont il considérait les activités comme dangereuses pour son avenir. Le parti Tudeh d’Iran, aux côtés d’autres forces éprises de liberté, patriotiques et démocratiques de la nation, considère qu’il est de son devoir humain et révolutionnaire de poursuivre ses efforts pour dénoncer ce sombre complot de notre histoire contemporaine jusqu’à ce que les coupables de ce crime contre l’humanité soient traduits en justice. Tous les efforts doivent être faits pour briser le complot du régime de silence sur la catastrophe nationale. Dans la lutte en cours dans notre pays pour la paix, la liberté, la démocratie et la justice sociale, la lutte pour répondre aux revendications des familles des victimes de cette catastrophe joue un rôle important et décisif. C’est le devoir humain, populaire et historique de toutes les forces progressistes et éprises de liberté d’intensifier leurs efforts vers cet objectif. Les courageux prisonniers politiques exécutés se sont rassemblés devant les escadrons de la mort de la République islamique sanguinaire, chantant des chants pour une future patrie libérée de l'emprise du régime despotique. Leurs noms et leurs souvenirs ne peuvent être effacés de l'histoire des luttes sanglantes de notre nation. Que les efforts conjoints de toutes les forces patriotiques et éprises de liberté et des familles des victimes de la Catastrophe nationale pour établir une « commission de vérité » s’élargissent ! Salut éternel aux mères, pères, conjoints, enfants et proches des martyrs de la Catastrophe nationale qui continuent à défendre avec détermination et inlassabilité la justesse de la lutte héroïque du peuple contre le régime théocratique ! Honte et dégoût aux dirigeants de la République islamique et à tous ceux qui sont les auteurs et les exécutants du crime horrible de la catastrophe nationale ! Hommage passionné à la glorieuse mémoire de tous les héros sanglants de la nation qui ont sacrifié leur vie pour la libération et la liberté de notre patrie lors de la catastrophe nationale de 1988 ! Un salut sans fin à tous les prisonniers politiques qui, sous la pression du régime, continuent la résistance ! Comité central du parti Tudeh d'Iran 24 août 2024